|  D'une brochure : "Visages et Réalités 
        du monde " Auteur : ???  Alger 
        et son HistoireD'Icosium à el Djezair... Bref historique
 -------Peuple de 
        marins et de marchands, les Phéniciens explorent les côtes 
        méditerranéennes dès le Xlle siècle av. J.C., 
        fondent des comptoirs, multitude de petits abris portuaires : Annaba, 
        Skikda, Béjaîa, Tigzirt, Alger, Cherchell, Ténès..: 
        Ils pratiquent le troc, vendant aux indigènes poteries, étoffes 
        et emportant en échange laines, ivoires, plumes. Dans l'antiquité, 
        l'Afrique du Nord s'appelait Libye et sa partie centrale, l'Algérie: 
        Numidie. Au Ille siècle av. J.C., la Numidie est dominée 
        par deux Rois: Syphax, allié aux Carthaginois et Massinissa (238-149 
        . av. J.C.) allié aux Romains. La défaite de Carthage, ayant 
        entraîné la chute de Syphax, Massinissa va réunir 
        les deux royaumes et élever Cirta (Constantine) au rang de Capitale. 
        II agrandit son royaume, stabilise les tribus nomades, développe 
        l'agriculture. La chute définitive de Carthage, favorise l'installation 
        des Romains qui firent de la Numidie "La Province Africa". Ils 
        pratiquent une politique de division qui va se heurter à la résistance 
        de Micipsa (148?118 av. J.C.) et surtout à celle de Jugurtha qui 
        demeure le symbole de la résistance à l'impérialisme 
        romain. Spécialiste et précurseur de la guérilla, 
        il inflige de cinglantes défaites aux légions romaines en 
        leur résistant durant de longues années. Trahi par son allié 
        Bocchus, Jugurtha est capturé par les Romains et son royaume morcelé 
        entre les notables corrompus qui furent les plus chauds partisans de la 
        Pax Romana.
 ------ Les autres princes durant deux siècles 
        deviennent les vassaux de Rome et furent souvent qualifiés de "rois 
        esclaves". Pendant un demi-siècle, Juba II s'efforce de transplanter 
        dans sa capitale Césarée ( cherchell) la civilisation romaine.
 
 -----L'Afrique romaine, pays prospère 
        et riche. Cette idée, ce ne sont pas les Romains qui nous l'ont 
        transmise, elle fut créée par nos historiens, suivant la 
        tendance de notre esprit à voir plus beau ce qui est plus éloigné. 
        Certes, les plaines et les collines étaient couvertes de riches 
        cultures : vignes, vergers, oliviers. L'huile d'olive était vendue 
        dans le monde méditerranéen, le blé était 
        expédié en grande partie à Rome pour payer l'impôt, 
        mais cette fertilité les Romains ne l'exagéraient pas, lorsque 
        leurs écrivains ont noté les secours envoyés à 
        Rome par Missinissa, ils ont écrit que l'Afrique avait ,fourni 
        50.000 boisseaux de blé, 30.000 d'orge, moins que la Sicile ou 
        l'Egypte, Le Dey d'Alger en envoyait beaucoup plus à la Convention. 
        Si l'on regarde de plus près, on s'aperçoit que cet éclat 
        de prospérité n'est que superficiel. Les riches propriétaires 
        ne forment qu'une faible minorité de la population s'aventurant 
        peu vers l'intérieur, occupant le Tell et certaines parties des 
        Hauts Plateaux. Rome n'envoya qu'un petit nombre de soldats et de fonctionnaires, 
        sous leur contrôle la population s'administra elle-même et 
        les villes, à des degrés divers, bénéficièrent 
        de liberté de plus en plus importantes.
 
 ------Aujourd'hui, ces vestiges puissants 
        défient l'action des siècles et restent debout pour attester 
        de la pérennité de l'oeuvre romaine.Le génie latin, 
        c'est Djémila, Madaure, Khemissa, Lambèse, Timgad... Ces 
        ruines immenses disent encore la gloire de Rome et de ses soldats qui 
        joignaient à l'âpre ténacité des paysans le 
        souci de beauté que leur avait légué la Grèce. 
