| -------------La 
        pratique en Algérie de l'Education Physique et des Sports, particulièrement 
        favorisée par les conditions climatériques optima de ce 
        pays, accuse un net progrès sur les années d'avant-guerre.-------------L'absence, 
        en Algérie, faute de crédits suffisants d'un Centre Régional 
        d'Education Physique et Sportive qui permettrait d'organiser sur place 
        et de multiplier les stages d'information pratiqués dans les autres 
        Centres s'y fait toutefois sentir cruellement.
 -------------En 
        effet, la formation de professeurs spécialisés et de moniteurs 
        dûment qualifiés se trouve, de ce fait, rendue particulièrement 
        malaisée par la nécessité où se trouvent les 
        candidats à ces fonctions de passer leurs examens professionnels 
        dans les Centres Régionaux Métropolitains, et d'y accomplir, 
        à grands frais, les années d'étude nécessaires 
        à leur qualification professionnelle.
 -------------En 
        dépit de ces obstacles les résultats très importants 
        obtenus par ces professeurs, moniteurs et monitrices, ont permis, par 
        leurs effets d'enseignement aussi bien que d'exemple, et en les conjuguant 
        avec les initiatives et les efforts répétés de propagande 
        déployés par les Fédérations sportives d'arriver 
        à un accroissement en profondeur incontestable de l'activité 
        sportive algérienne tout entière.
 -------------Il 
        convient de souligner dès à présent l'étroite 
        connexion que cet accroissement doit présenter, pour porter ses 
        fruits, avec l'extension de l'Equipement Sportif du pays, celui-ci étant 
        lui-même étroitement conditionné par la création 
        de terrains d'évolution et de compétition répondant 
        aux besoins anciens et nouveaux.
 -------------Le 
        développement, en ces dernières années, des procédés 
        adoptés pour l'enseignement de l'Education Physique, l'intérêt 
        croissant porté, à juste titre, par le grand public à 
        sa pratique rationnelle et aussi aux compétitions nationales et 
        internationales, doivent être accompagnés, voire même 
        précédés, par la création de ces instruments 
        essentiels de base que sont les installations sportives.
 -------------Le 
        perfectionnement de la technique de l'entraînement et les résultats 
        riches de promesses, qu'il implique ne servirait à rien si l'athlète 
        ne pouvait en définitive trouver la possibilité d'en vérifier 
        la va-leur d'application.
 -------------Or. 
        il faut bien le reconnaître, l'Algérie souffre encore, tout 
        comme la Métropole, en son ensemble, d'une insuffisance caractérisée 
        d'installations sportives et, pour celles qui ont été déjà 
        crées, de leur inadaptation manifeste aux besoins d'une population 
        en pleine croissance dont la dispersion géographique rend encore 
        plus sensible l'insuffisance qualitative et quantitative des Stades déjà 
        existants.
 -------------Il 
        n'est pas difficile de déceler la cause essentielle de cette insuffisance. 
        Elle découle d'abord, au premier chef, d'un manque absolu ou relatif 
        (le moyens pécuniaires.
 -------------On 
        perd, en effet, trop souvent de vue qu'en dehors des travaux d'équipement 
        réalisés au profit d'établissements publics d'enseignement. 
        des stades, ces piscines, ces refuges de skieurs, ces avions d'en-traînement 
        sont issus d'initiatives particulières, de sacrifices privés 
        à la réalisation desquels les finances publiques ne participent 
        précisément que dans la mesure où les promoteurs 
        ,de ces créations ne peuvent en assumer intégralement la 
        charge.
 -------------La 
        mise à l'échelle des besoins sportifs qui se manifestent 
        de toutes parts en ce pays eu égard aux faibles ressources dont 
        disposent à ces fins les Associations sportives et les diverses 
        collectivités publiques promotrices se révèle comme 
        une tâche particulièrement malaisée.
 -------------Elle 
        est rendue sensiblement plus ardue que dans la Métropole, d'une 
        part, par la dispersion des agglomérations d'une certaine importance 
        dont la population s'accroît annuellement à une cadence extraordinaire 
        sans que toutefois leur potentiel fiscal et économique suive, même 
        de très loin, cette progression, d'autre part, par les grandes 
        distances qui séparent ces agglomérations entre elles et 
        qui font. de la sorte. obstacle à une entraide mutuelle et une 
        utilisation, en quelque sorte réciproque, de leurs ressources.
 -------------L'avenir 
        de l'Equipement sportif algérien, sa croissance, son extension 
        se trouvent donc liés à la situation présente et 
        future des trésoreries privées et publiques et suivent, 
        de ce fait, étroitement les fluctuations variées (le la 
        conjoncture économique et financière en tant qu'elle affecte 
        les dites trésoreries.
 -------------Pourquoi 
        ne pas rendre dès à présent un hommage éclatant 
        à tous ces généreux mécènes, hélas 
        ! trop peu nombreux, qui, sacrifiant une partie de leur vie familiale 
        pour animer de leur dynamisme les groupements sportifs qu'ils dirigent, 
        ont, en outre, réglé sur leurs deniers personnels les dépenses 
        que leurs Associations se trouvaient hors d'état d'acquitter et 
        permis, par leurs sacrifices pécuniaires, à de magnifiques 
        stades de voir le jour ?
