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        ÉCHOS D'ALGER ÉDITORIAL de juin 2018 numéro 141
 Je ne vais pas jalouser ou singer la presse, la télévision, 
        le cinéma, l'affichage, la radio ou internet... enfin ! Tous ces 
        moyens de communications qui marchent, qui courent, qui écrivent, 
        qui annoncent, tout et n'importe quoi, mais surtout dans un sens unique. 
        Celui qui arrange l'intelligentsia...
 
 A mon petit niveau et dans « NOTRE PRESSE », je donne mes 
        sentiments, mon ressenti, en ne choquant personne, j'espère ! Sinon 
        « NOUS » Pieds-Noirs et Amis, mais... nous nous rejoignons 
        très souvent dans le ressenti, car vous m'en faites part .
 
 Alors, j'analyse les propos, les situations!
 
 Blacks Blocs, voilà un mot qui aurait dû être radié 
        du vocabulaire. Mais non, il revient. Alors qu'il date de la Stasi, de 
        l'ancienne République Démocratique Allemande...
 « Schwarzer bloc » expression d'origine, résonne désagréablement 
        à l'oreille.
 
 Pour une certaine presse, ce sont des bourgeois déguisés 
        en casseurs... pour d'autres, ce sont des « anti » tout, pour 
        d'autres encore, c'est une tactique de lutte, une structure éphémère 
        sans mode d'organisation ...
 
 Alors, je me pose la question : « Lors des dernières manifestations 
        revendicatives, que ce serait-il passé s'ils étaient organisés 
        ? ».
 A quoi ressemble ce monde que l'on dit évolué, instruit, 
        ... si ce n'est qu'à un monde sauvage, plus sauvage que celui des 
        animaux  mais en moins intelligents - qui défendent leur 
        territoire, leur pitance, leur rôle dans la meute. Et, il faut le 
        dire, dans cette meute, il y a en plus religion et communautarisme. Donc, 
        pout tout cela, ils frappent, tuent, saccagent, brûlent, viols, 
        volent... Et en dehors de toutes les lois. Ils appliquent la loi de la 
        jungle - dans la rue - et celle de Jean de la Fontaine qui les arrange 
        - : « La raison du plus fort est toujours la meilleure... ». 
        La loi du plus fort !
 
 Mais paraît-il que c'est cela la démocratie ! La liberté 
        !
 
 Est-ce de la démocratie et de la liberté que de refuser 
        les femmes dans des bars ou restaurants de quartiers « sensibles 
        », sans que cela attire l'attention des politiques et surtout celle 
        des médias ? Par contre, un certain grand restaurant parisien se 
        retrouve aux bancs des accusés pour « avoir fait un tri sur 
        sa clientèle ». M. Jacques TOUBON, défenseur des Droits 
        (!!!), et pour justifier ses indemnités et son salaire, prend le 
        dossier en mains pour sanctionner !
 Le Blanc, bien sûr ! Le Français surtout et quand il est 
        patriote ! Pourquoi ne se penche-t-il pas sur ces effets de communautarisme 
        imposé par la société? Où sur la classification 
        qui est faite dans notre vocabulaire ? Puisque nous sommes des catégories 
        : les jeunes  les ouvriers les demandeurs d'emploi  les nantis 
        - les fraudeurs - les retraités  les beaux  les vilains 
         les intouchables  les vieux... en oubliant la case française 
        avec son désarroi, son incompréhension, ses mains et surtout 
        sa parole liées. Et le terrorisme...
 
 Nous en sommes là ! Nous sommes dans un goulag... démocratique 
        !
 
 Les jeunes, où se trouve leur espoir ? Les ouvriers, s'échinent. 
        Les demandeurs d'emploi, le cherche. Les nantis, ne sont pas touchés. 
        Les fraudeurs « les grands qui représentent la France », 
        sont protégés. Les retraités, sont ponctionnés. 
        Les beaux, ont plus de chance dans cette société où 
        l'image prime. Les vilains, c'est la même chose mais à contresens. 
        Les intouchables, pour les finances. Les vieux, alors là ??? C'est 
        autre chose lorsqu'il faut allier vieux tout court, vieux et dépendance, 
        vieux et maison de retraite, ou EHPAD... Gabrielle CLUZEL, rédactrice 
        en Chef de Boulevard Voltaire, écrit : « Les personnes âgées 
        sont en danger, pourquoi ne pas investir dans les familles ».
 
 Comment investir dans les familles alors que tout a été 
        fait pour en détruire la cellule ?
 
 Une mésaventure, plutôt qu'une aventure, est arrivée 
        à une dame âgée de 87 ans, avec sa tête, ses 
        jambes, placée dans un EHPAD, dans lequel elle ne voulait pas rester. 
        Mais elle avait été placée là... Comme un 
        paquet dont on ne sert plus ! Pour elle qui n'avait pas fait ce choix, 
        il fallait réagir. Et elle a réagit prétextant un 
        rendez-vous chez le dentiste, elle a appelé un taxi qui l'a emmenée, 
        non pas chez le médecin, mais tout simplement chez elle, dans sa 
        maison, à 20 km de là. Bien entendu l'EHPAD était 
        sens dessus-dessous, tout comme le fils prévenu de la disparition 
        de sa mère, qu'ils ont retrouvée couchée, endormie 
        dans son lit et surtout, insistant pour ne pas repartir. « Ils » 
        l'ont laissée chez elle.
 Il est vrai que l'investissement dans les familles serait nécessaire. 
        Il permettrait de reformer la famille comme avant ! « Mais l'on 
        préfère investir ailleurs, question de morale (??)... pour 
        les voisins! »
 
 Francette MENDOZA
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