LYCÉE DE BEN AKNOUN
         
        
          HISTORIQUE .
        1) PRÉAMBULE
        1830 - 
          le 14 juin :
          Débarquement des Troupes Royales Françaises du Général 
          Louis de Bourmont sur la presqu'île de Sidi Ferruch (Sidi Fredj) 
          à 30 kms à l'ouest d'Al-Jazaïr (Alger) .
          C'est le début de la Conquête de territoires qui deviendront 
          l'Algérie .
        Le 5 juillet :
          Le Dey Ottoman d'Al-Jazaïr, Hussein, signe l'acte de reddition 
          et la capitulation de sa ville à El Biar dans la Djenane Raïs-Hamidou 
          (résidence d'été du 18e siècle du pirate 
          Kabyle Hamidou Ben Ali ou Raïs Hamidou (1770 / 1815) au 
          17 rue du Traité, soit 21 jours après le Débarquement 
          .
        Le 9 juillet :
          Les Troupes de Charles X pénètrent dans Al-Jazaïr 
          . 
        
          2) A PROPOS DU LYCÉE DE BEN AKNOUN .
        1-Introduction .
        Sur le lieu du futur Lycée de Ben Aknoun, avant 
          1830, il y avait une ancienne et splendide Résidence privée 
          turque datant du 16e siècle, sorte de maison de campagne entourée 
          de jardins et de cultures diverses , occupée surtout pendant 
          les périodes de fortes chaleurs et de moiteur dans la ville d' 
          Al-Jazaïr, par de riches Ottomans, au lieu-dit Ben Sahnoun ou Terre 
          des Sahnoun du nom d'un marabout inhumé à côté 
          . 
          Elle était située à 250 mètres d'altitude, 
          à 8 kms à l'ouest du centre d'Alger , à 3 kms d'El 
          Biar sur la route El Biar - Dély Ibrahim* et à l'ouest 
          de la source de l'oued Kerma, sur une étendue de 100 ha. Environ 
          où se trouvaient des bâtiments, des entrepôts et 
          une ferme agricole .
          L'orientation générale dans le sens de la longueur du 
          bâtiment est NNE (Porte principale) à SSE .
        *Dély Ibrahim a été le premier 
          village de colonisation fondé en 1832 . Il a été 
          bâti sur l'emplacement de l'Haouch Dély Ibrahim ou Ferme 
          du Fou Abraham .
          La première route de la Colonisation, Al'Jazaïr - El Biar 
          pour rejoindre la Mititdja, tracée en 1830 par les soldats du 
          Génie a été la RN 1 puis RN 2 en 1835 puis la RN 
          36 par la suite ; elle passait par le site de Ben Sahnoun .
        Il y a eu plusieurs dénominations du site sur 
          lequel le Lycée a été crée :
          jusqu'en 1830 = Tizi Ou Zeboudj ou Col des Oliviers sauvages .
          à partir de 1830 = Ben Sahnoun
          
.terme qui a donné, par altération......
          à partir de 1894 = Ben Achnoun
          à partir de 1926 = Ben Aknoun (terme définitif )
        2-Chronologie de l'occupation et de l'utilisation de 
          cette Résidence .
        1830 - août .
          Achat par le Sieur Choppin qui en fait une demeure privée soit 
          2 mois après...Sidi Ferruch !
          Il la louera ensuite pour 2.000 francs à l'État qui y 
          installa un Quarier de Cavalerie . 
        1830 à 1840 .
          Quartier pour une Garnison de Cavalerie qui comprenait 6 officiers, 
          12 cavaliers et 160 chevaux .
          Cette garnison était chargée de la protection des chantiers 
          de construction de la première route, RN1, vers la Mititdja et 
          le sud en passant par le futur deuxième village de la Colonisation 
          : Douéra .
        Une villa voisine, louée 1.500 francs, servit 
          pour la manutention des archives du Génie . 
        1840 à 1881 .
