| Biskra et ses environs. BISkRA (ethn. biskri), petite ville 
        de 36.500 hab., et siège d'une commune mixte de 73 2300 hbt. disséminés 
        sur 1.900.000 hect., à 128 m d'alt.sur la rive droite de l'oued 
        Biskra.
 Biskra est une station d'hivernage très fréquentée, 
        officiellement érigée en station climatique. Le climat y 
        est très agréable pendant les mois d'hiver ; quoique moins 
        doux et plus inégal que celui d'Alger, il est aussi bien moins 
        humide ; la température moyenne est de 10°3 C en janvier, avec 
        des minima de 5°7C et des maxima moyens de 16,3°C ; le soleil 
        y brille de façon à peu près constante et la pluie 
        atteint seulement 175 mm. par an. La saison dure de novembre à 
        avril.
 
 Biskra est doté d'un laboratoire scientifique annexe de l'Institut 
        Pasteur d'Algérie.
 RENSEIGNEMENTS PRATIQUES.
 Aérodrome : - À 15 k. S., sur la route d'Oumache. 
        M
 Chemin de fer : - gare au terminus de la ligne XIII venant de Consstantine, 
        décrite p. 30 ; - changement obligatoire pour la ligne XIV de Touggourt
 Routes : - Alger, 427 k. ; - Arris, 91 k. ; - Batna, 117 k. ; - 
        Bou Saada, 178 k. ; - Constantine, 235 k. ; - El Oued, 220 k. ; - M'Choundche, 
        33 k. ; - Tolga, 37 k. ; - Touggourt, 220 k.
 Services automobiles : - pour Tolga, Bou Saada et Alger ; - El 
        kantara, Batna et Constantine ; - khenchela ; - M'Choundche, Rhoufl, et 
        Arris ; - khanga-Sidl-Nadji ; - Chegga, Guémar, kouinine et El 
        Oued ; - Tolga et Ouled Djellal. - Départ, av. Ben Gana.
 Hôtels : - Transatlantique, route de Touggourt, au 
        delà du Casino (81 ch. ; rest. ; jardin ; tél. 0-14 ; fermé 
        du 1., juin au 1., oct.).
 Oasis, rue Cardinal-Lavigerie (50 ch.; rest. ; tél. 0-78 
        ; fermé on juillet et août).
 du Cheik, bd Gambetta (23 ch. ; te. 1-25).
 Sahara, av. Cazenave (50 ch. ; tél. 0-34).
 L'hôtel Dar Diaf, attenant au Casino, est ouvert par intermittence 
        (se renseigner).
 Restaurants : - outre ceux des hôtels :
 Glacier, rue Cardinal-Lavigerie.
 Sahara, av. Cazenave.
 Cafés :
 - du Casino (fermé l'été).
 Glacier, rue Cardinal-Lavigerie.
 Sahara, av. Cazenave.
 Voitures de place et taxis : _là la gare ; av. Lacroix.
 Poste : - square de l'Hôtel-de-Ville.
 Garages : - Citroën (tél. 0-21) ; - Renault (Lloret), 
        rue Laurent (tél. 1-59).
 Guides : - s'adresser aux hôtels ; les prix sont fixés 
        par arrêté municipal.
 Chameaux et mulets : - s'adresser aux guides des hôtels et 
        aux loueurs de voitures.
 Spectacles :
 - Casino, route de Touggourt ; orchestre ; salle de jeux (d'oct. à 
        mai) ;
 - danses des Oulpd rue Arcelin.
 Sports :
 - Tennis, dans le parc entre l'église et le fort ;
 - Société hippiquescourses intéressantes, dimanche 
        el lundi de Pâques ;
 - Aéro-Club, terrains terrissage, route d'Oumache.
 En mars sont parfois organisées des courses de mehara, entre Biskra 
        et Touggourt , des fêtes indigènes et fantasias.
 Banques :
 - de l'Algérie;
 - Nationale pour le Commerce et l'Industrie (B. N. C.I
 - Crédit Lyonnais ;
 - Société G Agence de voyages :
 - Wagons Lits Cook, toutes compagnies aériennes, maritimes, ch. 
        de fer et cars, av.Lacroix (ancien hôtel Royal), fermé du 
        1 juin au 20 sept. (tél. 3-71).
 Spécialités et artisanat :
 - daltesda Zibans, du rouf et de l'oued R'Hir
 - oranges sanguines et citrons ;
 - tapis de haute laine à points noués des klatma et du Souf 
        ; fabrication locale à l'ouvroir Lavigerie, route de Touggourt 
        (on visite; vente).
 Syndicat d'Initiative :
 - kiosque av. Lacroix, en face de l'ancien hôtel Royal ; ouvert 
        d'oct. à mai
 
 HISTOIRE.
 