 -------------Eu 
        égard à la masse immense des besoins à satisfaire, 
        même réduits aux minima indispensables, et à la faiblesse 
        extrême des moyens d'action pécuniaires mis à la disposition 
        des animateurs par les pouvoirs publics, il semble qu'il apparaisse à 
        l'Administration comme une mesure d'élémentaire prudence, 
        en cette matière de jouer exclusivement le rôle d'un élément 
        moteur et accélérateur.
 -------------Coordonner 
        et systématiser autant que faire se peut des initiatives présentées 
        en ordre dispersé par des promoteurs de bonne volonté mais 
        la plupart du temps fort peu au courant, voire même ignorants des 
        normes administratives et des modalités techniques qui leur permettront 
        d'aboutir dans les moindres délais et aux meilleurs prix, stimuler 
        en outre et aider pécuniairement dans une mesure inversement proportionnelle 
        à leurs ressources propres les futurs maîtres ,de l'oeuvre, 
        faire aboutir, en un mot, chaque année, le plus grand nombre possible 
        d'avant-projets en se basant sur une répartition géographique 
        'aussi complète que possible des futurs aménagements et 
        stades, compte tenu de l'importance numérique des utilisateurs 
        en puissance et de la pénurie plus ou moins complète révélée 
        en ces divers lieux à son attention, voilà les principes 
        directeurs qui, appliqués avec beaucoup de souplesse et de compréhension, 
        nous apparaissent comme devant guider et motiver les choix et les discriminations 
        de l'Administration.
 MISE AU POINT DES PROJETS 
        D'AMENAGEMENT -------------Avant 
        de pousser plus avant le développement de cette étude, qui, 
        diffusée largement parmi les Communes et les Associations sportives, 
        pourrait contribuer très heureusetfient à la vulgarisation 
        des conditions de réalisation des projets d'équipement sportiff 
        l'accent doit être mis dès l'abord sur la nécessité 
        pour le futur maître de l'oeuvre de disposer préalablement 
        à toute présentation de ses visées sportives, (le 
        ressources financières suffisantes pour lui permettre de mener 
        à bonne fin, avec ses seuls moyens personnels, une partie notable, 
        sinon la totalité,- des travaux qu'il se propose (l'entreprendre 
        quelque jour.-------------Les 
        promoteurs de ces aménagements perdent, très souvent de 
        vue, en effet, par une complète méconnaissance (les règles 
        administratives qui s'appliquent à l'octroi des subventions publiques, 
        que l'aide financière lorsqu'elle leur est officiellement accordée 
        en son principe, n'est effectivement versée à leurs divers 
        créanciers par les Services Techniques qualifiés à 
        cet égard, .qu'à postériori, au fur et à mesure 
        de l'exécution des installations auxquelles elle se rapporte.
 -------------Cette 
        vérité d'évidence (on ne saurait concevoir qu'une 
        participation pécuniaire s'applique à une oeuvre à 
        laquelle n'aurait pas été encore effectivement donné 
        le moindre commencement d'existence) doit être rappelée à 
        l'attention des futurs bénéficiaires de subvention. Sa perte 
        de vue risquerait de les exposer à (le graves mécomptes.
 -------------C'est 
        précisément pour apprécier d'une manière certaine 
        leurs capacités pécuniaires et leurs possibilités 
        d'auto-financement, que les associations ou Communes sollicitantes sont 
        invitées à produire au soutien (le leur demande, tous documents 
        chiffrés susceptibles de les préciser et d'apprécier 
        avec certitude si l'avant-projet fourni par l'éventuel maître 
        (le l'oeuvre est en rapport avec ses ressources aussi bien qu'avec ses 
        besoins sportifs réels présent et à venir.
 -------------Les 
        pièces requises sont les suivantes :
 -------------Communes 
        :
 -------------1) 
        Situation financière, dressée en double exemplaire certifiée 
        conforme par le Receveur Municipal et revêtue de l'avis technique 
        de M. le Directeur des Contributions directes du Département.
 -------------2) 
        Certificat administratif établi conjointement par le Chef de 
        la Commune et le Receveur des Contributions diverses du lieu.
 -------------3) 
        Situation des emprunts communaux non encore remboursés par 
        cette unité administrative, au premier du mois qui précède 
        l'envoi de la demande de subvention.
 
 -------------Associations 
        Sportives :
 -------------Situation 
        financière au cours des trois dernières années 
        de fonctionne-ment de la Société. Etat de l'actif et du 
        passif de la Société au moment de la présentation 
        de la de-mande (le subvention.
 
 -------------L'examen 
        de ces documents permettra de se rendre compte si le recours à 
        l'aide pécuniaire de l'Algérie s'impose à lui de 
        rigoureuse façon. Contrairement à une croyance assez répandue 
        cette participation ne constitue pas une obligation mais seulement une 
        simple faculté.