          Dès 1838, Mgr.Dupuch, premier Evêque d'Alger, a été 
          à l'origine des orphelinats dans son diocèse . 
        En 1840, acquisition par les Jésuites, sous le 
          houlette de l'Evêque, de l'ensemble du Domaine pour 108.000 francs. 
          
          
          Le 25 mai 1844, le Père Jésuite Fernand Brunauld* (1798 
          - 1863) , aidé financièrement par le Maréchal Bugeaud, 
          y fonde un Grand Orphelinat Agricole pour tous les enfants européens 
          et musulmans réunis et il en devint le directeur avec l'assistance 
          de six Jésuites et ce pour environ une centaine d'orphelins et 
          d'enfants de parents pauvres et démunis afin de leur inculquer 
          des principes d'éducation morale et de leur apprendre des notions 
          d'agriculture leur permettant de devenir des ouvriers et des pionniers 
          agricoles pour mettre en valeur et cultiver les nouvelles terres achetées 
          ou conquises .
          Une subvention de 20 francs par élève lui fut octroyé 
          .
          Les orphelins trop jeunes étaient confiés aux Soeurs de 
          Saint Joseph .
          Mais il faut savoir que parmi tous ces orphelins, il fallait distinguer 
          ceux dont les parents étaient morts de faim ou des suites d'épidémies 
          successives de choléra ou/et de paludisme ou encore victimes 
          d'escarmouches dans la plaine de la Mititdja non encore totalement pacifiée 
          . Il fallait aussi ajouter les orphelins de départements de la 
          Métropole surtout de la Seine mais aussi les métis issus 
          des premiers troupiers Français et encore les enfants abandonnés 
          par certains colons misérables, démunis et incapables 
          de les nourrir .
          C'est là un aspect oublié des premiers temps de la Colonisation 
          .
        NB-Les Jésuites, qui exercaient dans un Collège 
          de la rue des Consuls à Alger, y séjournaient aussi lors 
          des périodes estivales pour échapper aux fortes chaleurs 
          algéroises .
        *Le Père Brunauld avait été Professeur 
          de l'Institution de Saint-Acheul près d'Amiens . Il avait déjà 
          crée en 1842 un premier asile d'enfants pauvres dans un domaine 
          extérieur à la Porte Bab-Azoun à Alger . Il avait 
          été rappelé en France en 1858 et l'orphelinat cessa 
          de se développer, ainsi que l'école associée, sans 
          disparaître totalement .
        1865 - 1867 .
          Le Cardinal de Lavigerie, fondateur des Pères Blancs, utilise 
          l'orphelinat comme entrepôt pour les secours réunis par 
          l'Eglise dans sa lutte contre les famines qui avaient fait plusieurs 
          dizaines de milliers de morts à cette époque . 
          En même temps, il avait fait transporter son orphelinat, surchargé 
          de Saint-Eugène, vers celui de Ben Aknoun pour continuer à 
          secourir les nécessiteux et les orphelins de toutes religions 
          .
          Cette famine avait été causée à la fois 
          par une importante sécheresse, par les dévastations des 
          cultures causées par des nuées de sauterelles et de criquets 
          et par les épidémies (choléra surtout, typhus, 
          paludisme, tuberculose) qui s'abattaient en particulier sur la plaine 
          de la Mititdja très insalubre à cause d'un paludisme endémique 
          .
          Néanmoins, les activités d'enseignement continuèrent 
          .
        1881 - 30 septembre .
          Fermeture définitive de l'orphelinat après les mesures 
          anticléricales de 1880 à 1885 prises par la République 
          moins favorable aux Jésuites que Napoléon III : décrets 
          contre les congrégations religieuses, laïcisation des hôpitaux 
          et des asiles, laïcisation de l'Enseignement Primaire .
          Les Jésuites furent expulsés d'Algérie en 1882 
          .
          Cependant, une petite activité scolaire a pu continuer . 
        1882 .
