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        Bref extrait des 435 pages sur l'histoire des Guimet d'Alger qui débute 
        le 1er août 1530 et couvre 482 années.  | 
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 Je vous communique un bref extrait des 435 pages 
        sur l'histoire des Guimet d'Alger qui débute le 1er août 1530 et couvre 
        482 années.  ANNO 1869 Le 
          jour de l’An 1869 fut un vendredi Mardi 5 janvier 1869, après avoir 
          traversé la Méditerranée, depuis Marseille, sur l’un des paquebots de la Compagnie 
          de Navigation Martime qu’il présidait, Emile-Etienne GUIMET débarqua 
          à Alger pour un voyage qui 
          le conduisit à visiter Alger, 
          Hammam Righa, Bône, Constantine, Batna, Lambèse, Biskra et Tunis. Lors de sa visite du Jardin d’Essai, 
          au Hamma, celui-ci visita probablement Pierre-André, cousin de 
          Jean-Baptiste GUIMET, père d'Emile-Etienne. Ce 
          voyage donna lieu à un recueil de lettres intitulé Lettres sur l’Algérie, 
          lui-même inséré dans Aquarelles africaines, édité en 1877. 
          (BNF : Notice n° : FRBNF30560255). Jeudi 7 janvier 1869, Emile 
          GUIMET se rendit à la gare du Hamma pour visiter les alentours 
          d’Alger. Il fit une halte à Blidah. Avant de se rendre à Ben-Bernou, au domaine des Sources, propriété 
          d’Armand ARLES-DUFOUR en plein cœur de la Mitidja. « […]. 
          Le jour il [le palmier] donne de l’ombre et la nuit il 
          garantit du serein. Aussi il sert d’abri à un campement de Zéphirs, 
          condamnés militaires employés aux travaux de l’exploitation. Ces malheureux 
          forçats de l’armée sont surtout des mauvaises têtes, peu vicieux au 
          fond. Quelques-uns sont habiles travailleurs. Il se trouve parmi eux 
          des fils de ducs, des neveux de ministres et d’anciens gamin de Paris. 
          Quand ils ont fini leur temps de punition, on les mets dans les bataillons 
          d’Afrique ; mais parfois la vie de caserne paraît dure à ces ouvriers 
          habitués au grand air et au travail sain, accoutumés à certain bien-être 
          que leur procurent les gratifications donnés par les colons, et ils 
          commettent de nouveaux délits pour retourner aux champs ». 
           Samedi 9 janvier 1869, Emile 
          GUIMET partit pour Bône et 
          Constantine.  Lundi 25 janvier 1869, à Alger, 
          Emile GUIMET rédigea la lettre d’introduction à la série qu’il rédigea 
          sur ce thème :  Avant la conquête, Alger était en effet la ville religieuse entre toutes, et le mahométisme a reçu dans ses murs sa blessure la plus cruelle. Ces grands hommes vêtus de laine, qui glissent le long des murailles blanches , sont des saints démonétisés, des dignitaires sacrés hors de service, des croyants auxquels on ne croit plus, des anges de Mahomet domptés par les démons chrétiens. C’est pis que de la décadence, c’est de l’anéantissement, et vraiment l’allure triste et abaissée des Algériens me fait de la peine. Le gouvernement paraît avoir éprouvé la compassion que je ressens, car, après avoir renversé les mosquées saintes ou transformé en cathédrales, - et le ciel ne s’est pas effondré ! – celles qui sont restées debout, le gouvernement, dis-je, fait maintenant construire des mosquées neuves. Il semble qu’il eût mieux valu laisser les anciennes debout ; mais l’on m’objectera qu’il faut bien que les maçons travaillent. Et ils s’en donnent à cœur joie, ces braves maçons ; églises, chapelles, séminaires, couvents, mosquées, synagogues, Alger redevient la ville sainte ; seulement sa sainteté s’est faite éclectique et tous les cultes participent à sa grande religiosité. Il faut dire qu’ici on démolit et on reconstruit à tort et à travers, tout comme en France. On fait une rue Impériale tout comme ailleurs. Regardons vite ces vieux quartiers d’autrefois, aux étages entassés, aux fenêtres imperceptibles, aux angles rentrant, sortant, avançant, reculant, aux lignes mouvementées et imprévues dans lesquelles la chaude lumière d’Afrique joue, se brise, éclate, s’éteint, se répercute. Hâtons-nous, car les ingénieurs nous suivent, et les rues larges, droites, plates, aux maisons trouées comme des cages, vont remplacer les pittoresques impasses du vieil Alger » Au cours de son séjour dans l’Algérois, Emile GUIMET dut rencontrer François TROTTIER, pépiniériste, âgé de 54 ans, demeurant Campagne Trottier, à Hussein-Dey, qu’il qualifia amicalement de « grand prêtre de l’eucalyptus » tant ce dernier était passionné par cet arbre. François Trottier, adjoint municipal de Kouba sera le premier maire d’Hussein-Dey érigé en commune libre autonome le 15 octobre 1870. Le second personnage connu et cité est François-Henry-Armand ARLES-DUFOUR, natif de Lyon, propriétaire foncier dans la Mitidja. 
