-AUX ÉCHOS D'ALGER ÉDITORIAL de mars 2023 numéro 1160

NON !Ne pensez pas que mon silence soit consécutif à un voyage en Afrique, ou à une soirée en boîte de nuit au cours de laquelle j'aurai pu rencontrer le président... ou encore, ces jours-ci, pour applaudir le discours présidentiel qui fêtait les 75 ans de « PIF Gadgets » ... Ah ! Il faut que jeunesse se fasse! Eh ! bien non ! Moi, j'étais simplement au fond de mon lit confrontée à des soucis de santé depuis janvier. Ils s'estompent, non pas avec un 49/3, mais avec l'aide de la médecine et la volonté d'être là pour vous. Lorsque nous étions scolarisés, nous avions un tableau noir dans chaque classe. Il était l'outil de travail. Aujourd'hui le tableau noir représente la peur instillée par les gouvernants:

- peur du Covid avec vaccinations politiques obligatoires, interdictions en tous genres, sinon PV, perte d'emploi, ne plus accompagner nos défunts... il fallait amortir l'engagement avec les laboratoires.

- peur du manque d'électricité : baisser les chauffages, porter un pull à colle roulé, ne pas utiliser d'eau trop chaude... en « récompense : un chèque énergie » et une facture faramineuse qui suit... et des publicités à outrance pour l'achat de voitures électriques.

- peur du manque d'eau : prendre une douche pas un bain, limiter la chasse d'eau, la quantité d'eau pour la vaisselle est à revoir, car elle serait le point noir du gaspillage...

Nous sommes redevenus des enfants que les biens pensants et les biens savants rééduquent !

De qui se moque-t-on ?

Entre manifestations, contestations, agressions, tentatives de toutes sortes ayant pour objet principal - mais dissimulé - la retraite, j'ai eu une pensée pour nos Anciens qui n'auraient pas voulu vivre dans ce monde où tout est politisé à l'extrême, où la violence fait partie du quotidien, où la vulgarité l'emporte sur la décence.
Pour la plupart, et surtout pour les Français d'Algérie, contrairement à l'étiquette qui leur a été accolée, leur vie était simple, faite de labeur, de respect, de civisme et de reconnaissance pour cette France qu'ils aimaient. Qu'en est-il aujourd'hui ??? Ils l'aiment moins car elle les a abandonnés, bafoués, pas reconnus, pas aidés... Finalement, peut-être que s'ils avaient été migrants, la considération les aurait réconfortés.

L'utilisation du droit de grève fait partie des Institutions, mais il est l'objet de chantage et de beaucoup de violence... il n'y a qu'à voir les rues de Paris dans lesquelles s'entassent les ordures faisant la joie des « surmulots » (sic) mais surtout pas l'hygiène des parisiens et même des touristes... les manifestations de rues, à Sainte Soline, ou ailleurs... « On » casse, brûle, attente à la vie d'autrui, surtout lorsqu'il s'agit de ceux qui nous protègent... peu importe... Tous les politiques écoutent et entendent le mal être, mais ne vont surtout pas prendre le « taureau par les cornes » comme l'a fait un certain général le 26 mars 1962 rue d'Isly à ALGER, autorisant l'armée française à tirer et à tuer des Français parce qu'ils voulaient justement rester Français.

Au 21 ème siècle, plus de français, plus de France. La refonte de l'histoire est primordiale pour les mouvements qui veulent tout effacer du passé en imposant leurs nouvelles têtes d'affiche... exemple « panthéoniser » l'avocate qui défendait les assassins du FLN, ou en donnant le nom de la femme de Mahomet à une rue parisienne, en continuant à baptiser des rues du 19 mars 1962 « fin de la guerre dAlgérie » ...

La société est malmenée par la volonté des peureux et des achetés. Un assassinat, un accident... est synonyme de recherches où à la fin, les délinquants sont remis en liberté à la barbe des policiers, ou en psychiatrie lorsque le discernement est altéré par l'alcool, la drogue (sic)...

