| Le territoire communal
 C'est, de loin, le plus vaste de tous les territoires des communes citées 
        dans le plan Guyot. Il s'étend en effet très largement sur 
        la plaine de la Mitidja, alors que les autres communes limitrophes de 
        la plaine, de Kouba à Douéra, n'en possédaient qu'un 
        étroit liseré limité par le tracé de la RN 
        1.
 
 La superficie de la commune était, depuis 1912 et la perte de ses 
        annexes, de 6172 hectares, alors que la majorité des étendues 
        communales dans le Sahel allaient de 1000 à 3000ha. Les collines 
        du Sahel en représentaient 54% et la plaine de la Mitidja 46%.
 Ce territoire offre un bon éventail des reliefs présents 
        dans le Sahel, à l'exception des reliefs littoraux perdus lors 
        de l'émancipation des annexes de Fouka, Douaouda et Castiglione.
 On peut y distinguer 4 types de relief et de paysage.
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        Un bout de la trouée du Mazafran Ce fleuve reçoit l'oued Fatis juste avant d'entrer dans sa large 
        percée encaissée de 150m dans les collines du Sahel. En 
        aval le Mazafran suit d'assez près le pied du versant, ne laissant 
        à la culture qu'une étroite bande ; en amont le lobe de 
        rive convexe offrait aux vignes de riches terres alluviales malheureusement 
        pas à l'abri des inondations hivernales. Le Mazafran sert de limite 
        avec Mahelma.
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        Des coteaux du Sahel
 A l'ouest du Mazafran, les collines du Sahel s'aplanissent tellement que 
        le relief prend ici des allures de plateau à peine entaillé 
        par des oueds temporaires très peu enfoncés. Il est en pente 
        très douce du sud vers le nord. C'est la totalité du plateau 
        qui a été mis en culture : c'est une fois encore la vigne 
        qui domine avec plus de 2 000ha. Mais grâce à l'abondance 
        des sources et à une tradition héritée des Andalous 
        réfugiés d'Espagne, il s'est maintenu et développé 
        une arboriculture fruitière de complément. L'orge et le 
        blé dur ont été également cultivés 
        jusqu'en 1962, justifiant l'existence d'une entreprise de battage.
 
 Sur ce plateau ont été bâtis, non seulement le bourg 
        de Koléa, mais également 4 des 5 hameaux suisses. Toutes 
        ces agglomérations sont reliées entre elles et avec les 
        villages voisins par de nombreuses routes où les tournants sont 
        rares. Routes et chemins desservaient de nombreuses fermes.
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