 -------------En 
        ce qui concerne les Communes son quantum est fixé par application 
        des dispositions de l'arrêté du 8 janvier 1943, de plus de 
        zéro à quatre vingts pour cent, en raison inverse de la 
        richesse des finances de l'unité administrative sollicitante.
 -------------Qu'il 
        s'agisse d'Associations sportives ou de communes, elle porte, quand elle 
        est octroyée non sur la totalité des débours mais 
        sur les dépenses sanitaires et celles présentant une utilité 
        directe pour la_pratique du sport et non génératrices de 
        recettes.
 -------------Une 
        fois qu'aura été résolue par le promoteur de l'entreprise 
        cette question primordiale de financement préalable, ce dernier 
        devra alors s'assurer de la possession d'un terrain dont les dimensions 
        et la situation topographique correspondront aussi exactement que possible 
        à ses visées.
 -------------Pour 
        ce faire, ii aura la latitude d'acquérir de ces deniers personnels 
        la parcelle choisie ou d'en obtenir la location à bail pour un 
        laps de temps dont la durée devra au moins excéder la limite 
        assignée par le Code civil aux actes de pure administration.
 -------------La 
        modicité de la dotation inscrite au titre de l'Equipement Sportif 
        constitue le seul obstacle à une prise en charge partielle par 
        le Budget Extraordinaire de l'Algérie du coût de ces acquisitions 
        foncières.
 -------------Cette 
        obligation réglementaire de possession qui est ainsi faite au constructeur 
        de stade tend essentiellement à la mettre à l'abri d'une 
        éviction ultérieure, à éviter le changement 
        de destination, des ouvrages par le fait d'un tiers, et à assurer, 
        en une complète sûreté, l'amortissement progressif 
        et total des très importants capitaux investis en l'ceuvre tant 
        par le subventionné que par le subventionnant.
 -------------Aussi 
        bien les textes législatifs validés et les dispositions 
        réglementaires qui, dans la Métropole, visent, sans y arriver 
        toujours à assurer la protection et la conservation des aménagements 
        sportifs ou déterminant le processus d'approbation des projets 
        d'équipement sportif (actes dits lois, des 6 avril, 26 mai et 16 
        décembre 1941, en particulier) n'ont pas ici de portée légale, 
        sinon matière à application. Il n'apparait pas d'ailleurs 
        que leur extension éventuelle à ce territoire soit, pour 
        les raisons qui suivent, particulièrement opportune :
 -------------En 
        effet, les nombreuses différences qui existent entre la Métropole 
        et l'Algérie (grandes distances qui séparent entre elles 
        les agglomérations importantes, moyens de locomotion, sol non gazonné, 
        conditions climatériques très particulières, etc...) 
        militent en faveur de l'adoption. en cette matière d'une dé-concentration 
        aussi poussée que possible, d'une appréciation directe des 
        contingences locales et de l'attribution à la Direction Générale 
        intéressée d'un self-contrôle des diverses initiatives 
        qui se feront jour, en quelques sorte, sous ses yeux.
 -------------Il 
        va de soi que celle-ci devra s'entourer en contre-partie de la grande 
        liberté d'action qui lui est ainsi laissée, d'un maximum 
        de garanties et d'éléments d'information lui permettant 
        d'avoir tous éclaircissements sur l'utilité du dispositif 
        sortif qui lui sera soumis.
 -------------Et 
        parmi ces garanties qu'elle exigera ne sera-ce pas la plus primordiale, 
        la plus vitale en somme, celle qui lui apportera la certitude que les 
        promoteurs de l'oeuvre envisagée dans le cadre de l'Equipement 
        Sportif de l'Algérie, sont vraiment les maîtres chez eux 
        et que les fonds dont ils seront gratifiés, ne risquent d'avoir 
        été versés en pure perte ?
 -------------Il 
        apparaît comme hors de doute que les avantages qui découlent 
        (le ces exigences, d'ailleurs impérativement imposées par 
        les textes administratifs qui régis-sent la matière, sont 
        de beaucoup supérieurs aux inconvénients qui peuvent être 
        invoqués à leur en-contre tels que par exemple, la présentation 
        en ordre dispersé, des projets d'équipement sportif, plus 
        apparente d'ailleurs que réelle en Algérie.
 -------------Il 
        est, en effet, généralement admis et vérifié 
        par l'expérience qu'un Stade Municipal unique, omnisports de préférence, 
        suffit à chaque commune dont la population agglomérée 
        y compris les estivants, n'atteint pas 100.000 habitants la capacité 
        globale des gradins se déterminant en fonction directe du chiffre 
        global de cette population.
 -------------La 
        création de stades consacrés à la pratique exclusive 
        soit de l'athlétisme, soit du football ou du hockey. ou encore, 
        mais très exceptionnellement du rugby (l'absence. à peu 
        près complète en Algérie, de terrains gazonnés 
        s'oppose en fait au déroulement de ces compétitions) ne 
        saurait être envisagée réglementairement que dans 
        les villes de 100.000 habitants au moins qui constituent ici l'exception.