 La ville romaine s'appelait Vescera. Elle fut le siège d'un évêché. 
        Au V. s., un de ses évêques, Optat de Vescera, fut envoyé 
        en exil par les Vandales (VIIe. s.). Sidi Okba, le grand conquérant 
        arabe, y passe et de là parvient jusqu'à l'Atlantique ;il 
        meurt vingt ans après dans les environs (p. 452). Au XIIe. s., 
        Biskra tombe, comme territoire des Zibans, sous la domination des sultans 
        de la kalaa des Beni Hammad (p. 307) ; puis sous celle des Arabes hilaliens, 
        qui ont eux-mêmes à se défendre contre les Almohades 
        (XIIe. s.). Au XIVe. s., elle dépend tantôt des Hafsides 
        de Tunis, tantôt des Mérinides de Fés. Elle est conquise 
        par les Turcs dès le XVIe s. (expédition d'Hassane Agha 
        en 1542, de Salah Reïs en 1552). Au XVIIIe s., le commerce y est 
        actif et l'agriculture florissante.
 
 En 1844, le duc d'Aumale l'occupe et y laisse une petite garnison ; celle-ci 
        ayant été massacrée, on y envoie des forces plus 
        considérables qui assurent la soumission pays. En 1849, l'insurrection 
        des Zibans se termine par la prise et la destruction de Zaatcha (p. 455).
 
 
 VISITE DE LA VILLE.
 
 La ville française de Biskra se trouve en amont de l'oasis, auprés 
        du fort Saint-Germain bâti sur l'ancienne kasbah turque et commandant 
        les eaux qui assurent la fertilité des jardins. Des plantattions 
        l'entourent, formant un parc ombragé (tennis) qui longe l'avenue 
        Cazenave (ancienne rue Berthe), principale artère de la ville reliant 
        la place de la gare à la route de Touggourt.
 
 A dr. de l'avenue Cazenave s'ouvre le square Maréchal- Foch (Pl. 
        B 2), avec le monument aux Morts, par Popineau (1929) auquel fait suite 
        le square de l'Hôtel-de-Ville ou Clemenceau s'élèvent 
        la poste et l'hôtel de ville avec une façade de style mi-mauresque, 
        mi-Renaissance.
 
 Au-delà du square, l'avenue Cazenave passe à hauteur de 
        l'église située dans la partie E. du parc ; après 
        avoir croisé la rue Cardinal Lavigerie, elle devient commerçante, 
        traverse le square Béchu et aboutit square Dufour devant la statue 
        du cardinal Lavigerie; par Falguière (Pl. C 3). A g., s'ouvre le 
        boulevard Mac-Mahon ; l'avenue de Lacroix est prolongée par la 
        route de Touggourt.
 
 A dr. du square Dufour se trouve la place du Marché, qui chaque 
        matin offre un spectacle animé et fort curieux. Tout près 
        de là sont les rues (à parcourir le soir) qu'habitent les 
        femmes indigènes en partie de la tribu 
        des Ouled Naïl (danses intéressantes dans quelques 
        cafés maures, principalement rue Arcelin).
 
 En continuant au S. par l'avenue de Lacroix, on voit à dr., au-delà 
        du boulevard Ben' Cana, le casino, de style mauresque, édifié 
        au milieu d'un charmant jardin (entrée libre); Dar Diaf lui est 
        contigu. Plus loin s'élève l'hôtel Transatlantique 
        et à g. le village nègre (assez peu intéressant).
 
 De Biskra, la vue est superbe, au lever et au coucher du soleil sur l'horizon 
        des montagnes, notamment sur l'Ahmar khaddou au N.-E. Très beau 
        panorama de la terrasse de l'hôtel Transatlantique ou de l'ancien 
        hôtel Royal. De la butte du vieux port turc(ci-après), où 
        les palmeraies environnantes font un premier plan de verdures, le spectacle 
        est plus admirable encore.
 
 
 PROMENADES.
 
 Au S. de la ville, à g. de la route de Touggourt, par la route 
        de Sidi Okba, qui prend en face de l'hôtel Transatlantique au-dessous 
        du village nègre, puis par le chemin qui longe l'oued Biskra, on 
        atteint la *villa de Bénévent, ou jardin Landon 
        (hors Pl. C 4), ancienne propriété du comte de Landon de 
        Longueville, acquise par l'Etat; on visite le jardin (ouvert de 8 h. au 
        coucher du soleil ; entrée payante).
 
