| ------------J: 
        B. VILAR, historien et universitaire espagnol, n'est pas tout à 
        fait inconnu des lecteurs pieds-noirs. Certains se souviendront de sa 
        remarquable étude : - Emigration espagnole en Algérie 
        (1830-1900) -, qui obtint en 1975, à Madrid, le prix de Littérature 
        espagnole et fut diffusé à quelques trop rares exemplaires 
        en France.
 ------------Ce 
        chercheur nous livre ici un inventaire des sources espagnoles relatives 
        à l'Algérie. Cet inventaire semblera sans doute quelque 
        peu austère aux lecteurs peu familiarisés au domaine de 
        la recherche. Il est cependant précieux car il met l'accent sur 
        un cycle migratoire un peu "oublié" par l'histoire et 
        constitue un guide indispensable à toute investigation autour de 
        ce thème.
 ------------Enfin, 
        nous nous rendrons compte que l'Algérie française n'intéresse 
        pas seulement la France mais aussi l'Espagne.
 ------------Ch. 
        FLORES.
 
 
 ------------L'abondante 
        documentation relative à l'Algérie qui est conservée 
        en Espagne représente une source de première importance 
        pour élucider le passé algérien, avant, pendant et 
        après l'étape coloniale.
 ------------Mon 
        propos aura trait à la période 1830-1914 qui, en Espagne, 
        est le noyau d'un processus général de modernisation des 
        structures sociopolitiques et économiques du pays et correspond, 
        par le fait, à la première et décisive phase de l'histoire 
        coloniale de l'Algérie. C'est une période que je connais 
        assez bien pour lui avoir consacré de nombreuses études 
        (1).
 ------------Les 
        paramètres chronologiques choisis se justifient d'eux-mêmes 
        les années 1830-1914 marquent des degrés fondamentaux dans 
        l'histoire algérienne contemporaine. Quant aux sources qui nous 
        préoccupent, il conviendra de distinguer : sources inédites, 
        imprimées, bibliographiques et littéraires. Je m'intéresserai 
        plus spécialement aux sources inédites, celles qui me paraissent 
        les plus importantes et que, bien entendu, je connais le mieux.
 SOURCES INEDITESRELATIVES
 À L'ALGERIE FRANÇAISE
 ------------Les 
        archives espagnoles relatives à l'Algérie peuvent être 
        divisées en deux groupes : archives nationales et archives régionales, 
        provinciales ou locales.------------A) 
        Les ARCHIVES NATIONALES sont sans doute les plus 
        intéressantes car elles offrent au chercheur de réels avantages. 
        Elles se situent à Madrid, la richesse de la documentation est 
        grande, les fonds sont parfaitement répertoriés et leur 
        consultation aisée. Le service est rapide, l'ambiance accueillante, 
        les conditions de travail du chercheur très agréables et 
        la reproduction de documents y est possible.
 On peut classer ces ARCHIVES NATIONALES en trois catégories
 ------------a) 
        Les archives DIPLOMATIQUES HISTORICO-NATIONALES. 
        - La documentation diplomatique se référant à l'Algérie 
        des années 18301850 comprend trente dossiers rassemblés 
        en une même série : la série ETAT (2).
 --------Il s'agit des relations épistolaires 
        entre le consul général d'Espagne à Alger, le ministre 
        d'Etat espagnol et les agents consulaires de Constantine et d'Oran. Ce 
        ministre n'allait pas tarder à obtenir le titre de consul d'une 
        juridiction s'étendant à toute l'Algérie occidentale. 
        Il entretint une correspondance avec Madrid, d'abord par l'intermédiaire 
        d'Alger, puis sans aucune sorte d'intermédiaire.
 --------Les tentatives répétées 
        du représentant espagnol en Oranie, pour mettre fin à la 
        tutelle de son supérieur hiérarchique d'Alger, s'expliquent 
        par le fait que les intérêts espagnols de cette partie de 
        la colonie étaient plus grands.
 --------Cette correspondance offre trois 
        intérêts
 --------- 
        Elle représente une ébauche de situation générale 
        de l'Algérie (démographie, société, économie, 
        politique). Information obtenue in situ et donc plus complète et 
        plus fondée que les informations françaises. En ce sens, 
        il s'agit bien là d'une source de premier ordre pour la connaissance 
        de l'Algérie pendant les vingt premières années de 
        son époque coloniale. Y sont présentées des données 