        Là vivaient des soldats retraités qui attachaient beaucoup 
        d'importance à l'agrément de leur ville, à ce pays 
        qui les avaient conquis. Le christianisme, religion nouvelle qui prône 
        la fraternité entre les hommes et l'abolition de l'esclavage va 
        recueillir de nombreux adeptes chez les Berbères (évêque 
        Donat, sainte Monique, saint Augustin...).
 
 ------Mais l'interprétation des textes 
        par l'évêque Donat qui prêche une orthodoxie sacramentelle, 
        le donatisme, oppose en fait les pauvres cultivateurs aux riches commerçants 
        et colons romains. Ces divisions religieuses provoquent de véritables 
        guerres civiles que saint Augustin, évêque d'Hippone, ne 
        peut empêcher. Ces événements associés avec 
        la chute de Rome marquent la fin de la colonisation romaine. Puis, ce 
        pays sera définitivement ruiné par les hordes de vandales 
        de Genséric à qui s'associent les nomades pour piller, saccager...
 
 -----Byzance va essayer de reprendre les 
        destinées du pays en mains, mais n'aura jamais assez d'autorité 
        véritable sur l'Afrique du Nord. Les divergences religieuses, les 
        impôts, la corruption vont créer une scission entre l'autorité 
        lointaine et les tribus berbères qui s'organisent en trois vastes 
        confédérations : les Lowata, les Sanhadja et les Zenata.
 ------La conquête arabe marque une nouvelle 
        période importante dans l'histoire de l'Algérie. Elle fut 
        longue et difficile, les tribus berbères s'organisent sous la direction 
        de Kosaïla et de la Kahina. Vaincus sur le terrain, certains se laissent 
        séduire par cette nouvelle religion en raison de sa simplicité, 
        sa tolérance et les formes d'organisation très simple qu'elle 
        prônait. Rapidement islamisés, parfois sous la contrainte 
        financière, les non-croyants devant payer un impôt par tête. 
        Ces populations vont participer aux conquêtes arabes, tel Tarik 
        qui à la tête d'une armée berbère envahit l'Espagne. 
        D'autres entreprennent une lutte sur le plan religieux en optant pour 
        la kharidjisme, les descendants du royaume ibadite se réfugient 
        au désert le M Zab. Tour à tour, des tribus berbères 
        vont dominer le Maghreb avec plus ou moins de réussite. Les Almoravides 
        au Ale siècle profitant de l'affaiblissement des royaumes Zirides 
        et Hammadide vont donner au pays une unité religieuse au profit 
        du Sunisme de rite Malékite, adopter l'art andalou, mosquée 
        de Tlemcen, d'Alger...
 ------Des Berbères du Maroc, les Almohades, 
        réalisent pour la première fois l'unité du Maghreb 
        favorisant une période d'organisation, de développement 
        économique et de prospérité; Avec la décadence 
        de cet empire (Xllle au XVe siècle) et la fin du royaume de Grenade 
        (1502) se créent des principautés indépendantes aux 
        nombreuses querelles dynastiques. Une longue période de crise va 
        s'instaurer et profitera aux Portugais et aux Espagnols qui s'emparent 
        de Mers el Kébir (1505), Oran (1509), Béjaïa (1510), 
        Alger (1511). Pour lutter contre ces attaques et cette domination espagnole, 
        les Maures andalous, chassés d'Espagne, et les Berbères 
        firent appel aux Turcs commandés par les frères Aroudj et 
        Kheir ed Dine Barberousse. Ceux-ci contrôlent rapidement le littoral 
        algérien sauf Oran où les Espagnols se maintiennent jusqu'à 
        la fin du XVllle siècle. Les tribus arabo-berbères durent 
        se soumettre de gré ou de force. Les Turcs surent créer 
        des rivalités, s'appuyant sur des tribus privilégiées 
        , exemptes d'impôts, et utiliser l'influence des confréries 
        religieuses. Ces confréries prenant de .plus en plus d'importance 
        donnent à l'Algérie une personnalité orientale d'où 
        émerge une aristocratie religieuse de marabouts et de chorfas. 