 C'est un magnifique enclos d'une dizaine d'hect., planté d'essences 
        très diverses (lauriers blancs et roses, glycines, belombras, cyprès, 
        hibiscus, bougainvillées, etc.), qui donne l'impression d'une " 
        serre en plein air",)
 
 Le grand intérêt de Biskra est son *oasis ( V. la carte, 
        p. 453) qui s'étend sur 5 k. le long de la rive dr. de l'oued, 
        couvrant une superficie de 1.300 hect. C'est une forêt de 150.000 
        palmiers et de plusieurs milliers d'arbres fruitiers, où sont épars 
        des villages bâtis en toubes ou briques séchées au 
        soleil (population de 6.000 hab.
 
 --------------------------------------ci-dessous, 
        non corrigé, non retoiuché. Se reporter au PDF ( lui-même 
        de mauvaise qualité)-------------------
 A proximité sont quelques palmeraies moins importantes, petit oasis 
        satellites de la grande : à l'O., Beni Mora près de l'hippodrcnnii 
        à 4 k. S., Cora ; au S.-E., sur l'autre rive de l'oued (1 k. 5), 
        El AIN et (3 k.) Filiache.
 let villages, d'aspect pauvre, aux murailles croulantes, sont médiocre- 
        il curieux. En revanche, les touristes peu familiers avec l'étrange 
        tire des oasis ne se lasseront pas de parcourir les jardins et les palme- 
        a qui les entourent. Les clôtures assez élevées qui 
        bordent chemins et tiers ne permettent guère, même à 
        des promeneurs montés, de voir lerleur des jardins ; mais il est 
        facile (rétributions modiques) de se
 ouvrir quelques portes. Les palmiers sont généralement de 
        belle tir, mais c'est plus au S., dans l'oued R'Hir et le Souf, sous un 
        climat t torride et plus sec encore, que sont produits les fruits de choix 
        exportés Europe et qui ont rendu célèbres les dattes 
        de Biskra.
 I a route de Touggourt traverse l'oasis de bout en bout ; on relire' re 
        à g. l'hôpital Lavigerie à l'usage des musulmans et 
        tenu par
 4$1 Soeurs Blanches ; plus loin, l'ouvroir Lavigerie (tapis, broderie), 
        dgé également par des Soeurs Blanches (on peut visiter) 
        et le ônirlière musulman. On arrive alors au vieux fort turc 
        : ruines d'une lenne forteresse couronnant une butte sur laquelle on montera
 r avoir une vue d'ensemble.
 'out autour du vieux fort sont groupés des villages dont l'en- 
        Ide porte le nom de Vieux-Biskra o Mcid et Bab Ed Darb, et à l'E. 
        de la route ; Bab Fatah et Gueddacha à l'O.; Medjelie, Sidi Barkat, 
        Ras El Gueria et Star Mellouk, au N.
 Il est difficile d'indiquer un itinéraire. Un certain nombre de 
        chemins I praticables aux voitures et les touristes qui choisiront ce 
        mode de motion devront prendre le véhicule à l'heure en 
        spécifiant au cocher It désirent aller. Bien convenir du 
        prix à l'avance, pourboire compris. plus agréable sera d'errer 
        sans plan arrèté, à pied, au gré de la fantaisie 
        Ilu hasard des sentiers.
 Nous conseillons le circuit suivant (5 k. env.) qui permettra de courir 
        les plus beaux sites. Il peut être suivi à pied ou en voiture. 
        De Biskra au jardin Landon, V. ci-dessus. La route continue et tic près 
        du marabout de Sidi Sahabi. Plus loin, on aperçoit, au Ileu du 
        lit de galets, la koubba de Sidi Zerzour que les crues de lied ne parviennent 
        pas à entamer, pas plus que la maison du ver, u bit el mal ", 
        ruine romaine voisine ; appuyer à dr. et traner le village de Mcid, 
        d'où l'on gagne celui (3 k.) de Bab Ed rb ' o au sortir de celui-ci, 
        on retrouve la route de Touggourt, au- IA de laquelle est le vieux fort 
        turc, d'où l'on rayonnera dans la sure du temps disponible. Retour 
        à Biskra par la route qui longe pital Lavigerie, à moins 
        qu'on ait le loisir de continuer au trac (les palmeraies, de l'autre côté 
        de la route, par Medjeniche et i El Gueria.
 ENVIRONS.
 III Dunes de sable (8 k. S.-0. ; on peut y aller en voiture ; recomiule). 
        - On suit la piste d'Oumache et Touggourt ; au-delà de la voie 
        101o, les dunes donneront quelque idée de ce genre de formation 
        déserue.
 o Hammam Salahine (8 k. N.-0. ; route). - Au-delà de la petite 
        ratlineraie et de l'hippodrome de Beni Mora, au pied du djebel Bou Gliezal 
        pl t'élève à 403 m., est situé le petit établissement 
