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        ÉCHOS D'ALGER ÉDITORIAL de décembre 2016 n° 135
 L' année 2016 se termine.
 Que d'évènements traversés pendant ces douze mois 
        !
 
 Ceux de la vie avec les bonheurs dans les familles :
 o les mariages, avec l'engagement de mettre en valeur tous les principes 
        inculqués. Il y en a encore, malgré la destruction de la 
        famille voulue par les politiques.
 o Les naissances. " Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille 
        applaudit à grands cris. Son doux regard qui brille, fait briller 
        tous les yeux... " écrivait Victor HUGO. C'est vrai, l'arrivée 
        de ces bout'chous est un grand bonheur. Ils sont notre continuité. 
        Notre descendance. Seront-ils sensibilisés par les origines de 
        leurs ascendants ? Par l'Algérie Française ? Essaieront-ils, 
        pour notre mémoire, notre vécu, reprendre Notre Histoire 
        afin de lui redonner toute sa place dans la vérité ? Ce 
        serait notre souhait le plus cher.
 o Les noces, qu'elles soient d'or, de diamant, de palissandre, de platine, 
        de chêne, c'est un OUI donné pour toute une vie. Une belle 
        histoire faite de joies, de peines, d'épreuves... mais avant tout 
        un lien très fort et le respect.
 
 Ceux de la vie avec les malheurs, la maladie, les décès. 
        Ceux qui nous rendent impuissants. Et surtout, un grand désespoir, 
        pour nous, de voir se tourner inexorablement les pages de Notre Algérie 
        Française...
 
 Et puis, il y a ces autres évènements que l'on provoque 
        : la guerre, les attentats terroristes : les assassinats, les égorgements, 
        la barbarie, la peur, les lois non appliquées et surtout non respectées 
        par certains, les mensonges, la défense de ce qui n'est pas défendable, 
        les élections, les primaires, le burkini (le Conseil d'Etat 
        a tranché : autorisation, alors qu'il est interdit dans les pays 
        musulmans pour une question d'hygiène !), le changement des 
        programmes scolaires (et de quelle manière !), la révision 
        sans cesse de l'Histoire (Napoléon ne serait pas Napoléon 
        inhumé aux Invalides, entre autres suspects falsificateurs)... 
        surtout lorsqu'elle est faite par ceux qui ne la connaissent pas, qui 
        veulent la détruire... parce qu'ils veulent changer les choses 
        et la société.
 
 Quelle société vivons-nous ? Et ces évènements 
        qui font la richesse des médias, ne nous aident pas à voir 
        l'avenir plus serein.
 
 Et pour nous qui sommes toujours dans les oubliettes, une question se 
        pose, malgré l'amour et le respect que nous apportions à 
        la France, à son drapeau, à ses valeurs, avons- nous bien 
        fait de rentrer " en 1962, pour nous retrouver, non pas 
        auprès mais avec une marâtre 
        ?
 
 Le choix est très discutable avec le recul.
 
 En dehors de toutes ces questions, l'Amicale reste le point fort de nos 
        plaisirs.
 
 La rédaction de AUX ECHOS d'ALGER, les nouvelles que vous nous 
        envoyez pour faire vivre le journal, sont un baume au coeur ; elle sait 
        qu'il est le seul lien nous rattachant à notre passé. Il 
        est la relation avec vous qui ne pouvez nous rejoindre dans les diverses 
        propositions que nous faisons pour nous retrouver. Alors, surtout continuer 
        à lui rester fidèle.
 
 L'équipe qui oeuvre pour vous apporter un peu de chaleur dans les 
        différentes régions où des volontaires se sont mis 
        à leur disposition, est bien entendu très heureuse de vous 
        rencontrer. N'oubliez pas que vous êtes notre famille !
 
 Puisque nous parlons famille, nous avons une pensée particulière 
        en cette période de fête et de partage, pour vous, Amis, 
        qui êtes dans la solitude, vous aussi qui vous battez contre la 
        maladie, et vous tous qui allez vous retrouver entourés des vôtres, 
        d'amour, d'affection, d'attention...
 
 Fêtes traditionnelles contestées, que l'on essaie de faire 
        disparaître, surtout lorsqu'elles sont catholiques. Seuls les commerces 
        " veillent au grain"... et pour cause !
 
 Où est ce temps béni où Noël était synonyme 
        de messe de minuit, du succulent chocolat chaud du matin, de bon repas 
        et de cadeau... Ah ! ce cadeau très attendu : une orange ! Quelle 
        délicieuse saveur elle avait !
 
 Actuellement, les oranges et autres fruits, c'est toute l'année. 
        Il n'y a plus ce charme. Et puis, rendez-vous compte, avec l'évolution 
        du progrès, de la société, des coutumes diverses, 
        pouvons-nous aujourd'hui offrir une orange à nos chères 
        têtes blondes ? Elles seraient déçues et nous aussi, 
        car elles ne connaîtront jamais la vraie saveur et valeur des choses.
 
 Suivons l'évolution pour ne pas être rattrapés.
 
 Avançons mais préservons nos valeurs sur la famille.
 
 A vous tous, Amis, JOYEUX NOËL et que l'année 2017 soit propice 
        à une bonne santé et de beaux projets.
 Francette MENDOZA
 
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