| Voir 
        sur le Cercle algérianiste de Lyon, extraits :« 
        Le Sergent Blandan un Lyonnais. Blandan Jean, Pierre, Hippolyte est né 
        à Lyon le 9 février 1819, fils d 'un employé d'octroi 
        de la ville de Lyon, Pierre François Blandan, né à 
        Lons-le-Saunier en 1795 et mort à Lyon en 1857. Engagé volontaire 
        le 24 février 1837, Jean Blandan participe à la campagne 
        d'Afrique à partir de 1838.
 Le 11 avril 1842, commandant une demi section, il est chargé d'escorter 
        le courrier de Boufarik à Blida. Au lieu dit " Béni 
        Mered ", il est attaqué par plus de trois cent cavaliers arabes 
        : il sut résister plusieurs heures et sauver le courrier. Il mourut 
        de ses blessures, le lendemain à I'hopital militaire de Boufarik.
 
 D'où la citation à l'ordre de l'Armée de Son Altesse 
        Royale le Duc d'Aumale :
 Combat de Béni-Mered (11 avril 1842)Blandan, sergent au 26° de ligne, chef de détachement, tué.
 Leclair, tué.
 Giraud, amputé.
 Elie, mort de ses blessures.
 Béal, blessé.
 Lecomte, blessé.
 Laurent, blessé.
 Bourrier, blessé.
 Michel, blessé.
 Laricout, tué.
 Bire, Girard, Estal, Marchand, Monot, non blessés, tous soldats 
        au 26° de ligne.
 Villars Brigadier au 4° chasseurs d'Afrique, blessé.
 Ducasse, chasseur, tué.
 Lemercier, non blessé.
 Ducros, chirurgien sous-aide, amputé.
 "Pour perpétuer la mémoire 
        de ce glorieux combat, soutenu dans la Mitidjah; entre Bou-Farick et Béni-Mered, 
        par cette poignée de Français contre une nuée d'Arabes, 
        le gouvernement a autorisé l'érection à Béni-Mered 
        d'un obélisque dont le fût, haut de 22 mètres repose 
        sur une base disposée en fontaine." 
 C'est donc l'un des deux monuments qu'on rencontrait en allant d'Alger 
        à Blida par la route. Le second est la statue de Boufarik : Le 
        conseil municipal de Boufarik décida le 29 juin 1884 de l'érection 
        d'un monument à la mémoire du Sergent Blandan. Après 
        concours la réalisation a été confiée à 
        l' architecte Henri Petit pour le socle en pierre de l' Échaillon 
        (Isère) et au statuaire Charles Gauthier pour la statue et les 
        bas-reliefs en bronze (fonderie de frères Thiébaut à 
        Paris). L'inauguration eut lieu le 1er mai 1887, place Mazagran à 
        Boufarik. (3)
 
 En 1962 la statue en bronze put être démontée, transportée 
        à Nancy , elle a été installée dans la cour 
        de la caserne Thiry, berceau du 26° régiment d'infanterie
 |