| BATIMENTS SCOLAIRES. - Aménagement d'un logement 
        de fonction à l'Internat de Ben Rouïlah.
 M. GILLET, Adjoint. Mes chers Collègues.
 
 Par suite de la création d'un 4ème poste d'instituteur à 
        l'école de plein air de Ben Rouïlah. les Services techniques 
        ont été appelés à dresser un projet de remise 
        en état d'un chalet vétuste existant sur place.
 
 Le montant de la dépense à engager a été chiffré 
        à 750.000 frs.
 
 Une subvention d'égale importance serait sollicitée de l'Autorité 
        supérieure, étant entendu que les travaux précités, 
        qui seraient confiés à l'entrepreneur de la Ville aux conditions 
        de son contrat, ne seraient entrepris qu'une fois obtenu le subside de 
        l'Algérie.
 
 La dépense de 750.000 francs est inscrite, en recette et en dépense, 
        au B.S. de l'exercice 1953.
 Avis favorable de la 5ème Commission.
 
 Avis favorable des Commissions réunies des travaux et des finances.
 
 Mme Piacentile-Villeneuve. - l'occasion de la lecture de 
        ce rapport, je voudrais demander à M.l'Adjoint délégué 
        à l'Instruction Publique si l'école de la cité Legembre 
        ouvrira ses portes le ler octobre.
 
 M. Ceccaldi, Adjoint. - Je me félicite, Madame et 
        chère Collègue, que la question me soit posée car 
        elle va me permettre d'informer notre Assemblée et de fixer certaines 
        responsabilités dans cette affaire.
 
 Le groupe scolaire de la cité Legembre devrait normalement ouvrir 
        au 1er octobre prochain.
 
 L'Education Nationale a déjà nommé Directeur, Directrice 
        et personnel enseignant.
 
 Le Directeur et la Directrice de ces deux établissements sont venus 
        m'alerter au mois de juillet et me dire que les travaux allaient si lentement 
        qu'ils pensaient que jamais l'école ne serait prête au 1er 
        octobre.
 
 J'ai visité les lieux et j'ai pu constater qu'un seul maçon 
        et un seul manoeuvre se trouvaient sur ce vaste chantier. J'en ai conclu 
        qu'il y avait une action à mener et, devant partir en congé, 
        j'ai demandé à M. Delbauffe de bien vouloir la conduire.
 
 M. le Député-Maire s'est adressé à l'Ingénieur 
        en Chef du Service d'Architecture pour lui demander s'il pensait que les 
        travaux seraient achevés au ler octobre.
 
 Il restait à terminer le carrelage des préaux, les rampes 
        d'escaliers, les badigeons, les peintures, etc... Nous pensions que la 
        chaleur estivale était seule responsable de la lenteur des travaux, 
        mais nous avons pu constater que cela continue.
 
 Par ailleurs, l'architecte responsable et maître de l'oeuvre n'a 
        donné aucune réponse à la lettre de M. le Maire.
 
 Les travaux vont si lentement que nous sommes autorisés à 
        penser que l'école n'ouvrira pas avant un an.
 
 Ce matin, rassemblés en réunion dans le bureau de M. le 
        Maire, un certain nombre d'entre nous et de chefs de service ont pensé 
        que M. Chevallier devait entreprendre une action énergique. Dans 
        cette affaire, la Ville n'est nullement en cause. L'Administration académique 
        a fait le nécessaire de son côté. Je crois donc que,
 seuls, l'architecte et l'entrepreneur sont coupables.Voici les observations 
        que j'avais à faire et les renseignements que je peux vous donner.
 
 M. Jacques Chevallier, Député- Maire. - Je 
        pense que notre collègue sera satisfaite de cette réponse.
 
 M. Zigliara, Adjoint. - Mais pas du résultat !
 
 M. Jacques Chevallier, Député- Maire. - Notre collègue 
        Ceccaldi a raison. Si la Ville n'a pas pris part à ce débat, 
        puisque c'est la direction des Travaux de l'Architecture du Gouvernement 
        général qui est responsable de la construction de cette 
        école, nous devons cependant intervenir, dès lors que les 
        professeurs ont été nommés et que l'école, 
        à l'exception de quelques finitions insignifiantes, devait être 
        terminée.
 
 A la suite de la conversation que M. Ceccaldi rappelait tout à 
        l'heure, j'ai pris rendez-vous avec le Secrétaire général, 
        M. Cuttoli, demain matin à 10 heures, pour lui demander d'activer 
        au maximum la finition de l'école.
 Si nous pouvions la faire ouvrir avant la fin de l'année, ce serait 
        un beau résultat.
 
 M. Djermane. - J'avais posé la question et on m'avait 
        promis que l'école ouvrirait le 1er octobre puisque le bâtiment 
        était fini. J'ai contacté le Directeur et il m'a dit que 
        l'école ne pourrait pas ouvrir comme prévu et que c'était 
        le service d'Architecture qui était en retard.
 
 M. Jacques Chevallier, Député- Maire. - C'est 
        exact...
 
 M. Djermane. - L'année dernière, il y a pourtant 
        eu des inscriptions.
 
 M. Jacques Chevallier, Député-Maire.- Puisque 
        notre Collègue nous dit qu'il n'a constaté la présence 
        que d'un seul maçon et d'un seul manoeuvre, il nous apporte la 
        preuve que les travaux marchent plus qu'au ralenti.
 
 Le service d'Architecture est certainement responsable et c'est pourquoi, 
        demain, j'aurai cette entrevue avec M. Cuttoli pour lui faire part de 
        notre étonnement, voire de notre mécontentement.
 
 Par ailleurs, nos déclarations d'aujourd'hui seront consignées 
        au procès-verbal de nos délibérations et ainsi soumises 
        au Préfet.
 
 M. Giraudon, Adjoint. - Monsieur le Maire, je peux vous 
        indiquer que le retard provient d'une question de crédit. Cette 
        précision n'empêchera pas votre action auprès du Secrétaire 
        général du Gouvernement de porter ses fruits.
 
 Les crédits sont maintenant accordés, et je pense que la 
        question ne tardera pas à être réglée.
 
 M. Jacques Chevallier, Député- Maire. - Si 
        les crédits avaient été donnés, on aurait 
        repris les travaux.
 
 M. Giraudon. - C'est tout récent.
 
 M. Jacques Chevallier, Député- Maire. - Nous 
        avons donc tout intérêt à leur mettre l'épée 
        dans les reins.
 
 Le rapport est adopté.
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