          Acquisition, pour 300.000 francs, par l'Administration de la Résidence 
          avec autour un terrain de 21 ha , que les Jésuites s'apprêtaient 
          à vendre au moment de leur expulsion, pour créer un nouvel 
          Établissement scolaire afin d'accueillir le "trop-plein" 
          d'élèves du Grand Lycée d'Alger (futur Lycée 
          Bugeaud) mais aussi parce que ce Domaine était dans une zone 
          salubre avec une température de 2 à 3 degrés moindre 
          que sur le littoral méditerranéen et donc favorable pour 
          la santé et le bien-être des futurs élèves 
          .
        1882 à 1885 .
          Le Maître d'Oeuvre Mr Prunier, sous la direction de l'Architecte 
          de l'Administration Mr.Rattier J *. , a procédé à 
          la transformation, la rénovation, l'aménagement de bâtiments 
          existants plus ou moins délabrés et à la construction 
          de bâtiments supplémentaires en Établissement scolaire 
          dit du " Petit Lycée" de Ben Aknoun avec des fonds 
          fournis par le Grand Lycée d'Alger .
          De l'ancien bâtiment des Jésuites, de style et de construction 
          mauresques , n'ont été conservés que la partie 
          centrale de la façade , les appartements du Directeur et de l'Économe, 
          une charmante petite cours mauresque, l'infirmerie, le parloir, le vestibule 
          aux murs ornés de faïences et de petites colonnes et la 
          chapelle .
          Le porche de son entrée principale était surmonté 
          d'une sorte de minaret dont l'horloge a été la première 
          installation faite par l'entrepreneur . Cette entrée principale 
          est devenue celle du futur Lycée .
          A l'arrière, mais accolé à cette Résidence, 
          les constructeurs édifièrent un vaste quadrilatère, 
          sur trois niveaux, en bas les classes ,les réfectoires, les cours 
          et les préaux et aux étages les dortoirs, l'infirmerie 
          et la lingerie .
          La partie interne était coupée par des corps de bâtiments 
          formant les quatre branches d'une croix . 
          L'ensemble s'étendait sur une longueur de 166,75 mètres 
          et une largeur de 120,54 mètres d'où une superficie de 
          20100 mètre carrés (2 ha) . Les parties laissées 
          vides étaient occupées par 4 grandes cours d'une superficie 
          moyenne de 1470 mètres carrés et par des préaux 
          couverts . Plus tard vinrent s'ajouter 2 cours triangulaires, dites 
          des secondes et des premières , pour fermer le quadrilatère 
          à l'arrière . 
          Au rez-de-chaussée et au 1er étage, il y avait deux galeries 
          couvertes de 144 mètres de longueur permettant de circuler à 
          l'abri des intempéries . 
          L'ensemble avait un caractère vaste, grandiose et aéré 
          .
          De plus, ce Domaine d'une superficie de 21 ha. Était une des 
          plus belles et des plus fertiles propriétés, sise sur 
          la Commune d'El Biar, des environs d'Alger .
        *Mr. J. Rattier avait obtenu une mention avec prime 
          de 1.000 francs pour avoir présenté le plan du "Petit 
          Lycée de Ben Aknoun" à l'Exposition des projets d'édifices 
          scolaires au Trocadéro en 1882 .
        1885 - le 1er octobre .
          Ouverture du Petit Lycée de Ben Aknoun pour les garçons 
          uniquement, en annexe du Grand Lycée d'Alger, pour accueillir 
          surtout les Internes en particulier ceux venant du bled .
        NB-
          Les Externes étaient reçus au Petit Lycée de Mustapha 
          à Alger (futur Lycée Émile-Félix Gautier) 
          toujours en annexe du Grand Lycée
        1887 -
          Nomination du premier Directeur : Mr. Juvanon .
        1888 à 1918 -
          Fonctionnement normal malgré la Première Guerre Mondiale 
          .
        1920 -
          Retour des Jésuites qui fondèrent alors l'Internat de 
          Notre Dame d'Afrique à côté de la Basilique du même 
          nom à Saint-Eugène et l'Externat de Notre Dame d'Afrique 
          au Boulevard Saint-Saëns à Alger .