        de grande importance, par exemple le phénomène de résistance 
        nationaliste polarisée par l'émir Abdel-Kader, phénomène 
        complexe que l'on peut suivre à travers de nombreux renseignements 
        du consul espagnol en Algérie et de son agent à Oran.
 --------- 
        Elle nous livre de plus un tableau du processus de colonisation commencée 
        avec l'occupation d'Alger et autres enclaves du littoral (1830-1831) et 
        qui culmina dans les années 1850. On peut y suivre aussi la formation 
        d'une administration coloniale, avec ses échecs et ses réussites. 
        Documentation importante par sa vision critique des événements.
 --------- 
        Enfin, on constate à tous moments la priorité donnée 
        par les agents diplomatiques espagnols à la protection de leurs 
        concitoyens et à la défense de leurs intérêts. 
        L'on y traite de tout ce qui se rapporte à l'émigration 
        espagnole en Algérie, y compris avant l'occupation française 
        de 1830. Sur ce point, on peut noter que les émigrants espagnols, 
        pour le plus grand nombre, provenaient du Levant espagnol, des Baléares, 
        en particulier d'Alicante, Murcia et Almeria. Ils venaient de leur propre 
        initiative, sans aucune aide officielle et repeuplaient de vastes espaces 
        algériens (3).
 --------Quand prit corps une émigration 
        française dirigée par l'Etat, mes compatriotes méditerranéens 
        et, en moindre proportion, Italiens et Maltais, se trouvaient bien établis 
        en Algérie.
 --------La pénétration espagnole 
        en Algérie continua à un rythme accéléré, 
        malgré le caractère " assimilationiste " de la 
        législation française (loi de naturalisation de 1889). La 
        colonie espagnole atteignit en 1900 les 160.000 individus. Ces immigrants 
        portèrent le poids de la colonisation sans bénéficier 
        de ses avantages. . Leurs relations avec la population musulmane se développèrent 
        généralement dans un climat de compréhension, de 
        cordialité et de respects mutuels (4) : résultat des multiples 
        affinités qui existaient entre les deux communautés et des 
        difficultés communes face à l'administration métropolitaine 
        (langue...).
 --------Cette documentation permet donc de 
        reconstruire l'éclosion de la société espagnole en 
        Algérie, sa nature, ses éléments constitutifs, son 
        caractère, sa dynamique, et son influence prépondérante 
        sur la transformation des structures socio-économiques algérienne 
        : depuis l'établissement de la petite exploitation jusqu'à 
        la création d'une agriculture intensive et spécialisée, 
        et de même pour les autres secteurs de l'économie.
 --------b) Les archives 
        DIPLOMATIQUES DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES
 --------Les informations sont groupées 
        en trois secteurs : politique algérienne, correspondance du consul 
        général d'Alger, et correspondance du consulat d'Oran (5). 
        Soit au total seize volumineux dossiers classés chronologiquement 
        et divisés en sous-dossiers.
 --------Ainsi que pour les archives précédentes, 
        leur contenu examine le panorama algérien à partir de 1850 
        et sous trois angles différents :
 - Situation et dynamique générale du pays, grâce à 
        des documents aussi précis et brillants que le mémoire remis 
        à Madrid en 1862 par le consul Vincente de Zugasti sur la crise 
        agraire algérienne au milieu du siècle (6).
 --------- 
        Trajectoire de la colonisation française sous le Second Empire 
        et la III, République, sans oublier les aspects plus fondamentaux 
        que constituent les changements profonds exprimés par l'administration 
        coloniale de cette époque et les sentiments nationalistes algériens 
        qui surgirent parallèlement, jusqu'ici en sommeil mais non pas 
        éteints dans le sud Oranais.
 --------- 
        Questions inhérentes à la présence hispanique : immigration, 
        colonisation, moeurs des Espagnols dans les villes ou à la campagne, 
        frictions hispano-françaises, politique " assimilationiste 
        ", essais rarement fructueux de déviation du cycle migratoire 
        vers les territoires espagnols d'outre-mer, l'émigration tunisienne 
        et marocaine et son incidence sur le milieu ouvrier algérien, le 
        commerce et la contrebande avec l'Espagne.