        A cette époque, de toutes les nations européennes, c'est 
        la France qui entretient avec la Régence d'Alger les relations 
        les plus suivies. Des commerçants marseillais avaient installé 
        des comptoirs à Bône, à La Calle, à Alger faisant 
        commerce de grains, de laines, de cuirs et de corail. La France était 
        l'alliée du Sultan de Constantinople, mais lorsque les corsaires 
        barbaresques s'attaquèrent aussi aux navires français, la 
        France n'entretiendra plus avec les deys d'Alger d'aussi bons rapports. 
        Cette aristocratie turque ne s'est jamais intégrée à 
        la masse, elle règne en maître, et par ses instincts égoïstes 
        elle va provoquer le déclin de l'Etat, et préparer sa destruction 
        à la veille de la menace coloniale.
 ------Pour 
        détruire la piraterie qui rend toute navigation dangereuse en Méditerranée 
        et venger l'affront diplomatique que vient de nous infliger le Dey Hussein, 
        la France entreprend en juin 1830 une expédition commandée 
        par le Général de Bourmont. Devant les attaques rapides 
        et précises des armées françaises, le pouvoir d'origine 
        turque va capituler rapidement, et parallèlement va se développer 
        un rassemblement des forces algériennes pour résister à 
        l'envahisseur étranger. Cette résistance eut un chef à 
        sa mesure : l'émir Abd el Kader. Doué d'une intelligence 
        peu commune, d'un esprit moderne et animé d'une foi ardente, il 
        organise rapidement le pays et le prépare à la guerre. Adoptant 
        les structures turques, il étend son influence et consolide l'Etat 
        malgré l'adversité, la trahison et l'incompréhension 
        de certains partenaires... De 1830 à 1840, la France adopte le 
        principe de l'occupation restreinte "La France ne propose ni la domination, 
        ni l'occupation effective de la Régence. Elle a surtout intérêt 
        à être maîtresse du littoral... Le reste doit être 
        abandonné à des chefs indigènes". Pendant cette 
        période, les villes d'Oran, d'Arzew, de Mostaganem, de Bône 
        furent occupées. Après de durs combats, Constantine est 
        prise en 1837, Sétif et Djedjelli s'ouvrent à nous, Philippeville 
        est créée
 .précision :avant 1830 cela s'appelait la régence 
        d'Alger , le nom "Algérie" a été crée 
        par l'ordonnance du roi Louis-Phillippe le 31 octobre 1838.»
 ------En 1840, Bugeaud déclare: "L'occupation 
        restreinte est une chimère dangereuse "; il entreprend 
        une lutte sans merci contre l'émir Abd el Kader qui est contraint 
        de se rendre en 1847. Mais ce n'est pas pour cela que les autres tribus 
        cessent le combat, les Kabyles se soumettent au Général 
        Randon en 1857, de petites insurrections éclatent de temps en temps 
        en pays berbère rappelant aux autorités française 
        qu'ils veulent conserver leur identité et leur indépendance. 
        A ses débuts la colonisation rencontre de grands obstacles, le 
        paludisme, la malaria sévissaient dans les plaines et de nombreux 
        colons ont succombé plus à la maladie qu'aux balles des 
        tribus. Cependant, dès 1834, un médecin militaire, le Dr 
        Maillot préconise la quinine contre le paludisme et cette action 
        atténuera le mal qui persiste en raison d'une hygiène qui 
        laisse à désirer.
 
 ------Après la révolution de 
        1848, embarrassé des ouvriers qui se trouvent sans travail à 
        Paris, le gouvernement décide de les envoyer en Algérie. 
