l'Agha - Alger

L'éclairage au sodium
du grand môle de l'Agha

La lumière blanche, on le sait, est une lumière composée : les diverses couleurs qui la constituent émettent chacune des radiations sur des « longueurs d'onde » différentes. La rétine humaine met un certain temps à s'accoutumer à la longueur d'onde moyenne de cette lumière composée, et pour y parvenir, subit un éblouissement.

C'est pour supprimer cet éblouissement que les physiciens ont cherché à utiliser des lumières non composées, de quelque couleur qu'elles soient. Ils se sont alors aperçu que l'accoutumance rétinienne s'effectue pour les radiations de la lumière composée, sur une longueur d'onde moyenne qui correspond très sensiblement à celles qu'émet directement la lumière jaune des vapeurs de sodium.

C'est cette découverte qui a conduit l'industrie à utiliser depuis quelque temps ce nouveau mode d'éclairage.

Une autre raison est que l'éclairage aux vapeurs de sodium s'est ensuite avéré le plus économique des éclairages électriques. On aura une idée de l'ordre de cette économie quand on saura que l'installation qu'a adoptée la chambre de commerce d'Alger et qui a fait l'objet d'une « réception » officielle hier soir, utilise en tout 61 foyers de 70 watts seulement (à peu près la consommation d'une lampe à, incandescence ordinaire dans une pièce d'appartement) alors qu'elles sont situées 10 et 12 mètres de hauteur et réparties sur une distance éclairée de 2 kilomètres et demi.

(suite dans l'article.)

Echo d'Alger du 30-12-1936 - transmis par Francis Rambert
oct.2019

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