 -------------Il 
        sera donc aisé de pallier les inconvénients signalés 
        ci-dessus, d'une présentation en quelque sorte sporadique, des 
        avant-projets d'équipements sportifs présentés par 
        les unités administratives algériennes déjà 
        constituées ou par les Communes mixtes qui assurent la défense 
        des intérêts matériels et moraux de celles encore 
        en gestation puisque. à quelques exceptions près, bien connues 
        par avance et en nombre très limité, la localisation des 
        Stades des Communes se confond avec leur répartition géographique.
 -------------Lorsque 
        chacune d'elles aura, sur son initiative personnelle procédé, 
        par étapes successives, à l'aménagement complet de 
        son Stade Municipal, ce jour-là l'Equipement Sportif des Communes 
        d'Algérie, à l'exception des villes d'Alger, de Bône, 
        de Constantine et d'Oran, sera chose faite.
 LES REALISATIONS -------------La 
        chose demeure encore assez lointaine. Elle dépend de tous les facteurs 
        qui oint été exposés ci-avant et d'impondérables 
        au nombre desquels il faut ranger la volonté créatrice et 
        le persévérance dans les efforts nonobstant les sacrifices 
        de temps et d'argent nécessaires. Un nombre relativement très 
        important d'aménagements sportifs communaux a été 
        mené à bonne fin, à partir de la deuxième 
        partie de l'année 1948, compte tenu de la modicité des ressources 
        budgétaires respectives du subventionnant et des subventionnés.-------------Au 
        cours de l'année de 1949, (les règlements définitifs 
        sont intervenus, en particulier en ce qui concerne les Stades d'Affreville, 
          
        Chéragas (1è, 2è et 3è tranches) 
        d'El-Biar, 
        (2è tranche) du Fondouk, de Kouba 
        (2me tranche) de 
        Maison-Carrée (1è tranche) de Batna, de Bordj-Bou-Arréridj 
        (1è, 2me et 3è tranches) de Détrie, 
        d'El-Ançor, de Lourmel, 
        de Marnia, de Perrégaux.
 -------------Le 
        Stade Communal du Général Leclerc à Alger, 
        partie intégrante du futur Parc des Sports de la ville, est en 
        voie d'achèvement. Au-dessus de ce Stade l'élargissement 
        et l'accroissement des aménagements sportifs de la cote 109, prélude 
        de l'implantation en cet endroit d'une grande piste d'athlétisme 
        a été activement poussé.
 -------------Des 
        décisions fermes qui ont permis, permettent, ou permettront d'ouvrir 
        légalement la voie aux travaux correspondant à leurs visées 
        ont été prises d'ores et déjà au bénéfice 
        des Communes de l'Alma, 
        d'Azazga, de Boufarik, de Fort-de-l'Eau, de Kouba, de Mahelma, de Mouzaiaviile. 
        de St-Eugène (centre sportif des Bains-Romains), 
        de Tizi-Ouzou, de Châteaudun-du-Rhumel, de Djidjelli, de Philippe-ville, 
        de Souk-Ahras, du Djebel-Nador (commune mixte centre d'Ain-Kermes), d'Ain-Témouchent, 
        d'Inkermann, de Mostaganem, de Palikao, de Renan.(Note 
        du site : quelques-uns de ces villages peuvent être retrouvés 
        en cliquant sur ici : ici 
        )
 -------------Un 
        nombre encore plus grand de projets est en voie d'examen ou de. remaniement. 
        Parmi eux figure la deuxième tranche de construction du Stade de 
        la ville de Constantine (Stade Turpin) et celui, en son intégralité, 
        présenté par la ville d'Oran.
 -------------L'année 
        1949 a été marquée, d'autre part, et très 
        particulièrement par un vigoureux essor `dans la création 
        ou la terminaison de piscines construites soit par des Communes, soit 
        par des collectivités ou par des Associations sportives privées.
 -------------L'accent 
        doit être mis à cet égard, en premier lieu sur la 
        gigantesque entreprise poursuivie depuis plusieurs années, pour 
        le compte de la ville d'Alger, avec une participation financière 
        massive de l'Algérie, aux fins de création d'une piscine 
        artificielle dans le quartier de Bab-el-Oued (Consolation).
 -------------En 
        cette année 1949, la branche Ouest de cette piscine a été 
        pratiquement achevée. Derrière cette branche et sous la 
        protection de la digue ont été créés de nombreux 
        terres-pleins gagnés sur la mer sur lesquels a été 
        aménagé, à titre provisoire, un stade communal (Stade 
        Marcel Cerdan).
 -------------Dans 
        la mesure où la situation des crédits le permettrait il 
        pourrait être envisagé de faire construire, sur les dotations 
        1949. 1950 et 1951, la branche Est le cette digue qui, une fois achevée 
        donnerait sa physionomie définitive et générale à 
        la piscine artificielle de la ville d'Alger (Bab-el-Oued) et obvierait, 
        d'une façon définitive, à l'érosion sous-marine 
        qui, en l'absence de cette branche orientale, attaque avec plus de force 
        chaque hiver le sous-sol de l'autre branche.
