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        site le 23/06/2002 | 
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| -----El 
      Biar, 7ème arrondissement du Grand Alger, vient du mot arabe signifiant 
      "les puits". -----Le village à l'origine fut une création spontanée. A côté des maisons de campagne des Turcs et des Maures passées en partie entre les mains d'Européens, des immeubles s'élevèrent. -----Des guinguettes s'installèrent ainsi que les boutiques nécessaires à l'approvisionnement des habitants. El Biar, d'abord quartier de beaux jardins, finit par former un village, puis une commune. -----Dès le 19e siècle, une colonie d'Anglais s'y établit tous les hivers. Vers 1880, ils firent venir de Grande-Bretagne un architecte, Bücknall, qui peupla de belles villas le chemin qui porta plus tard son nom. Avec la présence des touristes anglais, dès le début du siècle, El Biar devint une station estivale et hivernale très fréquentée, à 240 mètres d'altitude, bâtie sur un plateau boisé d'où se découvraient la baie d'Alger et la Kabylie. Au début du siècle, il fallait une heure du centre d'Alger pour y accéder avec un certain tramway jaune traînant une deuxième voiture baptisée "la jardinière". Cela faisait ne agréable promenade pour les gens peu pressés. Source: "Alger de ma jeunesse", Jacques Gandini, Éditions J.Gandini, Nice | 
| D'après Guide Bleu 
        1916 :5 k. El-Biar (nom qui signifie 
        les puits ; hôt. Saint-Raphaël, ou Galian,bon) village de 4,600 
        hab., dont 4,000 europ.,succession de maisons et de villas dans de charmantes 
        situations. [A dr. : à l'entrée du village, sentier sur 
        le Frais-Vallon ; dans le village, après la gendarmerie, route 
        de Bouzaréa | D'après Guide Bleu 1938 
        :5 k. El Biar, en arabe « les puits » (hôt.-rest. : 
        Mondy, au Mont Frisquet; syndicat d'initiative), station estivale et hivernale 
        fréquentée,à 239 m. d'alt., peuplée de 13,816 
        hab. dont 8,007 européens et 5,078 indigènes, bâtie 
        sur un plateau boisé d'où se décou vrent la baie 
        d'Alger et la Kabylie. Maisons et villas mauresques dans de charmantes 
        situations, en particulier la villa du Traité 
        qui appartenait au raïs Hamidou en 1830 et devint le quartier 
        . général de M. de Bourmont; on y rédigea, le 4 juillet, 
        les articles de la capitulation du dey. |