 --------Ajouté aux sources diplomatiques 
        mentionnées, un autre type de correspondance qui contient parfois 
        des renseignements fort utiles de 1880, il s'agit
 --------- de 
        la correspondance de l'ambassade d'Espagne (6) à Paris conservée 
        aux archives HISTORICO-NATIONALES de Madrid et celle
 du MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES de Madrid également ;
 --------- 
        de la correspondance des consulats généraux d'Espagne de 
        Tunis et de Tripoli réparties elles aussi entre les deux centres 
        d'archives précités ;
 --------- de 
        la correspondance de la légation diplomatique de Tanger et des 
        consulats marocains qui en dépendaient.
 --------Les séries (entendons les 
        documents répertoriés en séries) qui vont jusqu'aux 
        années 1850 peuvent être consultées aux archives HISTORICONATIONALES. 
        Celles qui concernent les années postérieures à 1850 
        furent retirées des archives du MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES 
        et remises à la présidence du gouvernement. Leur accès 
        fut interdit aux chercheurs, elles furent retirées de la quotité 
        disponible. Actuellement, ces documents se trouvent provisoirement aux 
        ARCHIVES GENERALES DE L'ADMINISTRATION (Alcala de Henares). Leur restitution 
        aux archives du MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES serait souhaitable car 
        leur exploitation n'est pas complète.
 --------c) Les archives 
        ADMINISTRATIVES NATIONALES
 --------Les ARCHIVES NATIONALES dont les 
        fonds nous éclairent sur le passé algérien sont
 --------- service historico-militaire (Madrid) 
        et archives historico-militaires (Ségovie) ;
 --------- archives générales 
        de Simancas ; - archives générales de Palacio (Madrid) ;
 --------- archives centrales des différents 
        ministères ; en particulier celles du gouvernement, de la marine 
        et du commerce ;
 --------- archives générales 
        de l'Administration (Alcala de Henares).
 --------Excepté dans les deux premiers 
        centres, et donc, dans la plupart des cas, il s'agit d'une documentation 
        divisée en sections, séries, dossiers et sous-dossiers. 
        La consultation n'en est pas toujours aisée et l'intérêt 
        variable.
 --------Les séries conservées 
        à Simancas sur cette période, se terminent généralement 
        en 1833.
 --------Le C e n t r e de documentation d'Afrique 
        de la BIBLIOTHEQUE NATIONALE de Madrid mérite une mention particulière, 
        mais j'aurai l'occasion de le faire plus avant lors de l'examen des sources 
        bibliographiques.
 B) LES ARCHIVES PROVINCIALES 
        OU LOCALES  --------Ces archives offrent 
        un intérêt plus secondaire pour ce qui touche à l'Algérie 
        coloniale. Les renseignements fournis, en plus de leur rareté, 
        sont peu variés et d'un intérêt moindre. Si à 
        cela nous ajoutons d'autres aspects négatifs, comme leur dispersement 
        géographique, les difficultés que l'on rencontre pour les 
        consulter, leur classement approximatif et les difficiles conditions de 
        travail, l'absence quasi généralisée de service de 
        microfilm et même parfois de reproduction, on comprend que ces documents 
        soient peu utilisés par le chercheur.--------Le nombre de ces centres atteint 
        la cinquantaine. La plupart se situent dans les provinces les plus proches 
        de l'Algérie. C'est-à-dire Baléares,. Valence, Alicante, 
        Murcia, et Almea, provinces qui, traditionnellement, ont canalisé 
        le trafic bispano-algérien et d'où provenaient 90 p. 100 
        de l'immigration espagnole.
 --------Afin d'éviter des pertes de 
        temps à d'éventuels chercheurs, je ne peux que faire part 
        ici de ma propre expérience : après avoir réalisé 
        un examen minutieux dans dix centres d'archives de la province de Murcia, 
        les médiocres résultats obtenus me forcèrent à 
        interrompre un aussi pénible travail, étant donné 
        que la documentation recueillie ne m'apportait rien que je ne sus déjà 
        aux deux grandes archives nationales (8).
 --------Cependant, l'examen de ces archives 
        ne doit pas être abandonné purement et simplement. Il existe 
        des archives dont la richesse et la bonne organisation réservent 