        thermal d'Hammam 11,olabine (thermes des saints) ou de Fontaine Chaude, 
        l'Ad Piseinam
 des Romains, qui utilise une abondante source d'eau chlorurée et 
        sulfurée (46°).
 L'établissement, à demi abandonné, n'est plus fréquenté 
        quo Musulmans. La municipalité de Biskra projette d'amener les 
        eaux d' mam Salahine à Biskra, et d'y créer un établissement 
        thermal.
 3° Col de Sfa (8 k. N.-N.-0. ; bonne route). - De ce col, situé 
        à d'alt. sur la route de Batna, entre les djebels Mlaga (397 m.) 
        à l'E. Rhezal (403 m.) à l'O. ; la vue est fort curieuse 
        : au S., le désert oasis o au N., la plaine d'El Outaya et les 
        montagnes.
 4° Montagne de sel du djebel El Melah (27 k. N.-0., par la r Batna 
        jusqu'à EI Outaya ou par ch. de f., p. 31). - Le rocher est E.-N.-E. 
        d'El Outaya ; V. p. 421.
 5° Sidi Obka (ZAB CHERGUI) (20 k. S.-E. ; route praticable aux a deux 
        services automobiles par jour). - On suit la route de To jusqu'à 
        hauteur de l'hôtel Transatlantique et l'on prend à g. - I 
        , franchit à gué l'oued Biskra au lit rempli de galets ; 
        on laisse à dr. lem (à 1 k.) d'El Alia et (à 3 k.) 
        de Filiache pour s'engager dans la vaste pl Cultures de céréales 
        irriguées, puis steppe désertique ; o à g. mont au 
        pied desquelles font tache des oasis : Chetma, Drauh, Seriana.
 20 k. Sidi Okba, au milieu d'une oasis de 90.000 palmiers, ott centre 
        d'aspect curieux avec ses constructions en terre séchée. 
        On aussi avec intérêt les palmeraies, créées 
        au début du xv no s., qui tout à fait remarquables par les 
        proportions et la beauté des arbres. la ville, une rue d'échoppes 
        au voisinage de la mosquée offre, les jou marché, un spectacle 
        des plus pittoresques.
 L'oasis doit son nom au conquérant arabe Okba Ben Nafi, qui aux 
        environs (62 de l'hégire, 683-684 après J.-C.) et dont le 
        corps r dans la mosquée du village. Celle-ci (pour la visiter, 
        envoyer chenet gardien ; droit d'entrée) est un monument fort ancien, 
        mais des simples ; la koubba sous laquelle repose Sidi Okba, ainsi que 
        le comme une inscription en caractères coufiques, est très 
        modeste o, le mihrab cependant fort curieux, et une *porte en bois sculpté, 
        dont le décor, cédant du style byzantin, est peut-être 
        du x° s., donne sur le port extérieur o du sommet du minaret 
        de type saharien, vue intéressante, tombeau de Sidi Okba attire 
        d'assez nombreux pèlerins musulman% l'oasis est un centre religieux 
        pour toute la région.
 A 5 k. N. (piste à la sortie de la vallée de l'oued El Ablod), 
        le village indld Thouda n'est plus qu'un pâle reflet de ce que fut 
        fane. Thabudeos qu'en 683 le g Okba Ben Nati se proposa de bloquer. - 
        A 4 k. plus au N., Seriana (V. ci-apr611, Au lieu de regagner Biskra par 
        la même route, on pourrait faire, au retour, un chet par Chetma 
        et même par Garta et Scriana ( V. ci-dessous).
 6° Chetma, barrage de Fourn El Gherza et oasis voisines (I ressant 
        circuit que l'on peut faire en automobile : 60 k. env. ; route qu'au barrage, 
        piste ensuite). - Au pied des contreforts de l'Aur succèdent comme 
        un chapelet de petites oasis. On prend la route d' (N. 31) qui franchit 
        à gué l'Oued Biskra en amont de celle de Sidi 0
 - 8 k. On laisse à g. la N. 31 pour prendre l'embranchement de 
        dr.it
 8 k. 5. Chetma, petit centre et oasis de 18.000 palmiers ; ksar pre
 et bien bati ; hautes constructions ; jardins bien irrigués.
 18 k. Barrage de Founi El Gherza barrant, dans une gorge, le lit l'oued 
        El Abiod, commencé en 1947 et terminé en 1952.
 Ce barrage-voûte de 65 m. de haut et d'une capacité de 45 
        millions de na', am débit annuel moyen de 30 millions de permet 
        l'irrigation de 18.000 hect. d' be raie dont la palmeraie de Sidi Okba.
 La liaison entre le barrage et l'usine électrique souterraine est 
        assurée par mi conduite forcée de 156 m. de long. - La centrale, 
        équipée de deux groupes, est Int
 Mans deux galeries ouvertes dans la paroi rocheuse. L'électricité 
        fournie est blé., à alimenter Le Relaie, petite agglomération 
        construite pour loger le person- Au barrage et de l'usine ; elle est, 
        en outre, raccordée au réseau de Biskra.
 