L'avancée dans les idées va très loin, n'a-t-on pas entendu les « féministes » :
- changeaient le mot patriotisme en « matriotisme », pour ne plus donner la « paternité » aux Hommes ( !). Et pourtant « elles » ont vu des « hommes enceints » !!!
- ne plus vouloir une « Journée de la femme » le 8 mars, mais une « Journée d'une personne menstruée » !!!

Nous étions fiers et aimions cette France, la « nôtre », celle du respect du drapeau, de son histoire, du savoir, de ce qu'elle a apporté et surtout donné à ces terres incultes qu'était l'Algérie pour en faire un pays florissant, grâce à ce peuple de pionniers et de travailleurs... mais en l'abandonnant comme une vulgaire maîtresse qui fait les yeux doux à d'autres...
Finalement, qui fait « suer le burnous »? Ceux qui le portaient là-bas, ou ceux qui se sont « encostumés » ici ? En tout cas, ce n'est pas nous Français d'Algérie qui restons toujours « persona non grata » dans cette histoire.

61 ans que ce raccourci nous accompagne et nous conforte dans la volonté de continuer à nous battre pour que Notre Vérité soit rétablie.

Francette MENDOZA
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AUX ÉCHOS D'ALGER ÉDITORIAL de juin 2023 numéro 161
Chers Amis,