        parfois des surprises agréables au chercheur. Il convient de mentionner 
        en premier lieu les Archives générales du Royaume de Valence, 
        suivies (loin derrière) par les Archives municipales de Palma de 
        Majorque, d'Alicante, d'Elche, d'Orihuela, de Murcia, de Lorca, de Carthagène 
        et d'Almeria.
 ---------Pour tout ce qui concerne l'émigration, 
        le rapatriement, le trafic légal et clandestin... une visite aux 
        archives des provinces mentionnées apporte des enseignements très 
        utiles à notre
 propos.
 |  | AUTRES SOURCES
  --------Les fréquentes 
        lacunes observées parmi les sources inédites peuvent être 
        comblées en partie par les documents imprimés. Nous pouvons 
        mentionner en particulier--------- Les collections de documents diplomatiques 
        espagnols, publiées par le ministère des Affaires étrangères, 
        par exemple : les documents relatifs aux événements de Saïda 
        de 1881, présentés au Parlement espagnol, en deux volumes, 
        pendant les législatures 1881-1882.
 --------- D'autres collections de documents 
        publiées par différents organes officiels et privés 
        (chambres de commerce).
 --------- Des statistiques de différents 
        ministères, directions et délégations ministérielles 
        d'Espagne.
 --------- La presse officielle, périodiques 
        et revues.
 --------- Des sources bibliographiques.
 --------Pour la consultation de ce matériel, 
        une visite au Centre de documentation sur l'Afrique de la BIBLIOTHEQUE 
        NATIONALE de Madrid - institut modèle à tous égards 
        - s'avère indispensable.
 --------S'il est vrai que ce Centre de documentation 
        sur l'Afrique s'intéresse surtout au Maroc (Ceuta, Melilla) et 
        aux anciennes colonies espagnoles du Sahara et de Guinée, il possède 
        néanmoins la meilleure bibliothèque espagnole relative à 
        l'Algérie.
 --------Les autres centres importants qui 
        rassemblent des imprimés, des journaux, et autres sources bibliographiques 
        sont
 royale de géographie et celle de l'Athénée de Madrid.
 --------- L'hémérothèque 
        nationale et l'hémérothèque municipale de Madrid, 
        qui possèdent différents journaux, publiés en espagnol, 
        en Afrique du Nord.
 --------Les sources littéraires, au 
        contraire, font montre d'une curieuse pauvreté. Dans la littérature 
        espagnole contemporaine, qui, comme les autres littératures, est 
        le reflet fidèle des inquiétudes du moment, et sauf exception, 
        la thématique algérienne brille par son absence : l'émigration 
        vers les pays ibéro-américains ayant attiré puissamment 
        l'attention des principaux auteurs espagnols de ce siècle.
 --------Par le fait, l'émigration 
        vers l'Algérie est passée inaperçue, même chez 
        des auteurs du sud-est de la Péninsule aussi proches des problèmes 
        sociaux qu'Azorin, Vincente Medina, ou Gabriel Miro. Ce phénomène 
        n'a pas même intéressé un auteur de romans de mours 
        alicantin comme Antonio Flores. Des types de personnages tels que l'ouvrier 
        agricole du sud-est ou le " Français" émigré 
        de Valence ou des Baléares - personnages non moins dignes d'intérêt 
        que l'ibéro-américain arrivant du nord de la Péninsule 
        ou d'Andalousie -, de tels personnages sont toujours en quête d'auteurs.
 CONCLUSION  --------Pour 
        résumer ce que nous avons dit précédemment et en 
        fonction de l'état des fonds répertoriés jusqu'à 
        présent, nous percevons un évident déséquilibre 
        dans les fonds espagnols sur l'Algérie pour la période 1830-1914. 
        Nous y détectons une nette prépondérance des documents 
        inédits, et particulièrement de ceux provenant des archives 
        nationales et diplomatiques par rapport aux documents administratifs.--------La consultation des fonds imprimés 
        et bibliographiques trouve un obstacle dans la dispersion des fonds, même 
        s'il est vrai qu'ils rendent d'appréciables services au chercheur. 
        Les possibilités de sources littéraires restent plus modestes.
 --------Une étude approfondie en ce 
        domaine produirait peut-être des résultats surprenants. C'est 
        ce que semblerait confirmer de récentes recherches qui ont prouvé 
        la floraison en Algérie même de toute une littérature 
        écrite en espagnol et en catalan antérieurement à 
        la décolonisation.
 