        1939 -
          Aménagement d'un grand terrain de jeu sommaire creusé 
          à flanc de colline, au-dessus du lycée, pour les ébats 
          gymniques, sportifs et de Plein Air .
          Auparavant, il existait un espace pour le foot et la gymnastique dans 
          le jardin aussitôt à droite après l'entrée 
          dans l'enceinte du lycée en venant de l'extérieur . 
        1940 - (Armistice) à 1942 - (Débarquement 
          allié) .
          Occupation de locaux par l'État Major Français et ce sans 
          interruption de l'activité normale du Lycée .
          Envoi des Couleurs chaque matin en face de l'Entrée Principale 
          . .
        1942 (novembre) à 1944 (octobre) .
          Après le Débarquement du 8 novembre 1942 des Troupes Alliées 
          Anglo-Américaines (en particulier la 8e Armée Américaine) 
          , les lycéens avaient été renvoyés du lycée 
          dès le lundi 9 novembre 1942 pour permettre à ces Troupes 
          de l'occuper totalement et sans inerruption, après réquisition, 
          pendant deux ans .
          Il a alors été transformé en " 93rd General 
          Hospital" dirigé par les Anglais pour les soldats alliés 
          blessés ou malades venant du front de Tunisie et de Libye . 
          Ils ont aussi érigé dans les jardins, en face du château 
          d'eau, et sur le stade des constructions supplémentaires semi-cylindriques 
          de 7 mètres de longueur sur 4 mètres de largeur à 
          toit recouvert de feuilles d'aluminium comme infirmeries et appelées 
          par la suite "Ghorfas" (mot arabe pour désigner un 
          grenier, un entrepôt) .
        1944-1945 - octobre .
          Reprise normale de l'activité du Lycée après le 
          départ des militaires alliés .
          Surtout, on peut noter le début de la mixité avec l'arrivée 
          des premières élèves filles : comme Ferran Denise 
          et Hugues Monique .
          A signaler une incidence anecdotique : l'utilisation aux réfectoires 
          de gamelles et quarts en fer laissés par les Troupes alliées 
          et l' obligation pour les élèves de déposer au 
          bureau de l'Intendance les tickets de rationnement .
        1945 -
          Les bâtiments, appelés "Ghorfas", dans le jardin, 
          ont servi par la suite de classes pour les 6èmes A1, A2, M et 
          la 5eM (ceux du stade ayant été démolis) .
        1948 .
          Aménagement définitif d'un stade de foot avec des gradins 
          en béton et une piste d'athlétisme de 400 mètres 
          unique en AFN à l'époque .
          Ce terrain était le lieu pour les ébats gymniques et sportifs 
          des élèves lors des heures d'EPS et de Plein Air et pour 
          les rencontres sportives interscolaires du jeudi après-midi (OSSU) 
          .
        NB-
          Il a été aussi utilisé un temps par l'équipe 
          de Rugby des séniors du Racing Universitaire Algérois 
          (RUA) .
        1954 .
          *9 &16 septembre 1954 : Tremblement de terre d'Orléansville 
          (El Asnam puis Chlef )
          *1er novembre : Déclenchement de la Guerre d' Algérie 
          .
        1956 - 2e trimestre .
          Sur ordre du FLN, tous les élèves Musulmans (pensionnaires, 
          demi-pensionnaires, externes) abandonnent le Lycée du jour au 
          lendemain, sauf un Kabyle de "grande tente" !
        1958-59 .
          Fusion administrative entre le Lycée de Ben Aknoun et le Lycée 
          Franco-Musulman de Ben Aknoun (la Médersa) pour devenir le Lycée 
          d'El Biar avec mise en fonction des classes de Philosophie, de Sciences 
          Expérimentales et de Mathématiques Élémentaires 
          sur le site de la Médersa .
          Un Proviseur dirigeait l'ensemble des deux sites et un Recteur uniquement 
          le site de Ben Aknoun .