La bonne volonté est très souvent perturbée par les soucis de santé. Je ne vais pas vous donner les raisons de mes silences mais simplement m'excuser pour la dette morale et mon engagement dont je vous suis redevable.
Le retard dans la parution des Echos d'Alger de juin sera, j'en suis sûre, vite oublié.
Je vous remercie pour tout ce que vous m'apportez en soutien, en encouragement.
j'ai quand même suivi avec beaucoup d'attention tout ce qui s'est passé autour de moi, dans ce pays que l'on appelle la France... Quelle désolation ! Les politiques n'ont rien compris ! Ou plutôt ils font exprès de ne pas comprendre car ça les arrange.
Un meurtre, la haine du policier, une agression, un viol, des insultes contre les femmes, les tenues vestimentaires, les attaques contre nos édifices religieux surtout lorsqu'ils sont chrétiens, la nourriture spéciale dans les cantines, etc... etc... ne sont que le fait de « bons français »... ou de pauvres personnes n'ayant la même culture...
Ce ne sont que des faits divers, classés dans la rubrique des « chiens écrasés », comme le meurtre de Philippe annoncé le jour de son décès alors qu'il a agonisé durant cinq jours. Il avait simplement demandé à des « jeunes » de faire moins de bruit devant chez lui
Nommez ces jeunes. Des Kévin et Matéo ???
La mort de Lola, pas de voitures brûlées, pas d'émeutiers saccageant les banques ou magasins étrangers. C'est une petite française qui a été torturée à mort.
Et tellement d'autres...
Lorsque l'on veut se débarrasser de son chien, on dit qu'il a la rage. Il y a énormément de personnes enragées que l'on protège au détriment de ceux véritablement malades qui rongent leur frein face à l'impuissance et au manque de volonté d'agir. Par peur et par arrangement aussi et sûrement !
Un attentat est perpétré, c'est l'extrême droite. Nous en avons fait les frais lors de l'attentat du 15 mars 2012 à Montauban, où lors de l'enquête, il m'a été vertement dit « Ah ! Mais vous êtes française dAlgérie » ??? Quel rapport avec l'assassinat des militaires, l'Algérie et l'extrême droite ?
Quelle insistante volonté politique et médiatique de répéter que l'attentat n'avait touché que des militaires musulmans, alors qu'Abel CHENNOUF était chrétien et a reçu un très bel hommage dans la cathédrale de Montauban, entouré de ses frères d'armes mais aussi de l'ensemble du clergé militaire et du département, des représentants de la Communauté Juive de la région...
Pour la veillée des corps au Régiment la veille des obsèques, Abel n'était pas avec ses frères d'armes musulmans, assassinés par le même terroriste, mais seul parce que catholique ...
Le 3ème militaire grièvement blessé, tétraplégique à vie, Lok LIBER est catholique originaire de Guadeloupe... Pourquoi ces amalgames ? Pour montrer que même entre eux...
Quand va-t-on arrêter de ne considérer que les autres ? Ou de salir Henri dANSELME pour son geste héroïque lors de l'attentat dans le parc dAnnecy : trop catho, trop chrétien...
Surtout ne pas aborder l'immigration et la justice, vous caricaturerez et bien sûr vous ne pouvez être que d'extrême droite.
Quelle est la définition de cette pensée ? Cette étiquette vous est accolée simplement parce que vous êtes d'une seule nationalité : française !
Français dAlgérie, l'amour, le respect de la France, du pays, de son histoire nous ont été inculqués, malgré l'abandon de ses départements français et le refus de nous accueillir dans la Mère Patrie, nous n'avons pas mis la métropole à feu et à sang.
Les gouvernants de l'époque n'auraient eu aucune hésitation à nous réduire, comme ils étouffent la vérité sur 132 ans d'Algérie Française. Sans concession nous affublant de tous les torts.
<r On » dissout des associations patriotiques pour laisser la place à des mouvements révolutionnaires.
« On » nous interdit de manifester, pas de souci nous serons là quand même à la barbe des gouvernants; nous saccageons les cultures, les universités, nous interdisons les élevages... très bons sujets, nous nous exprimons dans les médias acquis à notre cause, nous inculquons la peur en passant des messages de catastrophe ...
Tout est sujet de guerre et de bourrage de crâne : la pandémie, la sècheresse, le manque d'eau, l'électricité, ... mais ne parlons pas de la guerre intestine qui pourrit notre quotidien.
Soyons honnête quand même! Le président est heureux de constater que toutes les initiatives prises ont été concrétisées... Ouf ! Plus de gilets jaunes, plus de retraite, plus d'émeutes, plus rien... Un beau pays serein mais en pleine reconstruction après les destructions subies fin juin.
Espérons que les touristes, tenaillés par la peur, reviennent,... que Charles III Roi d'Angleterre soit réinvité (!), que les dirigeants de certains pays s'occupent de leurs ouailles plutôt que de s'en inquiéter parce qu'ils sont sur le sol français. Et que les droits de l'homme soient revisités.
Le terme guerre peut être employé, il a toute son utilisation au constat de cette situation.
Mais ici, « on » a l'impression qu'ils découvrent une situation nouvelle
Nous pouvons en parler en connaissance de cause, nous qui avons vécu tout cela : assassinats, viols, enlèvements, émeutes,...
Bon été au frais en restant malgré tout optimiste.

Francette MENDOZA
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AUX ÉCHOS D'ALGER ÉDITORIAL de septembre 2023 numéro 162

