| El-Biar, 
        7è arrondissement d'Alger | 
| Extrait de " Georges Antoine Rochegrosse 
            un maître à Alger (1859-1938) 
            : « Les parents de Marie avaient acquis vers 1890 un beau terrain 
            sur le chemin Beaurepaire, menant d'El-Biar à la 
            Colonne Voirol, et entrepris la construction d'une grande 
            villa de style mauresque (  Barthélemy-Sébastien 
            Vidal, entrepreneur à El-Biar, construisit cette villa, ainsi 
            que celle de Sidi-Ferruch, et plus tard, le monument funéraire 
            de Marie Rochegrosse, érigé dans le jardin de Djenan 
            Meryem sur les plans de l'architecte Gabriel Darbéda.). 
            Le couple Rochegrosse qui avait tout d'abord résidé 
            dans la célèbre villa des Oliviers ( Située 
            à la sortie d'El-Biar vers les Tagarins, 
            actuelle résidence des ambassadeurs de France en Algérie. 
            Durant la Seconde Guerre mondiale, la villa accueillit une succession 
            de hautes personnalités militaires.),...» 1. Le premier propriétaire de ce domaine fut la Dame Mouri bent Mohamed ben Adjadji, en 1804. | 
| El-Biar, 12 juin (de notre correspondant 
            particulier).  Un formidable incendie s'est subitement déclaré, 
            vers 15 heures, dans la vaste étendue de broussailles de la 
            forêt de pins environnant la "villa des Oliviers », 
            ancienne résidence du Gouverneur général. Dès que l'alarme fut donnée, la section des pompiers, avec le lieutenant Troussoi se transportait sur les lieux avec l'auto-pompe et s'employait aussitôt à limiter l'étendue du sinistre et à protéger en particulier la magnifique villa et ses dépendances. Cependant, le feu prenait rapidement de l'extension en raison des broussailles et des arbres d'essences diverses qui fournissaient un aliment facile. La section active d'Alger alertée, arrivait bientôt sous les oulres de l'adjudant Davério, tandis qu'un détachement de Sénégalais, en garnison au Fort l'Empereur, organisait le service d'ordre et secondait les pompiers. A 16 heures, la villa était hors de ...(suite dans l'article)... | 
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| LA VILLA DES OLIVIERS ET L'ARTILLERIE DE SIÈGE La position privilégiée de la villa des 
        Oliviers 1 fut remarquée en 1830, puisque les assiégeants 
        y installèrent une batterie d'artillerie lors de l'investissement 
        de Fort-l'Empereur. La destruction de ce fort, qui détermina la 
        chute d'Alger, revient à l'artillerie de siège. Cette arme, 
        placée sous le commandement du général vicomte Ducos 
        de Lahitte, était parfaitement organisée. Lors de l'attaque, 
        le général lui-même vint reconnaître les emplacements 
        des batteries de siège. Il y en avait six. La batterie du roi se 
        trouvait à 650 mètres au sud-ouest du fort, c'est-à-dire 
        à proximité immédiate de la villa des Oliviers actuelle. 
        Elle était commandée par le capitaine Rouvroy qui disposait 
        de trois officiers et de cent hommes de troupe. C'était la plus 
        forte batterie du siège ; elle comportait six pièces de 
        24 dont les projectiles étaient des boulets de fonte de 24 livres, 
        spécialement utilisés pour ouvrir des brèches dans 
        les fortifications. | 
|  Situer la villa des Oliviers    |