 --------------On 
        signalera qu'au cours de l'exercice 1949 de nombreux millions ont dû 
        être engagés en vue de réparer les dégâts 
        de la mer et d'opérer, à grands frais, la consolidation 
        et l'affermissement des soubassements de la branche Ouest de cette Plage 
        Artificielle.
 -------------Cette 
        année 1949 aura été marquée plus spécialement 
        par le développement des piscines.
 -------------Parmi 
        celles dont la création relève de l'initiative récente 
        ou ancienne, d'unités administratives nous citerons celle de la 
        commune de Batna dont le gros oeuvre a été terminé, 
        celle de la commune de Sidi-Bel-Abbès, exécutées 
        sans grande célérité, après modifications 
        impromptues (mais acceptables et ratifiées. en fait) du projet 
        initialement approuvé, enfin l'élégante piscine, 
        qui vient d'être achevée de la commune d'Oued Fodda, imbriquée 
        dans le nouveau groupe scolaire en construction de cette unité 
        administrative et édifiée à frais communs, en même 
        temps que celui-ci, formule ingénieuse et économique oie 
        symbiose provisoire.
 -------------La 
        Commune d'Alger se propose, avec l'aide des pouvoirs publics, de faire 
        entrer dans la voie des réalisations ses très anciennes 
        visées (1933), de construction d'une piscine municipale dans le 
        deuxième sous-sol de son Nouvel Hôtel-de-Ville. A son intention, 
        les spécialistes des services niétropolitains ont établi 
        une documentation précise et détaillée destinée 
        à la mise en harmonie de cette oeuvre futùre avec les enseignements 
        les plus récents, en cette matière, de la technique moderne.
 -------------Les 
        villes de Biskra et d'Orléansville ont inclus clans leur programme 
        d'aménagements sportifs pour l'année à venir l'édification 
        de piscines municipales sur des terrains en leur possession.
 -------------L'activité 
        déployée, durant cette même période, au point 
        de vue spécial qui nous occupe, par des Associations privées, 
        doit mériter une mention toute spéciale.
 -------------Les 
        Groupes Laïques d'Alger qui manifestent 
        une activité polymorphe en des domaines très variés 
        ont vu enfin aboutir ce qui constituait une des parties les plus importantes 
        de leurs objectifs sportifs : une piscine double à étage, 
        fabriquée selon les conceptions inédites (à Alger). 
        Cette piscine, inaugurée au cours de l'été écoulé, 
        sera dotée, au cours de l'Exercice budgétaire 1950, d'installations 
        adéquates de récupération et d'assainissement (le 
        l'eau douce qui y est utilisée et, sans doute aussi si les entrepreneurs 
        suivent une cadence d'exécution assez accélérée, 
        pourvue du chauffage, aux fins de son utilisation en toutes saisons.
 -------------Ces 
        installations (récupération, assainissement et chauffage) 
        et la dépense importante qu'elles ont entraînées ont 
        été éludées par le Racing 
        Universitaire d'Alger (Section d'Aviron).
 -------------Cette 
        Association a commencé et terminé, en 1949, à l'intérieur 
        du môle Amiral Mouchez, très fortement ensoleillé, 
        même en hiver, une piscine en eau de mer située à 
        proximité du mât tripode d'observation des Services du Port 
        et présentant une longueur de 25 mètres, susceptible de 
        se prêter sans difficulté à la recherche (le tous 
        records et au déroulement des compétitions les plus diverses.
 -------------Enfin, 
        au cours de l'année 1949, le très actif Gallia Club Oranais 
        a terminé, dans lé cadre général de son stade 
        nautique, la construction de son bassin de baignade.
 -------------Avant 
        d'aborder, sous tous ses aspects, l'examen des résultats positifs 
        acquis en 1949, avec la participation financière de l'Algérie, 
        nous mettrons au préalable l'accent sur le concours pécuniaire 
        massif qu'elle a accordé au cours des quinze mois de l'exercice 
        d'une part, à la Fédération Aéronautique, 
        d'autre part, à la Fédération des Sociétés 
        d'Aviron pour la renaissance. le renforcement et l'accroissement des flottes 
        'des Aéro-clubs et des Clubs nautiques d'Algérie.
 -------------Parmi 
        les Associations sportives d'Algérie le Groupement sportif d'Alger-Hydra 
        mérite une mention très spéciale. Sous l'égide 
        de la Société civile et immobilière du Parc d'Hydra, 
        dont les membres sont en même temps les siens, en leur majeure partie, 
        il a mis sur pied, sur des terrains appartenant à la Société 
        sus-mentionnée d'abord exclusivement avec les deniers de cette 
        dernière, puis, en tout dernier lieu avec le concours pécuniaire 
        de l'Algérie qui vient de lui être accordé l'aménagement 
        dans un cadre de verdure, d'un Parc des Sports tout entier comprenant, 
        au point de vue particulier qui nous occupe, six courts de tennis (dont 
        un de compétition), un terrain de volley (éclairable), un 
        terrain cle basket, deux jeux de boules, une installation pour le tir 
        sportif, un terrain de grands jeux sur lequel se déroulent des 
        compétitions de football et de hockey et autour duquel vient d'être 
        construite et inaugurée tout récemment une piste d'athlétisme, 
        enfin un terrain pour l'entraînement aux sports athlétiques.