        L'Assemblée Nationale vote 50 millions destinés à 
        la création de 42 colonies agricoles. Le premier départ 
        a lieu le 8 octobre 1848 dans l'enthousiasme général, bénis 
        par les prêtres, ovationnés par la foule, au chant de la 
        Marseillaise, les convois remontent la Seine, empruntent le canal de Bourgogne 
        pour rejoindre le Rhône, puis sont remorqués jusqu'à 
        Marseille d'où les navires de l'Etat les transportent jusqu'à 
        Alger.------Arrivés 
        dans les nouveaux centres, les colons parisiens sont souvent déçus, 
        les maisons ne sont pas construites, la promiscuité dès 
        baraquements déplaît à beaucoup. Ils n'ont aucune 
        notion d'agriculture, sur 20.000 émigrants en 1851, nombreux sont 
        ceux qui se découragent devant les difficultés, il en reste 
        moins de la moitié et il n'y a que 3.000 concessionnaires. Une 
        deuxième vague de déportés arrive après le 
        coup d'Etat du 2 décembre 1852, certains vécurent dans des 
        conditions épouvantables : "Internés 
        dans des forts ou des pénitenciers comme celui de Lambèse. 
        Leur vie est dure; ils sont enfermés dans des cellules ou dirigés 
        sur des chantiers où le travail est le plus pénible, c'est 
        ainsi que 400 d'entre eux furent envoyés pour ouvrir la route de 
        Guelma à Bône. Soumis à une surveillance sévère, 
        beaucoup contractent les fièvres, et c'est parmi eux surtout que 
        la mortalité est la plus élevée.
 
 ------D'autres, par escouades de 20, sont 
        dirigés sur les villages où ils doivent travailler. Chaque 
        escouade reçoit des ustensiles de campement et la nourriture est 
        préparée en commun, des travaux de défrichement, 
        de plantation ou de construction sont exécutés à 
        la tâche, selon des tarifs fixés d'avance, et le tiers de 
        l'argent ainsi gagné est remis aux travailleurs". 
        La sollicitude de Napoléon III pour les indigènes lui inspire 
        le senatus consulte du 22 avril 1863 qui donne aux tribus la pleine propriété 
        de toutes les terres dont elles ont la jouissance traditionnelle.
 
 ------Au retour de son deuxième voyage 
        en 1865, Napoléon III écrit au Gouverneur Général 
        Mac Mahon"L'Algérie 
        est à la fois un royaume arabe, une colonie européenne et 
        un camp français". Au vu du peuplement 
        de la colonie, déportés politiques, émigrés, 
        étrangers, Napoléon 111 n'a pas confiance dans l'effort 
        individuel des colons et il favorise, ce qu'on a appelé "la 
        grande colonisation" ou colonisation par des sociétés 
        financières. Déjà, en 1853, la Compagnie Genevoise, 
        composée de banquiers suisses avait obtenu 20.000 hectares dans 
        les environs de Sétif. En 1865, 25.000 hectares sont concédés 
        à la société de l'Habra et de la Macta et 100.000 
        hectares à la Société Générale Algérienne. 
        Pas un village ne fut fondé, pas un centre ne fut créé. 
        Les années 1866-67 et 68 furent épouvantables, la famine 
        avec toutes ses horreurs décime la population indigène, 
        les ouvriers agricoles, population déjà éprouvée 
        par les ravages du choléra. On a dénombré 35.000 
        décès en 68. La situation en Algérie devient critique 
        et un changement de politique s'impose quand l'Empire s'effondre. En 1868, 
        Mgr Lavigerie lance un appel en faveur des orphelins musulmans. 15.000 
        sont recueillis puis installés dans deux villages créés 
        dans la vallée du Chélif à Saint-Cyprien des Attafs 
        et Sainte-Monique.
 ------Le 24 octobre 
        1870, le décret Crémieux accorde la citoyenneté française 
        aux Israélites. A partir de 1871, on assiste à une accélération 
        des peuplements européens et à l'islamisation et l'arabisation 
        des régions berbères favorisées par l'administration 
        française.-
 -----La République applique d'abord une politique 
        d'assimilation, puis après 1892 tend à renforcer les pouvoirs 
        du Gouverneur Général.En 1880, à 
        la suite de l'invasion du phylloxéra en France, les paysans du 
        Midi se portent vers le Tell, le vignoble algérien se constitue 
        et il deviendra rapidement une source de profits considérables. 