 è Nota : - Alexandre-Joachim 
          Guimet rapporta le souvenir de la visite d’Emile-Etienne Guimet à son 
          fils cadet Jean-Louis Guimet qui lui-même le transmit à sa fille cadette 
          Colette. Jean-Louis parlait d’Emile-Etienne comme le « cousin d’Amérique », 
          or ce voyage n’interviendra qu’en mai 1876. Si tant est qu’Emile-Etienne 
          ait entretenu une correspondance régulière avec Pierre-André et Elisa 
          Mougniot, celle-ci fut probablement postérieure au séjour d’Emile en 
          Algérie. Cette rencontre 
          entre un infirmier fils, petit-fils et arrière-petit-fils de cultivateur 
          et un industriel fils, petit-fils d’ingénieur et arrière-petit-fils 
          d’un architecte est d’autant plus singulière que les contextes socioprofessionnels 
          et culturels de ces deux lignages patronymiques n’étaient guère favorables 
          à des contacts familiaux sur le territoire métropolitain. Vraisemblablement, 
          cette rencontre eut lieu en janvier 1869. Lors de ses incursions intra-muros, 
          de quartier en quartier, son caractère hypocondriaque l’aura peut-être 
          incité à s’adresser à un pharmacien de la rue Bab-Azoun tel que Joachim 
          Duran qui se serait empressé de lui préciser l’existence d’un ami infirmier 
          originaire de l’Isère et portant le patronyme Guimet.  - M. Arlès-Dufour fut doué d’une 
          remarquable intelligence et il a beaucoup servi les progrès de l’agriculture 
          algérienne. Il fut le premier éleveur du cheval de trait dans la colonie; 
          l’importateur du premier étalon anglo-arabe, dont les fils Pierrot, Pipo et autres ont 
          démontré la supériorité jusqu’alors contestée du sang anglais sur le 
          barbe. M. Armand Arlès-Dufour  
          planta plus de 4,000 arbres forestiers, et reboisé ainsi sa région 
          en partie. Il créa des prés, des bois, plusieurs corps de ferme, et 
          lutté pendant de longues années contre les fièvres paludéennes et le brigandage 
          indigène. Ses produits, de première qualité,  primés dans tous les concours, en Algérie, 
          en France et à l’étranger. Il lui a été décerné cinquante médailles 
          d’or dont une à l’Exposition universelle de 1878, quarante médailles 
          d’argent et vingt médailles de bronze; le prix d’honneur des Haras au 
          concours de Blidah, et les prix spéciaux pour irrigation, reboisement, 
          etc., au concours agricole d’Alger. M. Armand Arlès-Dufour a reçu la 
          croix de la Légion d’honneur en 1881, légitime récompense d’une existence 
          laborieuse et véritablement utile à l’Algérie. Lundi 1er février 1869, à bord de l’Hermus, entre Alger et Tunis, Emile Etienne GUIMET vista plusieurs villes côtières dont Bougie qui retint particulièrement son attention. Il visita une école arabe avant de partir à la « recherche de restes romains ». 
