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| Deux articles du journal algérien "El Watan"(février 2003) | 
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| Bonjour, Bizarres, ces journalistes d'EL WATAN, ils n'ont pas du lire les éloges d'Hervé Bourges sur l'Année de l'Algérie : La formidable manifestation tout azimut, d'une culture algérienne en plein essor depuis le départ de la France, bien sûr...!? Chut...! , la séance va commencer... Luc. ------------------------------------------------------------------------------- Chronique dune mort annoncée du 7e art Peut-on encore sauver le cinéma algérien ? -------L'Algérie disposait, au début des années 1960, de 424 salles de cinéma. Davantage que le Royaume-Uni ou lEgypte, trois fois plus que le Maroc et la Tunisie réunis. Malgré la nationalisation des salles et de la distribution, le cinéma a vécu jusquau début des années 1980 sur les recettes de distribution et dexploitation prélevées sur les tickets dentrée. Une partie (14%) de la fiscalité frappant les entrées était reversée au Fonds daide au cinéma (Fdatic). Les recettes ainsi générées ont permis de financer la production nationale, mais aussi la coproduction internationale. Et ce, en dépit dune première érosion dans le parc des salles sombres, puisque des universités et des collectivités locales avaient commencé très tôt à transformer des cinémas en amphis ou en salle des fêtes. Les seules subventions provenaient alors des commandes que lEtat passait lors des anniversaires et commémorations historiques. Il convient de noter que jusquà une période récente et en vertu du principe «Un seul Etat, une seule caisse», la Télévision nationale diffusait des films nationaux sans verser de droits de passage. Faute dentretien (dont les frais sont pourtant prévus dans le Fonds daide), beaucoup de salles sont devenues insalubres. Le parc a commencé à seffilocher. Les collectivités locales, inquiètes de la déperdition des recettes dans les salles, devenues des charges pour elles, ont commencé par les proposer à la Cinémathèque algérienne qui a compté jusquà 24 cinémas. Par Ahmed Bedjaoui 
 
 Editorial -------Il aura toujours 
        manqué à la culture algérienne un centime pour faire 
        un dinar. Cette carence délibérément entretenue a 
        concerné toutes les disciplines artistiques et littéraires 
        qui nont jamais pu senraciner dans le pays. Elle aura été 
        fatale au cinéma algérien, victime dun démembrement 
        qui a signé son arrêt de mort. Arrimé au dogme du 
        monopole de lEtat, le 7e Art en Algérie aura pâti dune 
        gestion bureaucratique qui ne lobligeait à aucune obligation 
        de résultat. Or, cest de la réponse du public que 
        tout cinéma normalement constitué puise ses ressources. 
        Le principe cardinal en vertu duquel largent du cinéma va 
        au cinéma aura ainsi été vidé de son sens 
        car les films nationaux, à de très rares exceptions, nont 
        pas généré un indice de fréquentation spectaculaire. 
         
 
 
 
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