Vous allez encore penser que j'avance toujours des excuses pour le retard infligé "
la sortie des Echos dAlger... Cette année 2023 est difficile pour moi avec la santé qui me joue des tours et pour accentuer le tout, le décès de mon mari.
Je ne veux pas m'étendre davantage mais je tiens à vous remercier pour m'avoir accompagnée dans ces moments très difficiles, par vos messages, votre présence, vos pensées.
Mon mari a été l'élément essentiel qui me permet aujourd'hui d'être avec vous. Il croyait en ma persévérance, et je lui en suis reconnaissante : vous êtes mon réconfort.
Le Conseil d'administration a perdu deux autres membres actifs : Alain LAMBERT et Raymond PICCIRILLO.
Bien sûr, de nombreux évènements ont traversé les familles, le pays, voire le monde. - Les familles, avec le départ toujours éprouvant d'êtres chers.
- Le pays « avec des évènements marquants » :
Les émeutes de juin :
Quelle honte ! Le pays mis à sac et la police, à terre.
Pour le covid, le mot « guerre » était largement employé pour nous priver de liberté et pour marteler l'obligation de la vaccination. Bien sûr, l'ennemi était invisible mais il fallait quand même le combattre. C'était mieux nous asservir !
Là, l'ennemi était visible et pourtant les dirigeants ont préféré tergiverser en se voilant la face.
Ils se voilent la face pour ne pas froisser les voisins en rompant les engagements et travers pernicieux.
Le monde éducatif est aussi dans le viseur assassinats d'enseignants, attaques avec armes d'établissements scolaire, menaces de mort, harcèlement, ...
Les politiques rabâchent que « tout va changer, plus jamais ça, des lois existent et seront appliquées », ou pas depuis le temps !
Les fleurs, les bougies, les portraits de victimes, les marches blanches, n'émeuvent plus personne, si ce n'est les politiques pour être bien placés sur la photo. Les engagements sont creux, les mots dénués de sens.
La France va mal et la guerre est là. Mais celle-là « on la tait ».
La venue du pape à Marseille.
Abemus Papam »... et lequel ! Et pour qui ? Quel espoir pour les catholiques ? Sinon que la dilution de leur foi en faveur d'autres croyances
Ne s'est-il pas incliné devant le monument des « personnes» disparues en mer? N'a-t-il pas insisté pour un accueil plus important ? Quelle condescendance !
Ce pape n'était pas là en 1962, mais celui en place, et une grande partie du clergé, n'a eu des gestes et paroles de soutien en faveur du peuple français d'Algérie qui souffrait d'une fronde inqualifiable lors de leur exil.
« La valise ou le cercueil » n'a pas ému ces bonnes âmes... mais par contre, aujourd'hui les passeurs sont des rois et s'enrichissent sur - soi-disant - la misère de ceux « obligés de quitter leur pays »...
Plutôt que de l'abandonner, pourquoi ces gens ne restent pas chez eux pour le sauver ???
Sa Sainteté, avec tout le respect que je vous dois, je ne peux accepter vos propos et vos deux poids deux mesures en mettant en difficulté les pays qui subissent cet acharnement dans l'accueil.
- La guerre en Ukraine.
Aujourd'hui comme hier, « on ne nous dit pas tout », mais on se permet de donner des conseils avec armes, financements divers... et commentaires avec photos choc pour émouvoir le téléspectateur.
- Et !Arménie ? On n'en parle plus. Qu'en « fait-on ? Ce sont des chrétiens, alors ils sont moins intéressants...
- Et Israël ? Et la Palestine ? Et les attentats ?
pardon d'avoir une vision raccourcie à notre condition d'exilés. N'avons-nous pas vécu les mêmes atrocités ? Bébés égorgés, femmes violées et ventres ouverts lorsqu'elles étaient enceintes, les hommes émasculés et gorge tranchée, attaquent au couteau, incendies des maisons, fermes, bétails... Toute cette cruauté, nous l'avons subie et après le 19 mars 1962, elle a été multipliée, sans protection d'une partie de l'armée française à qui un certain général avait donné l'ordre de ne pas sortir des casernes...
Une guerre de religion mettait l'Algérie Française hors de ses murs.
Cachez les 132 ans de l'Histoire de France en Algérie qu'on ne veut pas voir plus de 61 ans après.
Les guerres ne sont jamais belles et sont le fruit de l'homme ambitieux par l'atteinte du pouvoir, la cruauté dans la permissivité... Et maintenant l'on parle de l'Intelligence Artificielle
« 1A ». Que va-t-elle nous apporter ?
Le monde est fou et l'Histoire est un éternel recommencement.
Garder les pieds... noirs sur terre est mon leitmotiv.

Francette MENDOZA

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AUX ÉCHOS D'ALGER ÉDITORIAL de décembre 2023n° 163



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