 Samedi 6 février 1869, à 8 
          heures du matin, départ de Bône 
          pour Tunis (Lettres 
          sur l’Algérie) Dimanche 7 février 1869, tôt 
          dans la matinée arrivée à Tunis 
          et rédaction de la 4ème lettre (Lettres 
          sur l’Algérie) Mardi 9 février 1869, 5ème 
          lettre rédigée depuis Tunis (Lettres 
          sur l’Algérie) Lundi 15 février 1869, à bord 
          de l’Indus, en direction de Tunis à 
          Bône. La traversée fut particulièrement 
          agitée au point qu’Emile GUIMET précisait qu’il eut des difficultés 
          à tenir son encrier ainsi que son estomac le temps de la rédaction de 
          sa lettre. Dimanche 16 février 1869, 
          la fin du trajet de Bône 
          à Constantine se fit en diligence sous la pluie è Nota : Les dessertes 
          féroviaires étaient très peu développées. Les voies de chemin de fer 
          serpentaient au fond des vallées. Les locomotives des voies secondaires 
          étaient si peu performantes qu’en 1881, Maupassant se souvint avoir 
          vu les soldats pousser le train de la ligne des Chotts comme une vulgaire 
          diligence. Mercredi 17 février 1869, 
          6ème lettre rédigée depuis Constantine (Lettres 
          sur l’Algérie) è Nota : Le compte-rendu 
          de la séance du 21 mai 1875 des Mémoires de la Société littéraire 
          de Lyon donne un aperçu du voyage d’Emile-Etienne GUIMET : « M. Guimet communique la relation d’un voyage en Afrique, de Tunis à la lisière du Sahara, en passant par Bône, Jemmapes, Philippeville et Batna. Il décrit les villes et les mœurs des habitants, relève la manière dont le bey de Tunis rend la justice et note surtout les antiquités rencontrées dans les pays parcourus. M. Guimet nous apprend, en outre, en la regrettant, la destruction, à Constantine, des restes d’un temple tétrastyle, sacrifié à l’alignement d’une rue et des travaux dits d’embellissement ». Mémoires de la Société littéraire de Lyon ; 1876, page LXX (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5443792n/f11.image.r=guimet+constantine.langFR) Lundi 22 février 1869, 7ème 
          lettre rédigée depuis Batna 
          et Biskra (Lettres 
          sur l’Algérie) è Nota : La Portion 
          centrale de la 2eme compagnie de discipline était stationnée 
          à Biskra Lundi 1er mars 
          1869, 8ème lettre depuis Constantine. 
          (Lettres 
          sur l’Algérie) Dimanche 28 mars 
          1869, repas de Pâques autour de la mouna dans la forêt de Sidi-Ferruch. Samedi 1er mai 
          1869, à 3 heures de l’après midi, à Saint-Barthélémy-de-Séchilienne, Pierre GUIMET, 
          âgé de 29 ans, né le 13 octobre 1839, fils de Pierre, âgé de 68 ans, 
          et de Marie FINET, épousa Adélaïde Henriette 
          DORIS, âgée de 29 ans. Un contrat de mariage fut déposé chez 
          maître BAZ Albert, à Vizille. (Archives 
          départementales de l’Isère ; Vue n° 96 / Acte de mariage n° 4) En mai-juin 1869, Alexandre-Joachim, 
          âgé de 10 ans, fut en âge d’effectuer sa première communion. Jeudi 29 
          juillet 1869, Pierre-André et Elisa fêtèrent leur 8ème anniversaire 
          de mariage, noce de coquelicot Samedi 21 août 1869, à 6 heures 
          du soir, à Vizille, naissance 
          de Françoise GUIMET, fille de Jean-Baptiste 
          et de Marie JAT. (Archives départementales ; 
          Vue n°142 / Acte n° 19) Lundi 
          8 novembre 1869, Charles Marie Le Myre de Villers fut nommé préfet d’Alger Mercredi 
          8 décembre1869, construction de l’église de Mustapha qui deviendra plus 
          tard la paroisse des Espagnols. Noël 
          fut un samedi Mardi 28 décembre1869, à Alger, à 7 heures du matin, André REMY, menuisier, témoin du second mariage de Pierre-André GUIMET, décéda à son domicile rue Molière, à l’âge de 61 ans. (acte de décès n° 792) 
 VOICI LA PAGE DE GARDE DE CE RECIT FAMILIAL 
 
 Mémoire & Mémoires de la Ville d’Alger 
 A 
          l’ombre des orangers de la place du Cheval En février 1841, plantation d’orangers; En 1844, plantation de bellombras; En février 1848, plantation d’un peupliers au centre de la place; En 1853, plantation de platanes; En 1890, plantation de ficus. Joachim 
          Guimet-Rubini Au sujet du peupliers de la Place du Gouvernement voici son histoire ....... 