 Juan Baptista VILARTraduction de Christian FLORES.
 --------1. 
        - Bibliographie de Juan Baptista VILAR (relative à l'Algérie)LIVRES
 --------J. 
        B. VILAR, Espana en Argelia, Tunez, Ifni y Sahara durante et $iglo XIX, 
        Idea, Madrid, 1970, 174 p., plus 4 planches.
 --------J. 
        B. VILAR, Emigracion espanola a Argelia (1830-1930). Colonizacion hispanica 
        de la Argelia francesa, Idea, Madrid, 1975, 537 p plus 5 graphiques. (Prix 
        " Africa " de littérature espagnole 1975).
 --------J. 
        B. VILAR, Los Espanoles en la Argelia francesa (1830-1962), Madrid, 1981, 
        publication du ministère des Affaires étrangères 
        (en préparation).
 ARTICLES--------J. 
        B. VILAR, " Relaciones comerciales hispano-argelinas en et periodo 
        1791-1814 ". Hispania, vi, XXXIV, Madrid, 1974, pp. 435-442.
 --------J. 
        B. VILAR, " Relaciones displomaticas y comerciales hispano-argelinas 
        en las postrimerias de la Argelia otomana (1814-1830) ", ispania, 
        XXXVI (1976), pp. 623-638.
 --------J. 
        B. VILAR, " Sociedad espanola en la Argelia otomana (1791-1814) ", 
        Almenara, 9, Madrid, 1976, pp. 6372.
 --------J. 
        B. VILAR, " Las Baléares y la expedicion francesa a Argel 
        en 1830", Mayurqa, 13 (Barcelone-Palma de Majorque, 1975), pp. 220-225.
 --------J. 
        B. VILAR, " Los Judios de Argel, Oran y Gibraltar, intermediarios 
        de] trafico hispano-argelino entre 1791 y 1830 : asunto Bacri ", 
        Miscelanea de Estudios Arabes y Hebraicos, num. 24, fase. 2 (Grenade, 
        1975), pp. 67-73.
 --------J. 
        B. VILAR, " Fernando VII, la inquisition y los Judios de Gibraltar 
        " Maguen, 33 (Caracas, 1973), pp. d-10. Num. 34, pp. 10-13.
 --------J. 
        B. VILAR, " Notas sobre la relaciones hispano-judias en Oran en el 
        siglo XIX ", Revistadel Instituto de Estudios alicantinos, num. 16 
        (Alicante, 1976), pp. 63-70.
 --------J. 
        B. VILAR, " Le commerce espagnol avec l'Algérie au début 
        de la période coloniale ", Revue d'histoire maghrébine 
        num. 12 (Tunis, 1979), pp. 286-296. (Rreproduit avec l'incorporation d'appendices 
        originaux
 dans le Bulletin de la Société de géographie et archéologie 
        d'Oran,1977-1978).
 --------J. 
        B. VILAR, " Alicante en et trafico espanol con Argelia (1830-1833) 
        ", Revista del Instituto de Estudios Alicantinos, num. 12 (1978), 
        pp. 75-90.
 --------J. 
        B. VILAR, " Emigracion almeriense a Argelia en et siglo XIX. Sus 
        repercusiones politicas, sociales y économicas sobre la provincia 
        de
 origen ", Actas del I congresso de Historia de Andalucia (Edad contemporanea), 
        t. II (Cordoue, 1976), pp. 241-254.
 --------J. 
        B. VILAR, " Emigracion murciana a Argelia en et siglo XIX. Sus repercusiones 
        sobre la provincia de
 origen ", Cuadernos de Historia (supplément monographique 
        sur Murcie dans la revue Hispania), 1981.
 --------J. 
        B. VILAR, " Transformations agraires algériennes au milieu 
        du XIXe siècle et crise économique de 1861 ", selon 
        un mémoire du consulat d'Espagne à Alger, Revue d'histoire 
        maghrébine, num. 19-20 (1980), pp. 185-197.
 --------J. 
        B. VILAR, " Mutaciones ideologicas y empesas colonialistas de un 
        emigrado politico. Valle de San Juan en Argelia (1844-1845 ", Murgetana, 
        num. 59 (Murcie, 1980), pp. 83-113.
 --------J. 
        B. VILAR, " El futuro del Rif visto por un colono espano résidente 
        en Oran (1866) ", Cuadernos de la Biblioteca espanola de Tetuan, 
        num. 12 (1976), pp. 79-89.
 --------J. 
        B. VILAR, " Los Judios de Argelia en et siglo XIX a través 
        de una documentation diplomatica espanola ", Miscelanea de Estudios 
        Arabes y Hebraicos (1981) (sous presse).
 --------J. 
        B. VILAR, " Crisis hispano francesa de 1904-1907 en Argelia. Su incidencia 
        sobre la emigracion peninsular, la cuestion marroqui y et proceso de aproximacion 
        franco-espanola ", Awraq, num. I (Madrid, 1978), pp. 88-103.
 --------J. 
        B. VILAR, " La coyuntura argelina de 1866 a través de un informe 
        confidencial espanol ", Cuadernos de
 Historia Moderna y contemporanea,
 num 1 (Murcie, 1981) (sous presse).
 