 -------------Ce 
        parc serait appelé en principe à être doté 
        ultérieurement d'un fronton de pelote basque, d'une salle de culture 
        physique, (l'un manège pour l'équitation, et d'une piscine 
        double sans préjudice d'autres améliorations moins .mportantes.
 -------------Les 
        autres associations sportives particulières ont manifesté 
        une activité très grande en 1949.
 -------------La 
        modicité relative de leurs ressources et la difficulté pour 
        certaines d'entre elles d'acquérir ou de louer pour un long laps 
        de temps un terrain adéquat n'a pas manqué de constituer, 
        pour elles, clans une mesure hélas, très appréciable, 
        un très sérieux handicap, à une prompte réalisation 
        de leurs visées.
 -------------Pour 
        rendre plus aisée la consultation pratique (le cet exposé, 
        nous pensons qu'il serait indiqué de ranger, par catégories 
        bien différenciées de compétitions, ce qui a été 
        déjà fait et ce qui va l'être sans doute bientôt, 
        et ce qui demeure encore à l'état de simple virtualité, 
        les créations et projets d'avenir des Communes d'Algérie, 
        déja citées, permettant de les compléter et d'en 
        donner une vue d'en-semble.
 
 -------------ATHLETISME. 
        Le manque d'un grand stade, de dimensions et de conditionnement adéquats 
        aux buts recherchés se fait durement sentir, particulièrement 
        en Alger, même depuis la terminaison toute récente de la 
        piste du Groupement Sportif d'Alger-Hydra.
 -------------Les 
        causes de cette situation, déplorable à tous égards 
        doivent être trouvées uniquement dans l'in-suffisance des 
        ressources pécuniaires des Associations d'Athlétisme qui 
        ne peuvent, de ce fait, ni acquérir ou louer un terrain approprié 
        ni entreprendre avec leurs deniers personnels, la partie des travaux qui 
        demeurerait à leur charge.
 -------------Fort 
        heureusement, il y a tout lieu de penser qu'au cours de l'exercice budgétaire 
        195o, la Commune d'Alger, maîtresse de cette oeuvre de grande envergure 
        que représente son Parc des Sports, va très vraisemblablement 
        proposer l'exécution d'une nouvelle tranche de réalisations 
        dans laquelle sera englobée la constitution intégrale d'un 
        Stade d'Athlétisme, situé en plein coeur de la ville, bâti 
        à l'exacte mesure des besoins des adeptes de ce sport essentiel.
 -------------AVIRON. 
        -- En sus du très gros effort fourni, durant l'année 1949, 
        au profit des Sociétés Nautiques, en vue de leur permettre 
        l'acquisition. à frais communs, d'embarcations de course et du 
        renouvellement de leurs flottes particulières, l'Algérie 
        a manifesté son bienveillant appui à certaines de ces associations 
        qui étaient désireuses, par ailleurs. sous les conditions 
        réglementaires habituelles, de pro-céder à la construction 
        et à l'aménagement sportif d'un local, d'un bâtiment 
        ou à sa réparation (Club Nautique de l'Agha, Club Nautique 
        Saint-Eugénois) (Rowing Club de Bône, Rowing Club de Philippeville). 
        Il s'agit là de projets entièrement achevés et réglés.
 -------------BASKET-BALL 
        ET VOLLEY-BALL. - Ces deux sports, en pleine vitalité 
        (ainsi que le hand-ball), dont l'essor en Algérie est particulièrement 
        remarqué et caractéristique de l'attrait croissant qu'il 
        exerce sur la masse des sportifs, sont pratiqués exclusivement 
        sur certains Stades particuliers spécialisés ; ceux de l'Association 
        Sportive des P.T.T., des Groupes Laiques d'Etudes d'Alger (Louis Cardoua), 
        etc...
 -------------Gràce 
        à l'initiative de l'Association Sportive Saint-Eugénoise, 
        soutenue par de généreux autant que puissants concours, 
        les pratiquants de ces deux sports disposent. depuis la fin de l'année 
        1949, aux Deux-Moulins 
        d'un nouveau stade.
 -------------Ce 
        stade spacieux et élégant, installé à peu 
        de distance de l'agglomération algéroise, dans un cadre 
        de verdure au-dessus de la Corniche Saint-Eugénoise. constitue 
        le dernier mot de ce qui a été réalisé, à 
        l'heure actuelle, pour le développement du basket et du volley-ball.