 
 ANNO 
          1848 Chute 
          du roi – Naissance de la IIème Répulique - L’Algérie terre 
          de France Louis-Philippe 
          Ier, dernier roi de France en titre, était un fervent admirateur 
          du régime britannique qu'il prit pour modèle. Son règne fut caractérisé 
          par le développement et l'enrichissement rapide de la bourgeoisie manufacturière 
          et financière, l'extrême misère des classes ouvrières et la paupérisation 
          des paysans devenus ouvriers, et par des révoltes populaires incessantes 
          qui finirent par emporter son régime. En 
          1848, à Alger, remembrement par échange d' un terrain enclavé 
          par la Pépinière Centrale contre le Petit Jardin d' Essai A cette date, 
          le Jardin d' Essai s' étendait d' un seul tenant de la rue de Lyon (ancienne 
          route de kouba, actuellement rue Belouizdad) jusqu'à la rue Sadi-Carnot 
          (ancienne route d'Hussein-Dey, actuellement rue H.Benbouali), du Jardin 
          français inclusivement à l' allée des Ficus exclusivement puis acquisition 
          par voie d' expropriation des terrains de la Colline appartenant à la 
          famille Abd-el-Tif.  Toujours 
          en 1848,  - 
          La Bibliothèque d’Alger fut transférée rue des Lotophages - 
          Les trajets maritimes Alger-Toulon duraient 44 heures : Depuis 
          Alger, les départs avaient lieu les 3, 13 et 23 de chaque mois à midi Depuis 
          Toulon, les départs avaient lieu les 7, 17 et 27 de chaque mois à midi En 
          cabine, le prix était de 105 francs Sur 
          le pont le prix était de 73 francs et 50 cts - 
          Les dernières levées postales au bureau de Poste d’Alger pour Marseille 
          avaient lieu à 10 h 30 les 5, 10, 15, 20, 25 et 30 du mois - 
          Les dernières levées postales au bureau de Poste de Marseille pour Alger 
          avaient lieu à 10 h 30 les 2, 7, 12, 17, 22 et 27 du mois - 
          Les dernières levées postales au bureau de Poste d’ Alger pour 
          Toulon avaient lieu à 10 h 30 les 3, 13 et 23 du mois - 
          Les dernières levées postales au bureau de Poste de Toulon 
          pour Alger avaient lieu à 10 h 30 les 9, 19 et 29 du mois Lundi 10 janvier 1848, fête de saint Paul, Marie-Suzanne COUSSET, âgée 
          de 67 ans, décéda à son domicile, à Saint-Barthélémy-de-Séchilienne. 
          (acte de décès n° 3) Mardi 11 janvier 1848, enregistrement de l’acte de décès de Marie-Suzanne 
          COUSSET, ménagère. Victor GUIMET, son fils, âgé de 23 ans et Joseph 
          GUIMET, son neveu, âgé de 48 ans, signèrent l’acte de décès en qualité 
          de témoin. Jeudi 24 février 1848, à 13 heures 30, la monarchie est renversée. Louis Philippe abdiqua en faveur de son jeune petit-fils Louis Philippe II avant de fuir en Angleterre. A l’instar de Louis XVI et Marie Antoinette, il se déguisa et quitta Paris dans une voiture banale sous le nom de Mr. Smith. 
 Vendredi 
          25 février 1848, l’assemblée Nationale instaura la IIème 
          République. Jacques Charles Dupont de l’Eure fut élu président de la 
          république. Karl 
          Marx analysa les événements ainsi : « Le 25 
          février, vers midi, la République n'était pas encore proclamée, 
          mais, par contre, tous les ministères étaient déjà répartis entre les 
          éléments bourgeois du Gouvernement provisoire et entre les généraux, 
          banquiers et avocats du National. Mais, cette fois, les ouvriers 
          étaient résolus à ne plus tolérer un escamotage semblable à celui de juillet 
          1830. Ils étaient prêts à engager à nouveau le combat et à imposer la 
          République par la force des armes. C'est avec cette mission que Raspail 
          se rendit à l’Hôtel de ville. Au nom du prolétariat parisien, 
          il ordonna au Gouvernement provisoire de proclamer la République, déclarant 
          que si cet ordre du peuple n’était pas exécuté dans les deux heures, 
          il reviendrait à la tête de 200 000 hommes. Les cadavres des combattants 
          étaient encore à peine refroidis, les barricades n'étaient pas 
          enlevées, les ouvriers n'étaient pas désarmés et la seule force qu'on 
          pût leur opposer était la Garde Nationale. Dans ces circonstances, 
          les considérations politiques et les scrupules juridiques du Gouvernement 
          provisoire s'évanouirent brusquement. Le délai de deux heures n’était 
          pas encore écoulé que déjà sur tous les murs de Paris s'étalaient 
          en caractères gigantesques : « République française ! Liberté, 
          Égalité, Fraternité ! » (Karl Max, in Les Luttes 
          de classes en France) Dimanche 