 1.a piste se dirige vers le S. et atteint Seriana, oasis de 12.000 palmiers. 
        Oit traverse l'oued Biraz.
 $0 k. Garta, oasis de 4.000 palmiers oit un monument funéraire 
        comme-More le souvenir du commandant de Saint-Germain qui réprima 
        l'insurlor lion des montagnards du djebel Chechar (1849).
 De Garta, une mauvaise piste rejoint Sidi Okba d'où l'on pourrait 
        rentrer A par la route directe (5°).
 De Garta également, par une piste difficile, on pourrait passer 
        par (50 k. 11, Masmoudi pour aller à (60 k.) Djemina et à 
        (75 k.) Tadjemout (p. 442), où se tr. les guelaas les plus curieuses 
        de l'Aurès, en raison de leur position presque In Bible, et d'où 
        l'on pourrait gagner (100 k.) T' kout (p. 442) par le col de F au N.-E. 
        de l'Ahmar khaddou.
 7^ M'Chounèche et l'Ahmar khaddou (33 k. N.-E., route prat en auto 
        jusqu'à M'Chounèche ; service automobile). - On sort de 
        par la route d'Arris (N. 31) qui franchit l'oued Biskra à gué. 
        - 8 laisse, à dr., la route de Chetma et du barrage (ci-dessus 
        6°) ; prendr
 15 k. Drauh, petite oasis de 4.000 palmiers, à environ 200 m. d'4
 La route laisse à dr., dans une gorge pittoresque, la petite oasis 
        Hubei et serpente à travers une région ravinée et 
        désolée. - 27 h quitte la route d'Anis pour prendre à 
        dr. La piste, offrant des vues aldine figues, descend vers M'Chounèche 
        et traverse une partie de la 1-m1111.1e avant d'arriver à l'oued 
        que l'on traverse à gué.
 33 k. M'Chounèche (fondouk-hôtel), agglomération musulman" 
        s 1.800 hab. sur la rive g. de l'oued El Abiod ; longue et belle oasis 
        à 3.16 h d'alt., blottie au pied des contreforts de l'Ahmar khaddou.
 On ne manquera pas de remonter l'oued El Abiod pendant quelques amont 
        de M'Chotinèche, afin d'avoir un aperçu du canon de cette 
        rl Pour cela, les touristes devront traverser le village, laisser la v 
        devant le fondouk et descendre à g. vers l'oued bordé de 
        palmiers g la dr., ils suivront alors les magnifiques *gorges, encaissées 
        dans la rouge.
 A l'E., l'Ahmar khaddou (1.925 m. ; montée 5 h. env. ; desc. course 
        très intéressante) est cette montagne dont la belle couleur 
        a puscule justifie le nom (Ahmar khaddou veut dire la "joue rose*) 
        domine à l'E. l'oued El Abiod. - De M'Chounèche, un bon 
        sentier tien conduit au (8 k. ; 2 h. 30) poste optique (1.152 m.). De 
        là, par une cession de montées et descentes, on suit la 
        crête et, par une courte Jade, on atteint (11 k. ; 5 h. 30) le sommet 
        (signal à 1.440 m.) : pano de toute beauté. Le sommet le 
        plus élevé, qui culmine à 1.925 m. au est en face 
        de Rhoufi.
 Au voisinage, curieux villages de Mechkal, Zemmora, Zouggaria, nabes, 
        Miottri, Bou Haba, Meriche, El Gueraba, Remmel.
 Les touristes qui disposent de plus de temps pourront, au-del M'Chounèche, 
        aller jusqu'à Baniane et Rhoutl sur la route d'Arris d en sens 
        inverse p. 444-442.
 
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