 Sans doute pourrait-on faire davantage à cet égard, et relativement 
        à peu de frais, si l'on songeait, dans toute agglomération, 
        même de faible importance à créer une installation 
        amovible, rudimentaire le plus souvent, qui serait momentanément 
        réservée à la pratique de ces sports sur un terrain 
        libre. correctement nivelé, voire sur la place publique de la cité.
 -------------BOULES. 
        - La pratique de ce jeu, qui peut. à certains égards, être 
        tenu pour un sport, par les compétitions dont il fait l'objet et 
        l'esprit d'équipe qui l'anime, est très développée 
        en Algérie. Il n'y a aucun exemple d'une Commune qui n'ait encore 
        songé à créer ou à accroître au profit 
        de ces adeptes des emplacements adéquats, soit sur son stade municipal, 
        soit sur des terrains consacrés spécialement à ce 
        jeu. Les frais d'établissement d'un boulodrome étant, dans 
        la majorité des cas, assez peu élevés, les initiatives 
        privées ou communales ont pu se donner ici libre cours, sans faire 
        appel bien souvent à l'appui financier de l'Algérie.
 -------------EDUCATION 
        PHYSIQUE. -- Elle constitue l'introduction naturelle 
        à la pratique des sports, la plateàorme nécessaire 
        aux spécialisations ultérieures. A la différence 
        des sports qui tendent, par définition. à obtenir des efforts 
        musculaires et nerveux concentrés momentanément vers un 
        maximum et portent en eux-mêmes les défauts de leurs qualités, 
        elle n'exige, quand elle est convenablement adaptée au suitt et 
        poursuivie avec modération qu'une dépense modérée 
        et toujours constante d'énergie qui ne risque pas d'entraîner 
        du surmenage pour un organisme qui serait mal préparé à 
        subir le choc de certaines compétitions. Elle convient pour ces 
        motif,. à tous les enfants qu'ils soient ou non parvenus à 
        l'adolescence.
 -------------En 
        matière d'aménagement sportif ales écoles publiques 
        ou considérées comme telles l'initiative revient exclusivement 
        à l'Algérie puisqu'il n'y a plus ici de maîtres d'oeuvre 
        particuliers.
 -------------Dans 
        l'éventualité ou existe en l'enceinte, ou à proximité 
        de l'école un terrain de nature domaniale uu tout au moins pouvant 
        être loué à l'Etat pour un laps de temps excédant 
        les limites de la simple administration) c'est donc elle qui devient la 
        promotrice de l'entreprise et la protagoniste de son exécution. 
        t'ans la limite bien entendu des possibilités budgétaires 
        et suivant une cadence imposée par l'état de
 conjoncture financière du moment.
 -------------Il 
        semble utile d'ajouter subsidiairement que d'autres facteurs d'appréciation 
        et éléments discrimanitifs tels que : importance intrinsèque 
        de l'établissement, nombre de ses élèves (dans le 
        présent et l'avenir), chiffre de population agglomérée, 
        etc... permettent par ailleurs d'opérer une sélection serrée 
        voire seulement un ajustement exact aux besoins réels des divers 
        avant-projets qui remplissent intégralement ces conditions essentielles.
 -------------Pour 
        faire aboutir aussi promptement que possible et dans les meilleures conditions 
        les divers avant-projets d'aménagement sportif finalement retenus, 
        il est nécessaire d'échelonner et de répartir dans 
        le temps la réalisation de ces oeuvres, même si elles présentent 
        manifestement une parfaite homogénéité.
 -------------Ce 
        processus de financement permettra de poursuivre, plus lentement mais 
        sans interruption, les travaux dont il s'agit en même temps que 
        les aménagements sportifs des Associations privées et des 
        Communes et de les faire finalement aboutir sans obligation d'option.
 -------------C'est 
        ainsi que l'année 1949 a vu la terminaison, la continuation, ia 
        mise en chantier ou à l'étude d'aménagements sportifs 
        dont sont devenus ou seront bénéficiaires les Collèges 
        Modernes de Jeunes filles de la rue Lazerges et Maison-Carrée, 
        le Collège Technique du Hamma, les Collèges de Miliana, 
        le Groupe scolaire d'Hussein-Dey (Centre), l'Institut Agricole de Maison-Carrée, 
        les Lycées Bugeaud 
        et Delacroix 
        à Alger, le Monastère du Bon Pasteur à El-Biar, les 
        Ecoles Normales d'Instituteurs d'Alger et d'Oran, le Collège d'Ardaillon 
        de Jeunes filles de Sidi-Bel-Abbès, le Collège technique 
        et le Lycée Saint-Augustin à Bône.
 -------------Au 
        cours de l'exercice 1950, il y a tout lieu de prévoir que de nouvelles 
        installations seront créées, sur leur demande, conformément 
        au même processus, dans les plus importants établissements 
        scolaires non encore pourvus (ou imparfaitement) qui disposeront, en qualité 
        de possesseurs, réguliers et non précaires, d'un emplacement 
        adéquat de dimensions suffisantes tels que le Collège Technique 
        de Constantine et l'Ecole Léon Fouqué d'Oran.
 -------------HOCKEY. 