          27 février 1848, le Gouverneur Général d’Algérie fit afficher un avis 
          à la population annonçant l’abdication du roi. La duchesse d’Orléans 
          fut nommée Régente. Début 
          mars 1848, le gouvernement provisoire adressa au nouveau gouverneur 
          général Louis Eugène Cavaignac des ordres d'enlèvement de la statue 
          de la place du Gouvernement. Mais à peine les charpentes devant servir 
          à soutenir la masse de bronze fussent-elles montées que les Algérois 
          se ruèrent sur les échafaudages et les jetèrent à la mer. Mieux encore, 
          la milice organisa spontanément un service de faction de jour comme 
          de nuit autour du monument pour empêcher qu'il ne fût donné suite à 
          cette profanation. Un peuplier fut planté au centre de la place du Gouvernement 
          (infra 1844, supra 1853).  Jeudi 
          2 mars 1848, nouvelle proclamation du Suffrage directe et universel, 
          institué en 1793 mais jamais mis en application. Cette fois-ci, il concerne 
          les hommes de plus de 21 ans. Dimanche 
          5 mars 1848, institution légale du suffrage direct et universel Lundi 
          13 mars 1848, un violent orage éclata sur Alger. Un puissant éclair 
          s’abattit sur l’un des palmiers du Jardin d’Essai. Ses débris 
          furent éparpillés sur plus de cent mètres aux alentours. Mardi 
          14 mars 1848, le Gouvernement général de l’Algérie publia un « Avis 
          aux travailleurs » précisant que le citoyen Crozat, entrepreneur 
          du Génie reçut le lendemain matin 200 manœuvres aux Ateliers de terrassement 
          situés à Bab-Azoun et à Bab-El-Oued Jeudi 
          16 mars 1848, en France, les impôts augmentèrent de 45%, soit 45 centimes 
          pour chaque franc d’impôt. Samedi 
          18 mars 1848, les contribuables les plus défavorisées furent exemptées 
          de cette hausse. Dimanche19 
          mars 1848, première élection mettant en œuvre le nouveau suffrage universel Dimanche 
          19 mars 1848, entre 8 h 33 et 10 h 15, éclipse totale de Lune visible 
          dans le ciel d’Alger Vendredi 
          24 mars 1848, à 1 heure du matin, à Vaulnaveys-le-Haut, 
          canton de Vizille, en Isère, naissance d’Auguste Régis 
          GUIMET, fils de Joseph GUIMET, âgé de 30 ans et d’Anne MATHIEU, âgée 
          de 27 ans. (Acte de naissance n° 7 / vue 169 : archives 
          départementales de l’Isère) Mercredi 
          29 mars 1848, la commune de Mustapha-Pacha fut rattachée à la commune 
          d’Alger è (Supra 31 janvier 1871) Dimanche 23 avril 1848, Victor GUIMET et ses frères, Antoine, Pierre-André 
          et Jean-Baptiste, eurent l’occasion de voter à ces élections d’un nouveau 
          genre. Jeudi 
          27 avril 1848, le gouvernement français vota la fin immédiate de l’esclavage 
          dans les colonies françaises Mercredi 
          3 mai 1948, à Alger, banquet des Représentants du peuple à l’Assemblée 
          Nationale Jeudi 
          4 mai, il remit les pouvoirs du gouvernement provisoire à l’Assemblée Mardi 
          9 mai, François Arago succéda à Dupont de l’Eure. Il devient président 
          de la Commission exécutive. Lundi 
          15 mai 1848, attentat contre l’Assemblée nationale à Paris  Samedi 
          20 mai 1848, la Commission Exécutive adopta le décret d’incorporation 
          dans l’armée des ouvriers de 18 à 25 ans, à l’exclusion des autres qui 
          acceptent de travailler dans les chantiers en province.  Lundi 
          12 juin 1848, à 8 heures du soir, au 3, rue Scipion, à Alger, dans la 
          salle Gambini, le Comité républicain des travailleurs des trois 
          provinces d’Algérie, organisa une réunion afin de se constituer civilement. Jeudi 
          22 juin 1848, la parution dans le Moniteur, du décret du 20 mai 1848 
          déclencha un soulèvement de la part des ouvriers qui exigeaient le retrait 
          du « décret de proscription ». Vendredi 
          23 juin 1848, au matin, après un grand rassemblement à La Bastille, 
          l’est de Paris se couva de barricades, plus de 400. Il  y eut 12 
          000 ouvriers des Ateliers dans les rues qui scandaient « du 
          pain et du plomb ». Du 
          23 juin au matin, jusqu’au 26 juin dans en fin de matinée, les combats 
          acharnés s’achevèrent avec la reddition des derniers îlots de résistance 
          à La Bastille et dans la rue Saint Antoine Samedi 
          24 juin 1848, l’Assemblée nationale délègue les pleins pouvoirs à Louis  
          Eugène Cavaillac Mercredi 
          28 juin 1848, François Arago est remplacé par Louis Eugène Cavaillac Jeudi 
          24 août 1848, la loi institue le timbre postal. Son prix est de 20 cts. 
