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        AUX ÉCHOS D'ALGER ÉDITORIAL de DÉCEMBRE 1998 numéro 
        63
 En cette fin d'année 1998, nos remerciements vont vers tous nos 
        fidèles algérois et sympathisants qui, depuis plus de 31 
        ans pour certains, 18 ans pour d'autres, depuis la création des 
        " Echos d'Alger ", et pour d'autres encore, plus récemment 
        arrivés dans la grande famille, sont à nos côtés.
 Vos encouragements, votre présence. nous aident à poursuivre, 
        contre vents et marées extérieurs et intérieurs. 
        Ces derniers vents et marées intérieurs sont plus nocifs 
        parce qu'ils sont censés être nos frères. De faux 
        frères. Leurs traits de caractère ne sont que jalousie, 
        envie, profit, intérêt, médisance envers les leurs.
 Pour eux, nous appliquons depuis 31 ans (création de I'A.E.A), 
        la devise de Jules CLARETIE:
 Tout homme qui dirige, qui fait quelque chose, a contre 
        lui ceux quivoudraient faire la même chose, ceux qui font précisément 
        le contraire, et surtout la grande armée des gens d'autant plus 
        sévères qu' ils ne font rien du tout ".
 Ces mêmes faux frères oublient qu'ils font 
        le jeu des autres pour qui la tactique est " diviser pour mieux régner 
        ."Menons encore très longtemps le drapeau de nos origines, de notre 
        histoire, de nos idées, de notre patriotisme...
 Ces mots clés pour nous ont été enrichis de paix, 
        liberté, souvenir, avenir, enseignement, victoire...
 Nous croyons rêver! Quelle bouffée d'oxygène!
 Les politiques qui se prennent pour des têtes pensantes, voire même 
        des historiens, ont ressorti leur verbiage des placards pour rappeler, 
        qu'il y a 80 ans, le Il novembre 1918, était signée l'armistice, 
        d'une des guerres les plus meurtrières de l'histoire de France 
        : la Grande Guerre.
 Comment peut-on donner un tel qualificatif à une telle boucherie! 
        Lorsque l'on sait que le sacrifice de ces hommes aurait permis:
 - la paix??? : on oublie 39/45 et 54/62 (guerre d'Algérie ou sale 
        guerre).
 - La liberté : pour qui? Les voyous ou certains hommes politiques 
        ceux qui restent impunis!
 - le souvenir : il n'y a qu'à voir les spectateurs " autour 
        des monuments lors des cérémonies patriotiques.
 - l'avenir. bien triste pour la France et les français, les vrais, 
        pas les frmiers élus. Alors quel avenir?
 - l'enseignement : égal au mondialisme dans lequel la France n'est 
        qu'un tout petit département existant certes pour ses droits de 
        l'homme, son social, sa générosité, par l'effacement 
        des dettes aux pays touchés ou pas par des cataclysmes. Quel est 
        l'enseignement à tirer?
 - Vive la France!!!
 - la victoire pour qui? Car les ennemis d'hier 14/18, 39/45 sont les frères 
        d'aujourd'hui.
 Dans cette grande mixture, ne pas oublier "nos frères" 
        d'Algérie 1954/1962, ceux qui ont voulu l'indépendance, 
        qui ont pour cela, assassiné, massacré, violé, enlevé, 
        brûlé, détruit.., pour ne pas être dirigés 
        par la France et les français... et qui déferlent en maître 
        sur ce pays qu'ils rejetaient, en brandissant le drapeau algérien 
        sur les Champs-Élysées à l'issue de la coupe du monde 
        de football, ou dédiant leur victoire olympique à leurs 
        frères d'armes algériens!
 On se croirait au temps héroïque où le FLN qui avait 
        pignon sur rue, manifestait en France métropolitaine contre le 
        colonialisme et le capitalisme. Finalement, n'est-ce pas la même 
        bataille camouflée'?
 Où sont la paix, la liberté, la victoire? Nulle part pour 
        nous, ni pour la France, Mais s'en rend-elle compte'?
 Harkis, Pieds-Noirs. punis pour être et rester français, 
        sommes les vilains petits canards de la fable. Un certain général 
        " nous avait compris ". Pauvres naïfs que nous étions!
 Pas particulièrement attirée par la télévision 
        en général, et les émissions politiques en particulier, 
        mon sang n a fait qu'un tour en écoutant les " soixante-huitards 
        " invités sur le plateau de Public, ce dimanche I 5 novembre, 
        parler de réhabilitation pour les déserteurs de l'armée 
        française pendant la guerre d'Algérie!
 Voilà encore autre chose les ordres militaires bafoués, 
        discutés, remis en question; des déserteurs qui n'avaient 
        aucun sens des règles militaires et qui allaient dans le sens de 
        " nos égorgeurs "
 Sont-ils des hommes?
 Ce sont des assassins que l'on veut glorifier et ils le seront. La France, 
        ou plutôt ceux qui la dirigent, ne savent plus où ils en 
        sont.
 On est loin du fameux coup d'éventail donné à M. 
        DEVAL, consul de France à ALGER et qui avait déclaré 
        les hostilités entre la France et l'Algérie de l'époque.
 La France baisse les bras.
 Ne perdons pas nos traditions que 1999 qui arrive à grands pas, 
        soit porteur de bonnes nouvelles et ce calendrier, synonyme d'étrennes.
 Joyeux Noël et bonne année.
 Francette MENDOZA
 
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