| CONTENTIEUX. - Immeuble menaçant ruine situé 
        4, rue Gariba. Pourvoi en Conseil d'Etat formé par M. Mimouni. 
        Autorisation d'y défendre.Me RIME, premier adjoint. Mes chers Collègues,
 
 L'état de délabrement de l'immeuble situé 4, rue 
        Gariba, ayant empiré, la Ville a entamé à l'encontre 
        des consorts Maouch, propriétaires, la procédure prévue 
        par la loi du 21 juin 1898, les mesures préconisées jusqu'alors 
        se révélant insuffisantes pour parer au danger présenté 
        par la construction.
 Le Conseil de Préfecture a rendu un arrêté dans cette 
        affaire à la date du 15 juin 1951.
 
 Cette juridiction prescrivait l'exécution de travaux de démolition 
        et de consolidation à la char ge des propriétaires, mais 
        disposait qu'en cas de carence de ces derniers, les dits travaux devraient 
        être entrepris par la Ville.
 
 Sur avis de la Commission du contentieux et par délibération 
        du 26 juillet 1951, le Conseil municipal avait accueilli favorablement 
        la proposition de notre Conseil, tendant à l'introduction d'un 
        pourvoi en Conseil d'Etat contre l'arrêté du Conseil de Préfecture 
        du 15 juin 1951 rendu dans l'affaire précitée.
 
 Cependant, l'arrêté du Conseil de Préfecture étant 
        exécutoire nonobstant le pourvoi, l'entrepreneur adjudicataire 
        des travaux de démolition des immeubles vétustes nécessitant 
        l'intervention de la Ville commençait la démolition de la 
        construction, conformément a u x dispositicns de la décision 
        dont s'agit.
 
 Or, M. Mimouni, locataire, exploitant une boulangerie dans cet immeuble, 
        entama une instance à l'encontre de la Ville en raison des dégâts 
        qui, au cours de cette démolition, auraient été causés 
        à son magasin par l'entrepreneur.
 
 Par arrêté du 5 décembre 1952. le Conseil de Préfecture 
        s'était déclaré incompétent pour connaîtra 
        de la requête de M. Mimouni.
 
 Ce dernier a donc décidé d'introduire un pourvoi en Conseil 
        d'Etat contre l'arrêté du Conseil de Préfecture précité.
 
 Nous vous demandons :
 1°) de bien vouloir autoriser le maire à défendre à 
        ce pourvoi et de constituer, aux fins de conclusions et de plaidoiries, 
        Me Gaudin, avocat au Conseil d'Etat et à la Cour de Cassation, 
        52, boulevard Malesherbes, Paris (VIII') ;
 2°) de décider le versement à cet officier ministériel 
        du montant de la provision d'usage de 30.000 fr. (trente mille francs).
 
 Le crédit nécessaire serait prélevé sur les 
        disponibilités de l'article I du chapitre III du budget primitif 
        de l'exercice courant (frais de justice).
 
 Avis favorable de la 4' Commission.
 Avis favorable des Commissions réunies des travaux et des finances.
 Adopté.
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    | BUDGET COMMUNAL. - Immeuble menaçant ruine situé 
        13, rue Sidi-AbdallahRecouvrement du complément du montant des frais de démolition.
 
 Me RIME, premier adjoint. Mes chers Collègues,
 
 A la suite d'une visite de l'immeuble situé 13, rue Sidi-Abdallah, 
        appartenant aux consorts Assari, les services municipaux intéressés 
        firent connaître le danger présenté par cette construction 
        et invitèrent les propriétaires à prendre toutes 
        dispositions pour assurer la sécurité.
 
 Les intéressés n'ayant pas donné suite aux injonctions 
        qui leur furent notifiées par la Ville, le Conseil de Préfecture 
        fut saisi de cette affaire.
 
 L'arrêté rendu par cette juridiction mit les propriétaires 
        en demeure de procéder à leurs frais à la démolition 
        de l'immeuble litigieux.
 
 Faute par eux d'avoir fait disparaître le danger présenté 
        par la construction, les services municipaux se trouvèrent dans 
        l'obligation, conformément aux dispositions de la loi de 1898, 
        d'entreprendre les travaux de démolition aux frais avancés 
        des propriétaires.
 
 Le Conseil municipal a déjà homologué, au cours de 
        ses réunions, des mémoires justificatifs de frais s'élevant 
        à 1.160.870 francs.
 
 Le montant des dépenses faites par la commune étant recouvré 
        en pareil cas comme en matière de contributions directes, nous 
        vous demandons :
 1") de bien vouloir adopter le mémoire justificatif complémentaire 
        établi par les services et de décider que la somme de 1.484.250 
        francs un million quatre cent quatre-vingt-quatre mille deux cent cinquante 
        francs), à laquelle il est arrêté, sera recouvrée 
        par le receveur d'Alger-municipal à l'encontre des propriétaires:
 - Mme Vve Sadji Mohamed, 6, rue Kléber, Alger ;
 - Mme Sadji Sadek, douar Ouled Smir Bordj-Ménaïel) ;
 - Mme Vve Sadji Mohamed, 18, rue Burdeau, Alger ;
 - Mme Vve Assari. rue du Docteur-Roux, Kouba.
 
 2") d'autoriser le maire à remplir toutes formalités 
        utiles à cette fin.
 
 La somme dont s'agit serait encaissée au budget primitif de l'exercice 
        courant (article 19 du chapitre XVI).
 
 Avis favorable de la 4' Commission.
 Avis favorable des Commissions réunies des travaux et des finances.
 Adopté.
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    | CONTENTIEUX. - Affaire Mme Vve 
      Ighil Dahbia. Construction sans autorisation. Constitution de partie civile.
 
 Me RIME, premier adjoint.
 
 Mes chers Collègues,
 
 Mme Ighil a fait construire, sans en avoir obtenu l'autorisation, une pièce 
      sur la terrasse d'un immeuble lui appartenant et situé 5, impasse 
      des Zouaves.
 
 Procès-verbal fut dressé à son encontre le 3 mars 1953.
 
 Il serait désirable que la démolition de la construction dont 
      s'agit soit poursuivie et que la Ville sa porte, à cette fin, partie 
      civile à l'instance.
 
 En conséquence, nous vous demandons de bien vouloir en décider 
      ainsi et d'autoriser le maire à accomplir toutes les formalités 
      nécessaires.
 
 Avis favorable de la 4° Commission.
 Avis favorable des Commissions réunies des travaux et des finances.
 Adopté
 
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