Alger,
le quartier de l'Agha
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Catherine :" Il sagit de ma grand-mère maternelle adorée,
Fernande, née 21 rue Barbès le 30 juillet 1895, et qui nous
a quittés presque 100 ans plus tard. Je dirais quil sagit
de sa 1ère année décole, vers 1900. Il sagit
de la petite boulotte, assise au 1er rang, la 4ème en partant de
la gauche
Elle ma souvent commenté cette photo ; je ne connais pas le nom de lécole, peut être les Astruc résidaient ils encore rue Barbès. Mémé ne comprenait alors pas pourquoi elle devait porter des bottines et la plupart des autres enfants des godillots. Debout, au dernier rang, la 3ème a été élue « reine de beauté dAlger ». Quelques unes de ces petites ne respiraient pas plus la santé que la joie de vivre, ça fait mal au ventre, mais cest un document
Fernande était la dernière dune fratrie de 4 enfants. François, le père, était boulanger à Alger (tout comme son propre père, Paul) et y avait épousé en 1887 une jeune fille dorigine Mahonnaise, Joséphine Anglada, fille dun menuisier et dune mère décédée à 33 ans place dIsly, Juana Pons y Neto Sans doute sétaient ils connus en tant que voisins : Joséphine habitait avec son père 29 rue Clauzel et François au 22 de la même rue
Jignore quand les Astruc ont quitté le 21 rue Barbès pour le 16 rue Edgard Quinet. Sy trouvaient ils déjà lors de a prise du cliché ? Leau courante était disponible sur le pallier, un confort voire un luxe. Mais une éducation très stricte : elle ne descendait la poubelle quavec un chapeau, ne sortait que chaperonnée par ses frères, nétait pas autorisée à lire les journaux. Lorsquelle brodait ou crochetait, les persiennes devaient être mi-closes de façon à ne pas être vue et il en était de même lorsque ses sous-vêtements séchaient Coup de bol, dans ses 20 ans, une cochonnerie enlevée au sein la dispensée du port du corset
Après le certificat détudes, Mémé a travaillé dans un atelier de couture (Pélissier ?) et a attendu en vain un fiancé perdu durant la guerre de 14-18 Ses frères fréquentaient un club de gymnastique tout comme Jean Suter, fils de Johannès natif de Suisse, et de Marie Zammit dorigine Maltaise Mémé sunira à Jean Suter en 1929, dont ma mère Jany, qui épousera le petit-fils d Achille Luccioni maire dHussein-Dey et parent du ténor José |
Note du Déjanté:" rue Barbès, c'est entre bd Victor Hugo et rue Edgar Quinet. Pour cette classe, je suppose une maternelle. La plus proche? était celle dite "Laplace". D'où ... |
De haut en bas et de gauche à droite)
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