          Cette loi fut applicable dès le 1er janvier 1849. Mercredi 
          13 septembre 1848, entre 5 h 42 et 7 h 21, éclipse totale de Lune visible 
          dans le ciel d’Alger Mardi 
          19 septembre 1848, l’Assemblée vote la loi des colonies agricoles 
          avec une dotation de 50 millions de franc-or. Jeudi 
          21 septembre 1848, le Collège d’Alger, rue des Trois-Couleurs, 
          fut érigé en lycée Vendredi 
          6 octobre 1848, instauration d’un passeport pour les ouvriers désirant 
          travailler hors de leur département de résidence. Lundi 14 octobre 1848, à Bercy, Paris, départ du 1er convoi de colons. Le convoi se composa de 200 familles, soit 800 personnes. Dimanche 
          22 octobre 1848, à Marseille, le 1er convoi embarqua sur 
          l’Albatros 
 Samedi 
          4 novembre, le 4ème convoi (843 adultes) arriva à Marseille. Samedi 
          4 novembre 1848, l’adoption du texte de la constitution de la IIème 
          République incluait la reconnaissance de l’Algérie comme partie intégrante 
          de la France Constitution 
          de 1848: Chapitre X — Dispositions particulières Les 
          articles 21, 46, 64, 109 dénotent un statut spécial concernant l'Algérie, 
          ainsi les constitutionalistes parlent tantôt « des départements 
          français et de l'Algérie », tantôt « de l'Algérie et des colonies ». Dimanche 
          5 novembre, départ de Paris du 8ème convoi  Jeudi 9 novembre, à 6 h 30 du matin, le 4ème convoi embarqué sur le « Le Montezzuma » arriva à Alger. Il fut salué par 3 coups de canon. Lors d’une chaleureuse réception, évêque compris, les nouveaux arrivants furent congratulés avant d’être envoyés dans l’ouest de la Mitidja à El-Affroun et son annexe Bou-Roumi et accompagnés d’une escorte de Zouaves. Ils passèrent leur première nuit à Bouffarik. Le lendemain, ils arrivèrent sur place et constatèrent que les maisonnettes n’étaient pas terminées. Ils durent dormirent sous des tentes 
 Dimanche 
          12 novembre1848, à Paris, promulgation Place de la Concorde de la nouvelle 
          constitution de la Deuxième République. L’État doit fournir du travail 
          ou une assistance aux citoyens nécessiteux. L’exécutif est représenté 
          par un président élu pour quatre ans au suffrage universel, qui nomme 
          et révoque les ministres. L’Assemblée unique, élue pour trois ans, vote 
          les lois.  
 
 
 
 En 
          décembre 1848, le ministre de la guerre écrivit au préfet d’Alger : ’’J’insiste 
          vivement auprès de vous, Citoyen Directeur, pour que tous les travaux 
          prévus soient exécutés dans le plus bref délai, afin que nous n’assistions 
          pas au renouvellement de ces scènes lamentables de colons arrivant plein 
          d’espoir et ne trouvant que le désert des broussailles et de mauvais 
          baraquements, puis s’en retournent ulcérés en France »  Samedi 
          9 décembre 1848, les provinces d’Alger, de Constantine et d’Oran furent 
          transformées en département au même titre que ceux de la métropole. Mardi 
          12 décembre 1848, 100 000 Parisiens se portèrent volontaires pour s'établir 
          en Algérie, seul 13 500 furent choisis. Mercredi 
          20 décembre 1848, Louis Napoléon Bonaparte fut élu président de la République. 
          Il succéda à Louis Eugène Cavaillac |