          Ce qui fait que le Lycée de Ben Aknoun n'était plus une 
          annexe du Lycée Bugeaud .
          Par conséquent, les élèves de Premières 
          qui avaient réussi au premier Bac n'avaient plus à aller 
          obligatoirement dans un autre Établissement pour préparer 
          leur second Bac . 
        1962 - le 3 juillet .
          Fermeture définitive du Lycée Français Mixte de 
          Ben Aknoun sous Administration Française après 77 ans 
          d'existence durant lesquels une Direction de haute tenue mais de grande 
          valeur, un encadrement avisé et attentif et un corps professoral 
          particulièrement éminent ont formé plusieurs générations 
          d'élèves qui ont pu ainsi réussir leur vie d'adultes 
          et qui ont su garder de leur passage dans cet Établissement un 
          souvenir à la fois amical, chaleureux, ému et inoubliable 
          à jamais .
          Ce Lycée avait été aussi comme leur seconde "Maison" 
          , surtout pour les pensionnaires .
        1962 - le 4 juillet .
          Il prendra un autre nom : celui d' El Mokrani 1 .
        NB 1-
          A signaler qu'à partir du 2e trimestre 1962 , toutes les activités 
          scolaires & universitaires, entre autres, avaient pratiquement cessé 
          de fonctionner du fait des "Évènements" .
        NB 2 -
          Le site de la Médersa est devenu le Lycée Amara Rachid 
          (El Mokrani 2) et celui de Bugeaud le Lycée Abdelkader .
        3-Les Différents Cycles successifs d'Enseignement 
          .
        De 1885 à 1914 = 
          Enseignement Primaire du CP (10e) jusqu'à la 4e classique et 
          la 5e moderne . 
          Ensuite les internes poursuivaient leurs études au Grand Lycée 
          d'Alger ou ailleurs .
        De 1914 à 1945 = 
          Enseignement Primaire et introduction du 1er cycle (de la 6e à 
          la 3e) .
          Ensuite poursuite des études au Lycée Bugeaud ou ailleurs 
          .
        De 1945 à 1958 = 
          Suppression de toutes les classes du Primaire sauf la 7e qui a fonctionné 
          encore jusqu'en 1946 et mise en place du 2e cycle (de la 3e à 
          la 1ère) .
          Pour passer le 2e bachot, il fallait intégrer un autre établissement 
          : Lycée Bugeaud en général ou ailleurs pour les 
          garçons et les Lycées Fromentin ou Delacroix en général 
          pour les filles .
        De 1959 à juin 1962 = 
          Mise en place des classes de Philosophie, Sciences Naturelles et Mathématiques 
          Élémentaires sur le site de l'ex-Médersa .
          Les élèves, garçons et filles, pouvaient y préparer 
          leur deuxième bachot sans avoir à changer obligatoirement 
          d'Établissement comme avant .
        NB-
          De novembre 1942 à octobre 1944, lors de l'occupation totale 
          du Lycée par les militaires alliés, les lycéens, 
          grâce à l'initiative et au dévouement du Directeur 
          de l'époque (Mr,Plane) , ont eté dispersés dans 
          différents endroits pour continuer leur scolarité comme 
          les Écoles Communales de Ben Aknoun et d'El Biar, des baraques 
          rudimentaires à Ben Rouilah, le local du Syndicat d'initiative 
          d'El Biar ou le 1er étage de la Brasserie Herr à El Biar 
          mais aussi plus loin à Boufarik, Blida, Miliana, Cherchell, Tizi 
          Ouzou .
          Un élève de cette époque relate qu'un Professeur 
          d'Histoire qui donnait des cours dans les baraques de Ben Rouïlah 
          se nommait......Louis Joxe !
        4) Les Directeurs (connus) de 1855 à 1962 .
        Mr. Juvanon dès1885
          Premier Directeur du Lycée
        Mr. Charles de Galland en 1891 (1851 - 1923)
          Né à Douéra (2e village de Colonisation), fils 
          d'instituteur, a été un grand Maire d'Alger par la suite 
          .