 
 --------2. 
        - Archives historico-nationales,
 fond, dossiers 3.004, 3.043, 3.566, 3.570, 3.572, 3.573, 3.578 à 
        3.580, 3.582, 3.585, 3.592, 3.597, 3.602, 3.611, 3.614, 3.618, 4.836, 
        5.235, 6.148 à 6.150, 6.153, 6.154, 6.159 à 6.165, 6.250, 
        6.251, 8.357, 8.358.
 
 --------3. 
        - Emigracion espanola a Argelia (1830-1900). Op. 
        cit.
 
 --------4. 
        - Une sommaire ébauche de ces relations in 
        Vilar, Emigracion espanola a Argelia (1830-1900), pp. 390-393.
 
 --------5. 
        - Archives du ministère des Affaires étrangères
 - 1è série. Politique (Algérie), dossiers 2.304 à 
        2.312 ;
 - 2è série. Correspondance (Alger), dossiers 1.817 à 
        1.819 ;
 - 3è série. Correspondance (Oran), dossiers 1.877 à 
        2.000.
 
 --------6. - Vilar, 
        " Transformations agraires algériennes au milieu du XIX° 
        siècle et crise économique de 1861, selon un mémoire 
        du consulat d'Espagne à Alger ". Op. cit.
 
 --------7. - La quasi-totalité 
        des fonds qui nous intéressent ont été 
        perdus dans le terrible incendie subi par le centre trois ans plus tard 
        ou ont été transférés vers d'autres archives.
 
 --------8. 
        - Voici le bilan de cette tâche ardue et ingrate réalisée 
        au cours des années 1973-1974 :
 --------Archives 
        municipales de Murcia
 1. Actes capitulaires de la mairie, années 1841, 1842, 1855, 1868, 
        1873, 1874, 1882, 1883.
 2. Dossiers 101-1, 112, 129, 331, 430, 432, 436, 513, 780, 781, 851, 971, 
        1.004, 1.502, 1.893, 1.900, 2.000, 2.028, 2.038, 2.071, 2.436, 2.828, 
        3.409, 3.460, 3.465.
 3. Recensement numéro 52.
 --------Archives 
        municipales de Lorca
 1. Actes capitulaires, 1880 à 1883, 1885, 1886, 1890, 1891.
 2. Dossier 54.
 3. Liste des passeports délivrés par la mairie en 1849.
 --------Archives 
        municipales de Carthagène
 1. A.C., 1873, 1880 à 18887, 1890, 1891.
 2. Livre de comptes, 1869 à 1876, 1881.
 
 --------Les 
        fruits recueillis dans d'autres archives de la province sont plus décourageants 
        encore
 --------Archives 
        municipales d'Aguilas
 A.C. 1869-1876, 1882.
 --------Archives 
        municipales d'Alcantarilla :
 A.C. 1879, 1881.
 --------Archives 
        municipales d'Alhaina de Murcia :
 Dossier 85.
 --------Archives 
        municipales de Mazarron :
 A.C. 1881.
 --------Archives 
        municiales de Mula
 A.C. 1869-1870.
 --------Archives 
        municipales de Totana
 A.C. 1880-1881, série population, dossier z, 43, 55.
 --------Archives 
        du diocèse de Murcia
 série extra-diocésaine, dossier 10
 
   
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