        - Le Comité d'Alger de la Fédération française 
        de hockey se propose. après acquisition, ou location de longue 
        durée, d'un terrain approprié à ses besoins, de solliciter 
        le concours financier de l'Algérie aux dépenses qui lui 
        seront occasionnées par l'aménagement sportif qu'il y apportera.
 -------------LAWN-TENNIS. 
        -- Les diverses associations privées s'adonnant 
        à la pratique de ce sport ont été suivies et soutenues 
        avec une attention toute particulière. Parmi les principales réalisations 
        auxquelles l'Algérie a accordé effectivement son appui financier, 
        durant l'année 1949. on mentionnera le Gallia-Club Oranais (sept 
        courts), les Tennis-Club de Biskra, de Souk-Ahras et le Tennis Municipal 
        de Bône. Un ensemble permettant le déroulement de compétitions 
        de joueurs de classe internationale va être édifié 
        à Alger, par les soins du Raquette-Club cle cette ville.
 -------------NATATION. 
        - En sus, des diverses piscines qui ont marqué d'une façon 
        caractéristique l'impulsion donnée aux travaux d'équipement 
        sportif en 1949, nous noterons l'achèvement durant cette période, 
        et le règlement sur les crédits du même exercice, 
        du bassin de baignade mis en chantier par le Gallia-Club Oranais. -------------PELOTE 
        BASQUE. - Les pratiquants de ce sport régional 
        pourront bientôt disposer d'un autre fronton dont la construction 
        a été comprise dans le programme 1949 d'agrandissement de 
        ses installations sportives par les Groupes Laïques d'Etudes d'Alger. -------------RUGBY. 
        -- Les conditions d'exercice de ce sport (en particulier 
        pelouses vertes et épaisses, bien entretenues, arrosage facile 
        et abondant) sont très difficiles à rencontrer réunies 
        en Algérie qui souffre d'une pénurie complète de 
        terrains permettant de le pratiquer, sans risquer de graves accidents, 
        à proximité tout au moins relative, des grandes villes.Tout 
        permet de croire cependant que cette lacune sera comblée définitivement 
        en les premiers mois de l'année 1950, lorsque se seront concrétisés 
        les pro-jets formés, d'une part, par l'Association de l'A.I.A. 
        à Maison-Blanche (en cours d'élaboration). (l'autre part, 
        par la Fédération française de rugby, dans le périmètre 
        de la Commune de Sidi-Ferruch.-------------Mais 
        d'ores et déjà cette Fédération peut disposer, 
        grâce à l'accord et à l'appui financier de la Direction 
        Générale de l'Education Nationale, du terrain scolaire de 
        Ben-Aknoun, aménagé a cet effet.
 -------------SKI. 
        - L'irrégularité et la courte durée des en.eignements 
        vies monts de l'Atlas Blidéen provoquent un exode très accusé 
        et symptômatique des Associations privées et des adeptes 
        de ce sport vers les sommets plus élevés de la Haute-Kabylie, 
        où les précipitations sont plus abondantes, régulières 
        et persistantes au point que des concours de ski peuvent s'y dérouler, 
        en certaines années, à la fin du mois d'Avril. C'est en 
        plein coeur de ces massifs, à proximité du Tigounatine (1.873 
        m.), de l'Akouker (2.505 mètres), des pics de Galland (2.134 m.) 
        et Pressoir (2.102 m.) qu'a été édifié, au 
        point de Tinzert, au bénéfice du Club alpin français 
        durant l'année 1949. avec l'aide financière de l'Algérie 
        qui ne lui a pas été ménagée, le troisième 
        des refuges gérés par cette Association dans cette région 
        de Tikdja qui pour-rait devenir quelque jour la grande station de sports 
        d'hiver en même temps que climatique de l'Algérie
 -------------Le 
        Ski Club Algérois s'apprête à suivre, en i95o, le 
        même exemple.
 -------------Quant 
        au Ski Club de Batna, il envisage de créer, au coeur des montagnes 
        de l'Aurès, des installations dont les détails techniques 
        et les modalités d'exécution n'ont pas été 
        encore communiqués.
 
 -------------De l'exposé général 
        qui a été donné ci-dessus, en ses lignes essentielles 
        on concluera que l'année 1949 s'est révélée 
        en résultats acquis, et en promesses d'avenir, particulièrement 
        féconde pour le développement de l'Équipement Sportif 
        algérien, qui, en beaucoup de localités, en était 
        encore à ses premiers pas.
 -------------Il 
        y a tout lieu d'espérer que, malgré la faiblesse des moyens 
        d'action que peut consacrer financièrement l'Algérie à 
        ce développement nécessaire, la Direction Générale 
        de l'Education Nationale (Education Physique et des Sports) pourra continuer 
        à favoriser, en l'année 1950, avec sa très bienveillante 
        sollicitude, dans l'Algérie tout entière le brillant essor 
        si heureusement et vigoureusement prononcé en 1040. les constructions 
        et aménagements sportifs dont la création est demandée 
        de toutes parts.
 
 |