BATIMENTS COMMUNAUX. - Travaux à 
          exécuter dans les écoles. Demande d'ouverture de crédits 
          anticipés.
          
          M. GILLET, Adjoint.
          
          Mes chers Collègues,
          
          En raison du caractère d'urgence que revêt l'exécution 
          de certains projets de réfection des écoles communales 
          avant la prochaine rentrée d'octobre, le Service des Bâtiments 
          communaux a demandé que fut sollicitée de l'Autorité 
          supérieure l'ouverture anticipée des crédits inscrits 
          au B.S. de 1953,
          aux chapitres et articles ci-après désignés, sous 
          les rubriques suivantes
         
 
          
         
          Par ailleurs le service intéressé a demandé que 
          ces différents travaux fussent confiés à l'entrepreneur 
          adjudicataire des travaux d'entretien, en collaboration avec le Service 
          des Bâtiments communaux.
          Nous vous demandons d'en décider ainsi.
          
          M. Zigliara, Adjoint. - Est-ce que les travaux de l'école 
          de la rue Caussemille sont terminés ?
          
          M. Jacques Chevallier, Député- Maire. - Ils ne 
          sont pas encore commencés.
          
          M. Zigliara, Adjoint. - Cela est regrettable.
          Nous avons eu à nous occuper de cette question l'an dernier et 
          des logements avaient été prévus pour le personnel 
          enseignant, alors que nous pensons que la priorité revient d'abord 
          aux classes.
          
          Je sais que notre Député-Maire Chevallier était 
          intervenu énergiquement pour que 12s travaux soient entrepris 
          et je regrette d'autant plus que rien n'ait été fait.
          
          M. Jacques Chevallier, Député- Maire. - 
          C'est une question en suspens depuis deux ans, je puis le dire, puisque 
          c'est au cours d'une réunion du Conseil Général 
          où était discuté le plan triennal que j'ai demandé 
          l'agrandissement de l'école de la rue Caussemille.
          
          La question a traîné dans les bureaux du service d'Architecture. 
          Mais un inconvénient s,e, présente encore, quant à 
          l'autorisation de bâtir, du fait que l'école se trouve 
          sur une rue de 3 mètres sur laquelle nous n'aurions pas le droit 
          de surélever.
          
          Comme cette voie de trois mètres, parfaitement inutile, arrête 
          le projet et que si on la barrait on aurait la possibilité de 
          faire une cour pour les enfants, j'ai l'intention de demander au Conseil 
          municipal d'en décider la suppression pour nous permettre de 
          procéder aux travaux d'agrandissement de l'école, qui 
          pourront alors commencer.
          
          M. Legendre, Adjoint. - Si j'ai bien compris, Monsieur 
          le Maire. il s'agit, dans le rapport qui vient de nous être présenté, 
          d'une ouverture de crédit anticipée au budget supplémentaire.
          
          Dans le même ordre od'idées, je vous demande d'envisager 
          d'urgence la réfection des plafonds de la halle au poisson qui 
          tombent par morceaux chaque jour.
          
          Depuis un an et demi qu'on réclame ces réparations, elles 
          sont retardées pour toutes sortes de raisons. Les crédits 
          sont inscrits au budget supplémentaire et je me demande pourouoi 
          ils ne pourraient être employés.
          
          M. Jacques Chevallier, Député-Maire. - Il 
          est difficile de demander des ouvertures de crédits sur la totalité 
          du budget supplémentaire. Nous avions pensé en obtenir 
          jusqu'à concurrence de 50 % des crédits, mais étant 
          donné aue la rentrée des classes est proche, nous avons 
          sollicité comme mesure particulière l'autorisation d'engager 
          la totalité des crédits afférents à l'entretien 
          des locaux scolaires et, à cet effet on nous a demandé 
          de faire sanctionner cette demande par le Conseil municipal. Il est 
          heureux qu'on nous en ait prié la veille d'une réunion 
          de notre Assemblée, ce oui nous permet de faire passer in extremis 
          cotte auestion qui ne figurait pas à l'ordre du jour de la Commission 
          des Travaux et Finances.
          
          Tant que notre B.S. n'est pas approuvé, nous ne pouvons rien 
          demander d'autre et je ne pense pas eue nous puissions le faire pour 
          le caso rue soulève notre Collègue Legendre, parce que 
          ce serait généraliser en somme les demandes d'ouverture 
          anticipées de crédits.
          
          Nous devons au contraire rechercher à faire activer l'adoption 
          du B.S. qui a déjà franchi le stade de la Préfecture 
          et va s'acheminer maintenant au Gouvernement général.
          
          Ce n'est plus qu'une question de jours.
          
          Si ces délais sont gênants pour les écoles, eu égard 
          à la rentrée d'octobre, il n'en est pas de même 
          pour la halle au poisson qui peut attendre.
          
          M. Legendre, Adjoint. - Il y a un mois et demi, un morceau 
          de plafond est tombé et c'est un risque dont la Ville serait 
          responsable.
          
          Je demande donc s'il ne serait pas possible de commencer les travaux.
          
          M. Jacques Chevallier, Député- Maire. - 
          On peut toujours faire un rapiéçage momentané. 
          puisque 50 % des crédits sont débloqués.
          
          L'entrepreneur attendra pour le reste que le budget soit approuvé. 
          
          
          Pas d'autre observation ? Le rapport est approuvé