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        ÉCHOS D'ALGER ÉDITORIAL de mars 2014 numéro 124  2013 est derrière nous.Dans nos voeux pour 2014, nous avons émis 
        beaucoup de souhaits : santé d'abord, bonheur, joies, prospérité, 
        paix, espoir d'une vie meilleure pour nos jeunes, et pour nous exilés, 
        la reconnaissance de notre Histoire...
 
 Peut-être est-ce trop banal ?
 
 Peut-être avons-nous été trop quémandeurs?... 
        et nos gouvernants ont voulu montrer que la baguette magique c'était 
        eux, pas nous.
 
 Alors, nous constatons qu'ils revoient tout, qu'ils banalisent 
        tout. Ou qu'ils ne veulent rien voir, pour nous.
 
 La santé : c'est notre 
        richesse, mais cette richesse devient très fragile dans nos dépenses. 
        Plutôt que de s'attaquer à ce qui fait les déficits, 
        ils créent d'autres charges, d'autres critères, en donnant 
        moins de protection.
 
 Pour nous bien sûr ! Ne confondons pas.
 
 En définitif : ne soyons pas malades et soyons aisés... 
        pour permettre à d'autres d'être protégés...
 
 Ou plutôt... soyons malades pour que tous ceux qui touchent à 
        la santé... continuent à s'enrichir du système.
 
 Le bonheur, peut-être 
        une chose simple et solide! la famille, qui normalement représente 
        le pilier de la société et dans laquelle, l'on pouvait se 
        retrouver en cas de problèmes, de partage, du plaisir d'être 
        ensemble tout simplement ; cette famille est devenue très « 
        controversée et malmenée ». Elle vient d'être 
        complètement remise en question par des lois à contre courant. 
        On ne sait plus qui est qui.
 
 Même l'Education nationale y trouve un sujet fertile!
 
 Les joies : où peut-on 
        les trouver ? Notre société est essoufflée. Même 
        les chaînes de télévision ne permettent pas de trouver 
        la joie, le rire, la détente...films ou émissions, où 
        s'étalent la violence, la mort, la drogue, la prostitution, la 
        banalisation de la sexualité, la vulgarité, la guerre...
 Les débats, dans lesquels chacun dévore l'autre, prétendant 
        qu'il est meilleur...
 
 La prospérité : de quelle manière 
        ? Philippe CLAIR - comédien de « chez nous » disait 
        : « Aujourd'hui, nous sommes au bord de l'abîme, demain nous 
        ferons un grand pas en avant »...
 
 La paix : peut-on parler de 
        paix, alors que l'on s'entretue un peu partout ?
 Pourtant, nous sommes au début du XXIè siècle. Il 
        semblerait (!) que l'on soit plus intelligent, plus ouvert à la 
        discussion, à la communication... Eh ! bien non, nous
 constatons le contraire, car en plus, certaines religions se mêlent 
        et s'imposent dans la vision du monde...
 Quand l'Homme cessera-t-il d'être un loup pour l'Homme ?
 
 L'espoir d'une vie meilleure... 
        il paraît que l'espoir fait vivre ! Alors espérons !
 
 La reconnaissance de notre Histoire : 1962 - 2014, 52 ans 
        que nous nous battons pour cela ! Heureusement qu'il y a des échéances 
        électorales, pour rappeler que les Pieds-Noirs existent ! Comme 
        toujours.
 Comme nous aurions aimé que les médias, les caméras, 
        les politiques, les gouvernants de certains pays étrangers soient 
        tourner vers nous, vers notre drame, comme ils le font pour le Mali ou 
        d'autres pays qui n'ont rien à voir avec la France, ou l'Europe... 
        et qui exportent des immigrés « réfugiés politiques 
        » ou « réfugiés obligatoires datant... des colonies 
        françaises (!) » ou « réfugiés persécutés 
        car ne pouvant pratiquer leur religion »...
 
 Mais n'y a-t-il pas eu de génocides en Algérie Française 
        ? Pour toute aide, CRS et garde-mobiles ont été dépêchés 
        pour « nous mater ». Comme si il n'y avait des assassins que 
        d'un côté !
 
 D'ailleurs, nos détracteurs veulent le faire croire : Armée 
        Française « torture » et Français d'Algérie 
        « colonialistes » : tous des tortionnaires.
 Avons-nous été protégés ? Avons-nous eu l'accueil 
        réservé actuellement à ceux qui n'en n'ont rien à 
        faire de la France sinon que de la ponctionner, de l'avilir, de changer 
        les mentalités... alors que nous criions notre Amour pour la Patrie...
 
 C'est l'ailleurs et l'argent qui priment, c'est la combine instaurée, 
        c'est l'image que l'on veut donner ...en même temps que les dettes 
        effacées...
 Bel exemple d'icône! Comptes en Suisse ou ailleurs, alors que l'on 
        prône le partage, le serrement de ceinture... Déplacements 
        « légers » casqués et en scooter... Protégeons- 
        nous, leur vie est belle et... continuons, c'est nous qui payons 
        !
 
 Malgré cette analyse « défaitiste », réitérons 
        l'ensemble des souhaits pour l'avenir de nos jeunes, même ceux de 
        la Reconnaissance de l'Histoire de leurs Aïeux, car nous espérons 
        en eux pour le rétablissement de la VERITE.
 Francette MENDOZA
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