          Un Parc porte son nom en haut de la rue Michelet .
          Auteur de "L'Histoire du Collège, du Grand Lycée 
          d'Alger et du Petit Lycée de Ben Aknoun de 1883 à 1889 
          " - 
          Jourdan Ed.
        Mr. Mayon en 1900
        Mr. Lambert en 1918
        Mr. Prenet en 1920 
        Mr. Videau en 1923
        Mr. Fresneau A. de....jusqu'en 1939
        Mr. Plane Édouard de septembre 1939 à 
          juin 1942 puis d'octobre 1944 à juin 1945
          en deux périodes du fait de la réquisition du lycée 
          par les Alliés
          Il a tout fait pour que "ses" élèves puissent 
          continuer leurs études dans différents autres endroits
          il est devenu ensuite le Directeur du Lycée Emile-Felix Gautier 
          d'Alger renommé ensuite après 1962 : 
          Lycée Victor Hugo puis Omar Racim .
        Mr. Battistelli Jules Etienne d'octobre 1945 à 
          juin 1950 (dcd brusquement)
          Son épouse était institutrice à l'école 
          communale de Ben Aknoun
        Mr. Thibault-Chambault Jean d'octobre 1950 à 
          juin 1958
          Lors de la fusion avec la Médersa, il est devenu Censeur du seul 
          Lycée de Ben Aknoun jusqu'en 1959
          puis il est devenu Directeur du lycée de Mende (Lozère) 
          .
        Mr. Hadj Sadok Mohamed d'octobre 1958 à décembre 
          1960
          Proviseur du Lycée d'El Biar (fusion administrative du lycée 
          de Ben Aknoun et de la Médersa)
          auparavant Pr.d'Arabe au Lycée de Ben Aknoun
        Mr. M'hamsadji de janvier 1960 à juin 1960
          venu du Lycée de Constantine
        Mr. Montlahuc Fernand de juillet 1960 à juin 
          1961
          auparavant Pr. d'Histoire & Géographie au Lycée de 
          Ben Aknoun
        Mr. Delemar Victor d'octobre 1961 à février 
          1962
          venu du Lycée Ardaillon d'Oran
          Dernier Proviseur des 2 Établissements .
        5) Conclusion .
          On a donc eu successivement sur le même site de Ben Sahnoun :
          Une Résidence Turque.....une Maison privée......une Garnison......Un 
          Orphelinat Agricole.......et.......
          le Lycée de Ben Aknoun pour des garçons de 1885 à 
          1945 (pensionnaires surtout mais aussi demi-pensionnaires et externes) 
          puis mixte (filles demi-pensionnaires et externes) à partir de 
          1945 jusqu'en 1962 . 
          Ce Lycée accueillait, sans distinction aucune, les élèves 
          de toutes origines et de toutes confessions ,
        Note du rédacteur :
          J'ai pu écrire cet article concernant l'Historique de notre Lycée 
          grâce aux écrits d'un des premiers Directeurs : Charles 
          de Galland ainsi qu'aux écrits et récits d'anciens élèves 
          : Acharrok Fernand, Agou Simon Joseph, Azario René, Bagur Marcel, 
          Bouchet Georges, Camps Claude, Carraz Jean, Feurtet Roger, Garcia Jean 
          Paul, Garriguet Alain, Gener Jean Claude, Giannecchini Rose-Mary, Jehel 
          Georges, Lagarde André, Luciani Jean Pierre, Malet Felix, Taillefer 
          Micheline, Pellissier-Tanon Jérôme, Poli Eugène, 
          Roig Georges, Ritter Pierre, Six César, Sonigo Jacques, Solérès 
          Suzy ép. Migliore, Vaquez Clément, Vial Guy, Walter Annie 
          ép.Biscos,.........
        DROMIGNY Michel 
          Génération 1951.52 (6e) à 1956.57 (1e)
        AVRIL 2019 .