        En 1901, installation de l'Oratoire du Père Charles de Foucauld 
        à Béni Abbès dans le Sud oranais. En désaccord 
        avec la politique religieuse du Gouvernement qui ne veut pas faire de 
        prosélytisme chrétien chez les musulmans, il pratique le 
        contraire et désire convertir les arabes au christianisme.
 ------Au début du siècle, l'agriculture 
        est la principale richesse, une petite industrie s'installe, le commerce 
        est prospère. Après la première guerre, on s'aperçoit 
        que le pays est trop dépendant de la France et qu'un effort doit 
        être fait sur le plan industriel. Lors de la Première Guerre, 
        173.000 indigènes partirent comme soldats, 25.000 furent tués 
        ou portés disparus. II devient urgent de faciliter le rapprochement 
        des populations françaises et indigènes qui prennent une 
        part de plus en plus croissante à la vie économique.
 ------"II 
        faut que les indigènes voient en nous autre chose que des gendarmes 
        et des marchands, et que çà et là se dresse à 
        tous, un symbole .de la bonté française". 
        Gouverneur Général Jonnart.
 ------Après les années 20, des mouvements 
        nationalistes se dessinent sous l'impulsion de l'émir Khaled, de 
        Messali Hadj (1898 - 1974), du cheik Ben Badis, de Ferhat Abbas... Nombreux 
        seront les Algériens qui participeront à la deuxième 
        guerre mondiale. Le 8 novembre 1942 a lieu le débarquement allié 
        en Algérie. Alger devient le siège du Gouvernement Provisoire 
        de la République Française. Ferhat Abbas présente 
        un manifeste du peuple algérien le 10 février 1943.
 ------Un soulèvement éclate dans le 
        Constantinois le 8 mai 1945, à Guelma, Sétif... 103 Européens 
        seront massacrés, il s'en suivra une répression terrible 
        (chiffre officiel : 1.500 musulmans tués, 45.000 selon les nationalistes, 
        6.000 selon Robert Aron ?).
 ------Le 27 
        août 1947, l'Assemblée Nationale adopte par 320 voix contre 
        88 et 186 absentions le statut de l'Algérie : "groupe de départements 
        dotés de la personnalité civile et de l'autonomie financière". 
        On prévoit l'élection d'une Assemblée Algérienne 
        chargée de gérer en accord avec le gouvernement général 
        les intérêts propres de l'Algérie. Assemblée 
        composée de 120 membres en deux sections (premier collège 
        citoyens de statut civil français ; deuxième collège: 
        citoyens de statut musulman). Ce statut mal appliqué va créer 
        une situation de plus en plus délicate entre les deux communautés 
        et le 1e novembre 1954 des éléments nationalistes regroupés 
        au sein du Front de Libération National déclenchent une 
        insurrection contre laquelle la France met en oeuvre d'importants moyens 
        militaires.
 ------Le cessez le feu intervient à la suite 
        des accords d'Evian (7-18 mars 1962). Le scrutin d'autodermination aboutit 
        à l'Indépendance le lier juillet, Ben Kheda, président 
        du GPRA s'installe à Alger le 3 juillet.-
 -----Exode massif des Français et des Européens 
        abandonnant leurs biens (valeur 50 milliards de francs selon "Anfanoma", 
        25 milliards de francs selon "Anifom"). La constitution adoptée 
        en septembre 1963 instaure un régime présidentiel orienté 
        vers le socialisme, Ben Bella est nommé Président de la 
        République (19.9.1963-19.6.1965). II sera évincé 
        par le colonel Houari Boumédienne (19.6.65-27.12.1978). Le colonel 
        Chadli Benjedid est élu le 7.11.1979. Actuellement, l'Algérie 
        est une république islamique à régime présidentiel, 
        avec un parti unique. Le pouvoir exécutif est représenté 
        par le Président de la République élu pour 6 ans 
        au suffrage universel direct. Le gouvernement nommé par le Président 
        de la République est responsable devant lui. Le pouvoir législatif 
        se compose d'une assemblée populaire nationale de 261 membres élus 
        pour cinq ans au suffrage universel direct.
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